Ukraine scoop: des snipers de Maïdan témoignent à la TV italienne que les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain

C'est un scoop international, un documentaire à couper le souffle, diffusé sur la chaine italienne Canale 5 en novembre 2017: Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d'élite, trois responsables du massacre de la place Maïdan, qui, -vous le verrez dans le documentaire-, loin d'être pro-russes étaient au contraire sous autorité pro-américaine. Ce documentaire exceptionnel le démontre: En la tuerie du Maïdan qui a fait 80 morts et d'innombrables blessés, et qui a renversé le pouvoir légitime du président Ianoukovytch a bien été commandité par les services spéciaux Américains via leur homme de , Mikhaïl Saakachvili.

Un grand reporter de guerre Gian Micalessin a obtenu le témoignage détaillé de trois des nombreux snipers (tueurs en fait) qui ont été engagés en pour se rendre en renverser le pouvoir au profit des intérêts occidentaux. Ce sont des témoignages du massacre, -et de son déroulement-, abondamment  illustré en fond par les nombreux enregistrements d'époque, caméras de surveillance et reportages divers. D'autres documents accablants démontraient déjà ce scénario abominable, mais ces trois témoignages concordants et amplement argumentés ne laissent plus subsister le moindre doute. Les spectateurs attentifs seront alertés par ce document emblématique des diverses révolutions de couleurs qui ont frappé les pays d' central, emblématique aussi des différents printemps arabes qui ont servi à renverser certains chefs d'État du inaugurant le terrorisme islamique actuel, jusqu'à la volonté aujourd'hui des Américains de saboter les négociations de paix de Genève sur la ainsi que le révèle notre précédent article.

Au cours de son , Gian Micalessin donne alternativement la parole à ses trois témoins en fonction de la chronologie des événements, chacun les ayant vécu de son côté :

http://www.dailymotion.com/video/x6a1gxp

(voir sur Dailymotion)

Ci-dessous l'enregistrement de la conversation  captée, 5 jours après les massacres de la place Maïdan, entre le ministre d'Estonie, Urmas Paet et Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l'UE; Urmas Paet revenant de Kiev après le massacre a été le premier a contester la version officielle et obligatoire diffusée jusqu'à aujourd'hui par les médias occidentaux. Micalessin fait référence dans son ci-dessus, à cette conversation accablante pour la version officielle :

Ci-après le script intégral du documentaire de Gian Micalessin diffusé en novembre 2017 sur la chaîne de TV italienne Canale 5, suivi du témoignage de sur le sujet :

Il y a quatre ans, le 20 février 2014, sur la place de l'Indépendance à Kiev en Ukraine, 80 manifestants ont éété tués par de mystérieux tireurs d'élite, deux jours après Ianoukovitch le président ukrainien pro-Poutine, pro-russe, doit fuir. Le régime ukrainien change et les rebelles prennent le palais présidentiel et le pouvoir. Que s'est-il passé depuis ? Avons-nous échappé à une guerre européenne due à l'ingérence russe dans les affaires ukrainiennes ? Et surtout, nous Européens, nos entreprises le constatent tous les jours, nous payons le prix d'un embargo qui depuis ce moment-là est dirigé contre la . Ce soir, grâce à Gian Micalessin, nous vous montrons un documentaire à couper le souffle.

C'est un scoop international, Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d'élite, trois responsables de ces morts, qui, vous le verrez dans le documentaire, n'étaient pas pro-russes mais étaient en contact avec des officiels et des militaires américains.

Le documentaire montre des documents d'époque où l'on a un aperçu du massacre, avec des commentaires pris au vol: « Que s'est-il passé ? Quelqu'un a été touché, je n'arrive pas à y croire ça s'est passé ici.  » Un homme a été touché » etc.

Suit le témoignage du géorgien Kvaratskelia Zalogy: « C'était à l'aube j'ai entendu le bruit et les sifflements des projectiles. »

Un autre géorgien, Alexander Revazichvilli, poursuit: « Ils nous avaient donné l'ordre de tirer tant sur les policiers que sur les manifestants. Sans distinction! »

La vidéo des événements poursuit: « D'où viennent les tirs ? De l'hôtel Ukraine! De l'Ukraine ? »

Le témoin géorgien, Koba Nergadze, confirme: « Les tirs provenaient de l'intérieur de l'hôtel Ukraine. »

La vidéo montre maintenant des images de l'hôtel Ukraine et des tombes des victimes du massacre de février 2017.

