Israël Adam Shamir, le 9 janvier 2020
Wikipedia contre ma véritable biographie
Allez-vous un jour voir cette bio, mon lecteur ? Il y a peu de chances… Wikipédia contrôle le marché de la bio ; Google livre la version de Wikipédia à la foule. Et Wikipédia et Google sont contrôlés par les personnes contre lesquelles je me bats depuis de nombreuses années. Ces gens ne prétendent pas être justes. Ma bio selon Wiki est un travail fait au hachoir ; de nombreuses tentatives pour remettre les pendules à l’heure ont échoué [Voir mon article “Wikipedia ou le chaos contrôlé“, un bilan de 2008]. Vous trouverez ici six pages d’archives complètes sur ma biographie Wiki, qui prouvent que vous ne pouvez pas gagner dans ce jeu tordu. Quoi qu’il en soit, si vous voulez savoir qui je suis, voici un bref rapport véridique, mis à jour au premier jour de 2020 à Jaffa, en Israël/Palestine.
Qui est Israël Shamir
Israël Shamir (72 ans) est un écrivain spécialiste des questions internationales, un dissident de longue date, un penseur spirituel et politique radical, un spécialiste de la Bible et du judaïsme, qui écrit principalement en anglais et en russe. Ses commentaires sur les évènements au fil des semaines et leur signification profonde sont publiés sur le site The Unz Review, sur ses propres sites www.israelshamir.net puis www.israelshamir.com [outre d’innombrables reprises]. Ils sont également rassemblés dans quatre livres, Galilee Flowers [L’Autre visage d’Israël, éd Alqalam, Paris 2003], Our Lady of Sorrow [Notre-Dame-des-Douleurs, BookSurge 2004], [Pardes, inclus dans le volume La Bataille du Discours] Cabbala of Power et Masters of Discourse [réunis dans La Bataille du Discours, BookSurge 2008]; ces ouvrages sont disponibles en anglais, français, allemand, espagnol, russe, arabe, norvégien, suédois, italien, hongrois, etc. Un quatrième volume, en français, intitulé Au nom du Christ (Paris, 2018, éd. Sigest), rassemble sa production autour des questions religieuses de 2002 à 2018.
Son livre Le Pin et l’olivier est disponible en russe et en français (éd. Oser dire). Il existe un certain nombre recueils de ses essais publiés en russe, en français et en espagnol.
Il est également un traducteur scientifique et littéraire prolifique. Il a traduit et annoté les œuvres cryptiques de S.Y. Agnon, le seul écrivain hébreu lauréat du prix Nobel, de l’hébreu original vers le russe (publié et réédité de 1973 à 2007). En 2006, sa gigantesque traduction annotée d’une histoire hébraïque de la Renaissance, Sefer Yohassin (Le Livre du lignage), a été publiée en anglais. Il a traduit en russe une Histoire scientifique des guerres israélo-arabe (History of Arab-Israeli Wars) de Chaim Herzog. Shamir a traduit en russe l’Odyssée, certains chapitres de l’Ulysse de Joyce, et en russe aussi, un écrivain israélien moderne, Gabriel Moked. En 2016,a été publiée sa reconstitution de la Genèse, autrement dit l’original hébreu perdu de la traduction grecque du 2e siècle avant J.-C., la Septante.
Israël Shamir est un dissident ; il était dissident en URSS dans sa jeunesse, car il appelait à la démocratie ; il est un dissident en Israël, car il appelait à la pleine jouissance des droits des Palestiniens ; il est un dissident mondial, car il appelle au démantèlement du Nouvel Ordre Mondial et de l’Empire Américain.
Il a trois fils ; il partage son temps entre Jaffa, une petite ville balnéaire palestinienne/israélienne, Saint-Pétersbourg en Russie, et un minuscule village suédois à Bergslagen.
