Pour s’assurer d’avoir une table avec vue sur le Sacré-Coeur au restaurant Georges du Centre Pompidou (Paris 4e), mieux vaut ne pas avoir un physique ingrat. Selon le témoignage, paru ce mercredi dans «Le Canard Enchaîné», d’une ancienne hôtesse de ce très chic établissement du groupe Costes, situé au sixième étage du musée national d’art moderne, le personnel a pour consigne de placer les clients «beaux» à l’avant du restaurant, et les «pas beaux» au fond.
En cas de mauvais aiguillage, l’hôtesse muée en physionomiste risque de se faire rappeler à l’ordre sous prétexte que «c’est très mauvais pour (l’) image» du lieu. Il arrive parfois que le patron Gilbert Costes lui-même vienne rappeler la consigne au personnel. «Il nous serine les principes de la maison, dont il est très fier, vu qu’il les a inventés», continue la jeune femme interrogée par l’hebdomadaire satirique.
Costes ne dément pas
Il y a bien des exceptions : exposer une personne laide en vitrine, à la vue de tous les visiteurs du musée qui passent devant les parois vitrées du restaurant, n’est possible que s’il s’agit d’une célébrité. Dans ce cas, «cette discrimination» n’est pas appliquée, assure le Canard Enchaîné.
Contactée par le Parisien.fr, la direction du groupe Costes se refuse à tout commentaire. «C’est une critique récurrente qui ne reflète pas la politique de chez Costes et cela ne sert à rien de monter cette affaire en épingle», assure le service de communication.
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Source(s): leparisien, le 06.11.2013 / Relayé par Meta TV )