Retour sur le plateau de l'émission. L'animateur de l'émission interroge Gian Micalessin, grand reporter de guerre : 

  • « Où les avez-vous rencontré [les snipers témoins] ?
  • Je les ai rencontré après un an de recherche, 2 d'entre eux à Skopje, la capitale de la Macédoine, un troisième dans un  autre pays d' de l'Est qu'on m'a demandé de ne pas révéler.
  • Donc c'étaient des pro-rebelles ?
  • C'étaient des Géorgiens envoyés par leur président de l'époque Saakachvili, pour prendre part à l'opposition ukrainienne.
  • Donc ce n'étaient pas des Russes qui ont tiré, c'est cela votre thèse ?
  • On n'a jamais accusé les Russes d'avoir tiré. Seulement d'avoir soutenu le gouvernement qui aurait tiré sur les manifestants. Mais cette thèse ne tient plus debout selon ces trois témoignages. 

Script intégral des témoignages : « Les snipers de la place Maïdan parlent » de Gian Micalessin.

[En même temps à l'écran défilent les images du massacre.]

Cette version officielle apparaît rapidement très douteuse. Le premier à la contester est le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet. Après son séjour à Kiev effectué seulement 5 jours après le massacre, Paet transmet à la commissaire des affaires étrangères de l', Catherine Ashton, les révélations d'une doctoresse ukrainienne qui a examiné les cadavres de la place Maïdan. La conversation téléphonique interceptée et diffusée par les médias est déconcertante:

  • « Ce qui est assez inquiétant, » raconte Paet, « et Olga le dit aussi, c'est que toutes les preuves montrent que les personnes tuées par les tireurs de part et d'autre, à la fois chez les policiers et les gens de la rue, ont été tués par les mêmes tireurs embusqués, bien sût c'est…
  • Oui, mais, intervient Catherine Ashton, …
  • Ensuite elle m'a aussi montré, reprend Paet, des photos, elle parle en tant que médecin, elle dit que l'écriture est la même, le type de balle est le même, et ce qui m'inquiète vraiment c'est que maintenant la nouvelle coalition refuse d'enquêter sur ce qui s'est vraiment passé, et qu'il y a une conviction de plus en plus forte que derrière les tireurs embusqués il n'y avait pas Ianoukovytch mais quelqu'un de la nouvelle coalition.

Micalessin reprend la parole :

  • « Nous avons rencontré quelques membres d'un groupe qui se jour-là à ouvert le feu sur la foule. Ce sont des Géorgiens, mais à l'époque, en février 2014, ils étaient parmi les manifestants qui occupaient la place Maïdan et l'hôtel Ukraine.

L'histoire commence à Tbilissi par de nombreux acteurs cachés en coulisse. En premier l'ancien président géorgien Mikhaïl Saakachvilli qui a participé en août 2008 à une guerre brève mais sanglante avec la de . Le second est son conseiller militaire Mamuka Mamulachvili envoyé à Kiev pour appuyé les manifestations de la place Maïdan. Il deviendra commandant d'une unité de volontaires géorgiens, engagé dans les affrontements avec les insurgés pro-russes du Donbass.

Le témoin Kvarastelia Zalogy prend la parole :

  • « La première réunion a eu lieu avec Mamulachvili. Nous nous sommes présentés à 25 dans le bureau du Mouvement national et sur les 25, 10 ont signé.

Le témoin Koba Nergadze prend la parole à son tour :

  • « Vous voyez ceci, c'est une pièce d'identité à mon nom. C'était le laissez-passer d'une unité d'anciens policiers et personnel militaire. Elle était structurée comme une unité militaire. De fait c'était un service de sécurité de Saakachvili. Nous devions aller en Ukraine. Nous n'avions pas le choix.

le reporter Micalessin reprend la parole pour présenter le troisième témoin :

  • « Dans un autre pays d'Europe de l'Est qu'on nous a demandé de ne pas révéler, nous avons rencontré Alexander. Comme les deux autres, lui aussi vient de Géorgie, il a aussi pris part aux événements tragiques de la place Maïdan. Et avant cela il a été tireur d'élite dans l'armée géorgienne, c'est pour cette raison qu'il a été choisi par Mamoulachvili.

le témoin Alexander Revazichvilli prend la parole :

  • « Mamuka m'a d'abord demandé si j'étais vraiment tireur d'élite dans l'armée géorgienne. Alors si c'est vrai me dit-il, tu dois aller à Kiev.