Trajectoire
Shamir est né en 1947 à Novossibirsk, en Sibérie. Il s’est installé en Israël en 1969, a servi comme parachutiste dans l’armée et a combattu pendant la guerre de 1973. Après la guerre, il s’est tourné vers le journalisme et l’écriture, son premier emploi étant à la Radio israélienne. En 1974, il se trouve en Asie du Sud-Est. En 1975, Shamir a rejoint la BBC et s’est installé à Londres. En 1977-79, il vit au Japon. Après son retour en Israël en 1980, Shamir a écrit pour les quotidiens israéliens Haaretz et Al Hamishmar, et il a été le porte-parole de la Knesset pour le parti socialiste israélien (Mapam).
En 1989 – 1992, Shamir réside à Moscou et assiste à la transition de l’URSS vers le chaos post-soviétique. À cette époque, il était reporter pour Haaretz ; il a été licencié pour avoir appelé au retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers en Israël/Palestine. En 1993, il est retourné en Israël. La Palestine, sa triste histoire et son paysage enchanteur restent son sujet le plus important. Ses vues ont été résumées dans Le pin et l’olive, l’histoire de la Palestine/Israël, écrit dans son russe natal et publié en 1986 (réédité en 2004, 2008, 2011, 2015, 2019 en russe, deux fois traduit et publié en français) ; ce livre est devenu un ouvrage-culte pour ses lecteurs russes. Sa thèse principale : Les Juifs d’Israël devraient vivre en communion avec les Palestiniens de souche et apprendre d’eux comment s’intégrer dans le paysage.
La deuxième Intifada palestinienne a poussé Shamir à écrire en anglais. Ses textes hautement politiques et poétiques, centrés sur la Palestine, se sont répandus comme une traînée de poudre sur Internet. Shamir propose une solution simple à la crise : l’égalité des droits ; un homme, une voix ; un État pour l’ensemble de la Palestine/Israël. Cette idée a suscité un énorme intérêt aux États-Unis et ailleurs. Bouleversés par cette réponse, les sionistes ont lancé une campagne publique contre Shamir, le qualifiant d'”antisémite, négationniste de l’Holocauste, néo-nazi suédois, pas juif du tout”.
Shamir a écrit:
La bataille finale s’est déroulée sur le site Wikipédia, où ils ont décidé de faire de moi un imposteur néo-nazi suédois, au lieu de l’écrivain israélien que je suis vraiment.
Pendant toute la durée de cette bataille, je vivais dans ma maison de Jaffa, recevant des visiteurs sans fin, donnant de nombreuses interviews, allant au travail, voyant des gens – mais j’aurais aussi bien pu être mort. Je me sentais comme Doc Daneeka, un personnage de Catch-22 de Joseph Heller, qui avait été déclaré mort lorsque l’avion qu’il était censé piloter a été abattu. “Je suis vivant !” criait-il. “Ici, nous avons un papier qui dit que vous êtes mort”, lui répondait-on. Sa femme avait “hérité” de ses biens, il avait été rayé des listes, on a cessé de le nourrir, et même ses amis et camarades se sont mis à prendre des airs soupçonneux lorsqu’ils le rencontraient. C’est le pouvoir d’un document d’apparence officielle – ou d’une page web bleue avec des hyperliens. C’est ainsi que j’ai appris le terrible pouvoir d’une encyclopédie : elle ne reflète pas le monde, mais crée plus exactement le monde. Wiki est lié à des milliers de sites ; que vous regardiez answers.com ou un site en langue arabe anglaise, vous serez redirigé sur Wiki avec ses mensonges.
Si une encyclopédie dit que je suis un antisémite néo-nazi suédois, on ne peut rien y changera. Je pourrais crier toute la journée : “Regardez, je suis ici, à Jaffa”, mais ils me répondraient : “Ici, nous avons un document officiel qui dit que vous n’y êtes pas”. Si demain ils décident de faire de toi un petit homme vert de Mars, ils y réussiront aussi. Et alors, même tes amis chercheront dans ton dos la soucoupe volante incontournable.
