La Russie déploie un nouveau système de missiles de défense sol-air S-400 en Crimée

Une deuxième unité équipée du système antiaérien S-400 Triumph a été installée dans la péninsule de Crimée par la . La région est désormais entièrement couverte par ce système de missile sol-air.

Le 13 janvier, les agences de presse russes ont annoncé que la avait déployé une deuxième unité de missiles sol-air S-400 en Crimée. 

Cette nouvelle batterie de missiles est basée à Sébastopol et contrôlera l'espace aérien au-dessus de la frontière avec l', selon l'agence de presse russe RIA.

Le nouveau système de défense aérienne, conçu pour défendre les frontières russes, peut basculer en mode combat en moins de cinq minutes, selon Viktor Sevostianov, commandant des forces aériennes russes, cité par l'agence de presse Interfax. Ce dernier assure d'ailleurs que «l'ensemble de la défense aérienne de la Crimée est équipée du système de missiles sol-air S-400 le plus moderne au monde».

Toujours selon le ministère russe de la Défense, les systèmes S-400, connus sous le nom de Triumph, peuvent abattre des cibles aéroportées à une distance de 400 kilomètres et des missiles balistiques à une distance de 60 kilomètres. D'ailleurs, une unité S-400 peut être impliquée simultanément sur 36 cibles.

La première unité avait été déployée au printemps 2017 près de la ville portuaire de Fedossia.

Les États-Unis, de leur côté, ont déclaré en décembre qu'ils comptaient fournir à l'Ukraine des «capacités défensives plus performantes» et des responsables ont annoncé que cela engloberait des missiles antichars de type Javelin. Une annonce qui avait inquiété Moscou.

L'importance du renforcement du système de défense russe en Crimée, après le rattachement de la péninsule à la Russie en 2014 au terme d'un référendum, avait été soulignée par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, plus tôt cette semaine. «Nous savons que les provocations et les activités subversives se poursuivent à la frontière russo-ukrainienne près de la Crimée», avait déclaré Dmitri Peskov. «C'est pourquoi l'adoption par la Russie de toutes les mesures nécessaires pour protéger sa sécurité ne devrait être considérée comme une menace pour personne», avait-il ajouté.

 

Source : RT

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