Pour Fabrice Epelboin, professeur à Science Po et spécialiste des médias sociaux, le gouvernement est le premier vecteur de Fake News.
Selon lui les médias traditionnels comme BFM véhiculent régulièrement de fausses informations pour tromper et influencer l’opinion publique.
En effet le président de la République a la volonté de recourir à l’arme de la loi pour lutter selon lui plus « efficacement contre les fake news » propagées sur Internet et pourrait donc, ouvrir une boîte de Pandore néfaste pour la liberté d’expression, estiment des professionnels du secteur.
L’État a-t-il vraiment son mot à dire sur la déontologie de l’information ? La puissance publique peut-elle interférer sur les contenus publiés par des sites et sur des plateformes comme Facebook, sans porter atteinte à la liberté d’expression telle que définie par la loi de 1881, qui constitue l’un des piliers de notre démocratie ?
Le dilemme met les experts mal à l’aise.
C’est justement ce que dénonce depuis plusieurs mois le réseau Reporters sans frontières.
« Bien sûr, il est plus que jamais nécessaire pour l’internaute de démêler le vrai du faux dans l’information qui s’offre à lui, écrivait en novembre Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF. Mais la lutte contre les fake news doit passer par la promotion d’un journalisme libre et indépendant, vecteur d’une information fiable, de qualité », ajoutait-il.
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Démonstration des mensonges des médias par François Asselineau (Vidéo bloquée sur Youtube).
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Sources : Réseau International / Europe1 / Agoravox /
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