En 2002, il a été reçu dans l’église chrétienne orthodoxe de Jérusalem et de Terre Sainte, où il a été baptisé Adam par l’archevêque Theodosius Attalla Hanna. Il a écrit à propos de cet événement :
[Je suis] membre de l’Église grecque orthodoxe de Jérusalem, car bien que né juif, j’ai été baptisé cette année, par la grâce du Christ, dans la merveilleuse ancienne cathédrale de Mar Yakoub, l’ancien siège de Saint Jacques, frère de notre Seigneur et premier évêque de Jérusalem. Elle est adjacente au Golgotha et à la grande église de la Résurrection, et c’est l’église d’origine de la communauté orthodoxe palestinienne arabophone locale. J’ai été baptisé dans les anciens fonts baptismaux byzantins octogonaux profonds dans lesquels tant de saints et d’évêques de la ville sainte ont été baptisés. Ma peau sent encore le toucher de l’huile d’olive et de la myrrhe, douce, souple, parfumée, même si c’était il y a plus d’un an.
J’ai été oint avant l’immersion totale, et l’eau des fonts baptismaux je l’ai ressentie comme de l’huile d’olive précieuse, cette substance principale de la Terre Sainte. J’ai été amené dans l’église par l’archimandrite Attalla Hanna, le père Théodose, le plus haut prêtre palestinien natif de l’Église mère, qui a été libéré de sa captivité. Au lieu d’Israël, le père des Juifs, on m’a donné le nom d’Adam, le père de tous les hommes. Il était midi quand je suis sorti dans l’atrium, me sentant comme un marié le jour de ses noces, et j’ai été accueilli par les cloches de l’église du Saint Rédempteur. Cela m’a rappelé ce rêve de Théodore Herzl, de faire entrer les Juifs dans l’église à midi en faisant sonner toutes les cloches. Les moines et les paroissiens m’ont béni en me disant “mabruk” et je me sens vraiment très béni de rejoindre mes frères et sœurs palestiniens dans leur église. (Voir Au Nom du Christ, p. 14-15)
Famille et enfance
Shamir est issu d’une famille juive traditionnelle et libérale. Ils étaient Hassidiques; originaires de Galicie du côté de son père, et de Lettonie (Litvak Mitnagdim) du côté de sa mère. Son arrière-grand-père a vécu et est mort à Tibériade, en Palestine. Son fils, un rabbin, a fondé des synagogues à Trondheim, en Norvège, et à Stockholm, en Suède. Le grand-père de Shamir était professeur de mathématiques.
La mère de Shamir, Esther (95 ans), vit dans une colonie juive en Cisjordanie ; elle était militante du parti nationaliste israélien, après avoir été une refusenik connue et une militante sioniste. Son frère Julius, l’oncle de Shamir, avait été un célèbre soldat de la Seconde Guerre mondiale et le rédacteur en chef d’un magazine littéraire.
Le père de Shamir, Joseph, originaire de Brno, membre du mouvement socialiste sioniste Hashomer Hatzair, s’est retrouvé en URSS après le début de la Seconde Guerre mondiale. En 1948, il s’est porté volontaire pour aller combattre en Israël dans la première guerre israélo-juive, et sa lettre aux autorités soviétiques contenant cette demande a été publiée. En 1950-1955, il est emprisonné au goulag et meurt en 1959.
Shamir est diplômé de la prestigieuse et très sélective École de physique et de mathématiques de l’Université d’État de Novossibirsk, à l’Academgorodok, qui se trouve aux abords de Novossibirsk ; il participe au mouvement dissident et aux activités sionistes clandestines. Il fait du droit pendant trois ans, mais il est expulsé de l’luniversité pour sa campagne de soutien à Andreï Sakharov. Il quitte alors l’URSS pour Israël.
