Les données collectées lors de cette plongée ne montrent rien toujours d’anormal sur la partie du fond de l’océan Indien qu’il explore.
Le robot sous-marin déployé pour la recherche de l’épave du Boeing 777 de Malaysia Airlines au large de l’Australie a plongé vendredi 18 avril une 5e fois, au-delà de la profondeur recommandée par ses fabricants, mais n’a rien trouvé, comme les fois précédentes.
Le Bluefin-21, équipé d’un sonar, est descendu jusqu’à 4.695 mètres, a indiqué la Marine américaine, qui participe aux recherches du vol MH370 disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord.
“Plonger à de telles profondeurs comporte quelques risques pour l’équipement et les opérations sont surveillées de près”, a-t-elle ajouté.
Les données collectées lors de cette plongée ne montrent rien d’anormal sur le fond de l’océan Indien qu’il explore, à quelque 2.000 km au nord-ouest de Perth, la grande ville de la côte ouest australienne, a indiqué le Centre conjoint de coordination des agences (Jacc), chargé d’organiser les recherches du vol MH370.
Les précédentes descentes n’avaient elles aussi rien détecté de particulier et le Jacc a alors décidé de pousser le Bluefin-21 au-delà des 4.500 mètres de profondeur pour lesquels il est normalement programmé.
Les recherches ne seront pas abandonnées
Phoenix International, le fabricant du Bluefin-21, qui a la forme d’une torpille longue de près de cinq mètres, a indiqué aux équipes de recherches que l’engin pouvait aller au-delà des 4.500 mètres, avec un risque “acceptable”, selon le Jacc.
Le Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé cette semaine que le Bluefin-21 ne serait déployé que pendant une semaine. Même si le véhicule sous-marin ne ramène rien de concret, les recherches ne seront pas abandonnées pour autant, avait-il précisé.
Le robot “balaye” une zone de recherches restreinte, délimitée grâce à la captation de signaux compatibles avec ceux émis par les batteries d’une boite noire.
Ces signaux ont été captés il y a plusieurs jours, par des satellites et les bateaux des opérations de recherches, avant l’expiration probable des batteries émettrices des boites noires. Le robot a pour le moment “balayé” 110 km carrés, a précisé le Jacc.
La nappe de carburant, sans rapport avec l’avion
Après chaque plongée, les données collectées par le sonar de l’appareil sont collectées à bord de l’Ocean Shield, un navire australien, et analysées pour voir si quelque chose d’anormal a été détecté sur le lit de l’océan.
L’analyse d’une nappe de carburant trouvée sur la zone de recherche a par ailleurs démontré que le fioul de provenait pas d’un avion.
Le vol MH370 assurait la liaison Kuala Lumpur-Pékin le 8 mars au matin quand il a disparu des écrans radars civils une heure après son décollage de la capitale malaisienne.
Il transportait 239 personnes et les circonstances de sa disparition restent mystérieuses.
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Sources: Le Nouvel Observateur / AFP