Une fois installé là-bas, il suit des cours de droit et de relations internationales à l’université hébraïque de Jérusalem et fait des reportages pour la radio israélienne. Encore jeune, il s’engage dans l’armée israélienne ; il se porte volontaire pour être parachutiste, et combat en 1973, d’abord contre l’Égypte. Son unité avait été parachutée derrière les lignes ennemies, et avait pris le Djebel Ataqah et la position du “kilomètre 101”, sur l’autoroute Le Caire-Suez. Ils avaient atteint la position la plus proche du Caire conquise par les Israéliens, un lieu de négociations israélo-égyptiennes. Après le désengagement convenu, l’unité de Shamir avait été transférée sur le front syrien, dans la soi-disant “enclave” à 40 km de Damas.
L’enclave se trouvait en face du nord du Golan, avec une largeur de 20 kilomètres (12 milles) et une superficie totale de 400 kilomètres carrés (150 milles2). La région était constituée de nombreux petits villages syriens ainsi que d’un cône volcanique et du sommet du mont Hermon. L’enclave se trouvait à une distance de 40 kilomètres de Damas.
Shamir y a servi jusqu’au désengagement et à la fin de la guerre.
Vie professionnelle
Après la guerre, Shamir a été politiquement actif dans l’extrême gauche israélienne et a soutenu Tekhelet-Adom, Moked, Ratz et Mapam ; il a donc probablement été le seul ancien dissident soviétique à devenir dissident en Israël également.
En 1974, Shamir quitte Israël pour l’Asie du Sud-Est, où il fait des reportages au Laos, au Cambodge et au Vietnam. En 1975, il rejoint la BBC et vit à Londres pendant deux ans ; de 1977 à 1979, il vit au Japon, puis, en 1980, il revient en Israël et devient le porte-parole du groupe parlementaire Mapam, tout en écrivant pour Al HaMishmar et Haaretz. À cette époque, Shamir découvre par lui-même la Palestine et les Palestiniens, et il écrit Le Pin et l’Olivier (1986), le récit de ses voyages à dos d’âne parmi les villages palestiniens.
La première Intifada avec ses énormes pertes palestiniennes le choque profondément ; il repart en Russie, et il est témoin des changements rapides du régime soviétique au régime post-soviétique. Il est très déçu par l’évolution de la situation. Il voulait que la Russie devienne libre et démocratique, mais il ne s’attendait pas à ce que le peuple soit spolié et que le tissu sophistiqué de la vie soviétique disparaisse. Il écrit une suite à La Ferme des animaux (la fable d’orwell), une histoire chaleureusement accueillie par Noam Chomsky. Ce fut le début de son amitié avec le professeur du Massachusetts.
Avec le début de la seconde Intifada en 2001, Shamir a commencé à écrire en anglais pour un public international, se révélant être un écrivain idiosyncrasique (une émanation du terroir israélo-palestinien) avec une profonde compréhension des courants souterrains.
Antisémitisme
Israël Shamir avait nié l’existence même de l’antisémitisme irrationnel et primordial des païens. Il pense que le judaïsme existe, et que la politique juive existe bel et bien ; ce qui est une platitude commune pour un Israélien et une pensée interdite pour les gens en dehors d’Israël. Il pense que la politique juive n’est pas toujours bénéfique pour les gens ordinaires, qu’ils soient juifs ou non. Il pense qu’Israël, l’État juif, est la quintessence des attitudes juives dans ses aspects positifs et négatifs. Il soutient l’assimilation, les mariages mixtes, la conversion comme choix légitime d’une personne, alors que ces choix ont été condamnés par le discours juif dominant.
Négation de l’Holocauste
Désireux de marginaliser Shamir, ses ennemis l’ont décrit comme un “négationniste de l’Holocauste”, ce qui est un crime en Israël et dans certains autres pays. Il a toujours rejeté cette accusation. Shamir refuse – non pas l’Holocauste, mais le culte de l’Holocauste qui en est venu à hériter de la place de la religion en Israël et en Occident. Shamir a écrit : “Je nie sa signification religieuse salvatrice, impliquée dans le terme même d'”Holocauste” ; je nie son unicité métaphysique, je rejette le culte morbide de l’Holocauste et je pense que tout homme craignant Dieu, juif, chrétien ou musulman, devrait le rejeter comme Abraham a rejeté et brisé des idoles”.
Israël Shamir rejette le concept de “génocide”, inventé en 1945. Il a écrit contre des idées telles que le “génocide” arménien, ukrainien, cambodgien. Il rejette le récit [occidental officiel] du goulag et des “millions de morts de Staline”.
Réfugiés palestiniens
Shamir a appelé à al-Awda, au retour des réfugiés palestiniens en Israël/Palestine. Ces derniers et leurs enfants devraient être autorisés à rentrer et à recevoir la citoyenneté d’Israël/Palestine. Cependant, il n’est pas favorable à une restitution massive des biens palestiniens spoliés, car trop de temps s’est écoulé depuis le déracinement des Palestiniens. Il n’appelle certainement pas au déracinement des Israéliens, qu’ils soient juifs ou non.
Wikileaks
Shamir a été un journaliste associé à Wikileaks. Il avait accès aux câbles du Département d’État reliés à l’ex-URSS et à d’autres régions. Dans ses publications des câbles, faites principalement via le Russian Reporter et le Komsomolskaya Pravda, en russe et sur Counterpunch.com en anglais, il a essayé de contrecarrer les moyens sournois de confiscation et de publication manipulée mis en œuvre par le Guardian et le NY Times, entre 2010 et 2012.
Il a écrit : “Le Guardian recoupe et déforme les câbles afin de protéger ses lecteurs des remarques peu flatteuses sur le comportement de ses entreprises à l’étranger. Le Guardian a délibérément coupé des portions de câbles publiés pour cacher des preuves de corruption”. Pour en savoir plus sur la distorsion du message de Wikileaks par les médias libéraux, cliquez ici.
Depuis lors, il écrit en anglais et en russe ; ses articles en anglais sont publiés sur Unz.com, ses articles en russe sur RT.com et sur KP.ru.
Un programme progressiste
Shamir a écrit des articles chaleureux et positifs sur Cuba, l’Iran, le Venezuela, la Corée du Nord, le Vietnam et d’autres pays attaqués par l’Empire dirigé par les États-Unis. Il a soutenu Jeremy Corbyn. En Israël, Shamir a appelé à voter pour les communistes. Dans le contexte russe, il a soutenu M. Grudinine (communiste) contre M. Poutine.
Shamir a approuvé l’intervention russe en Syrie, et déploré le coup d’État de 2014 en Ukraine.
Gauche et droite
Cependant, Shamir n’est pas un gauchiste orthodoxe, car il a appelé à une liaison étroite entre l’extrême droite et l’extrême gauche contre le centre libéral. Il est définitivement contre la politique identitaire s’appuyant sur les minorités et l’activisme en faveur de l’égalité des sexes, la diversité raciale et l’immigration de masse. Contrairement à la gauche de l’establishment, il n’a jamais écrit contre la Chine, l’Iran, la Russie de Poutine, les talibans, etc. Il n’aime pas du tout la gauche et la droite interventionnistes [dites humanitaires]. Il n’est pas non plus un partisan de la laïcité. Shamir croit au communisme chrétien, avec une pleine reconnaissance de la Tradition et une vive sympathie pour l’Église. (Voir Au Nom du Christ, cit.)
La paix, pas la guerre
Shamir est un partisan du mouvement pour la paix ; il a appelé au démantèlement de l’OTAN après le démantèlement du traité de Varsovie, à la paix entre la Russie, les États-Unis et la Chine ; contre l’agression américaine en Iran, en Irak, en Afghanistan et ailleurs.
Écrire la vérité
Bien qu’il ait des opinions bien définies, Shamir estime qu’il est de son devoir de rapporter la vérité, et toute la vérité dans la mesure où il peut la saisir. Il ne veut pas manipuler le lecteur, et lui laisse toujours le choix, pour finir.
Source: https://www.unz.com/ishamir/wikipedia-vs-my-real-biography/
Traduction: Maria Poumier
Joindre l’auteur: israelshamir@gmail.com