Le premier témoin Kvarastelia Zalogy reprend la parole : 

  • « Le 15 janvier nous sommes partis. Dans l'avion j'ai reçu mon passeport, et un autre passeport avec ma photo, mais avec un nom et un prénom différent. Puis, ils nous ont donné 1000 dollars à chacun, avec la promesse de nous donner encore 5000 dollars par la suite.

Alexander reprend la parole :

  • Nous devions nous occuper des provocations. C'était nous qui devions provoquer les Berckouts, les forces spéciales de la police. Notre rôle était de les provoquer afin de les pousser contre la foule.
  • Vers le 15 et le 16 février la situation a commencé à devenir chaque jour de  plus en plus grave. Désormais tout était hors de contrôle, poursuit Zalogy, et on commençait à entendre les premiers tirs. Avec la montée des tensions de nouveaux protagonistes sont apparus.

Un jour, reprend Alexander, vers le 15 février Mamoulachvili est venu dans notre tente. Il y avait avec lui un autre homme en uniforme. Il nous l'a présenté et nous a dit que c'était un instructeur, un militaire américain. C'est un ancien officier et tireur d'élite de la 101 è division aéroportée des États-unis. Après Maïdan il se déplacera sur le front du Donbass où il combattra dans la légion géorgienne. Nous étions toujours en contact avec ce Brian qui était un homme de Mamoulachvili.

Koba Nergaze reprend la parole :

L'américain s'appelle Brian Christopher Boyenger. C'était lui qui nous donnait les ordres, moi je devais suivre tout ce qu'il disait. Les premiers soupçons de la présence d'armes à feu parmi les manifestants implique Sergeï Pachinski, un leader de la place Maïdan, devenu ensuite président du parlement de Kiev. Le 18 février est apparu du coffre d'une voiture arrêtée par les manifestants, un fusil mitrailleur avec une lunette de précision [la scène a été filmée et passe dans la vidéo]. Quelques secondes après, Pachinski est arrivé et a demandé qu'on laisse passer cette voiture. Le 1er avril les militants du groupe d'extrême droite Pravyi sektor quittent Kiev en emportant d'étranges sacs dans lesquels, prétendent-ils, se trouvent des instruments de .

[Tout cela est filmé et se trouve à l'écran au fur et à mesure du déroulement des témoignages.]

Koba Nergadze poursuit :

  • A cette époque tous les chefs de l'opposition se trouvaient régulièrement à l'hôtel Ukraine.
  • Pachinski et trois autres personnes parmi lesquelles se trouvaient aussi Parassiouk ont apporté à l'hôtel des sacs avec des armes. Ce sont eux qui les ont aussi apportées dans ma chambre. »

Ce Parassiouk, reconnu par Koba s'appelle Volodimir Parassiouk, explique l'auteur du reportage, un des leaders de la place Maïdan. Quelques jours plus tard il deviendra célèbre en lançant un ultimatum menaçant de destituer manu militari Ianoukovytch  [les images montrent la foule qui brandit un cercueil devant l'orateur Parassiouk]

  • « Si avant demain 10 heures vous ne demandez pas officiellement la démission de Ianoukovytch, nous vous attaquerons avec des armes, c'est juré! » clame à la foule Parassiouk dans la vidéo d'époque.

Koba Nergadze poursuit :

  • « Lorsqu'est arrivé Mamoulachvili je lui ai demandé: qu'est-ce qui est arrivé ? A quoi servent ces armes ? Tout va bien ? « Koba, a-t-il répondu, les choses sont en train de se compliquer, nous devons commencer à faire feu. Nous ne pouvons pas attendre des élections présidentielles anticipées ». J'étais à l'hôtel Ukraine.

Zalogy reprend la parole :

  • Le 18 février quelqu'un a apporté des armes dans ma chambre. Dans cette chambre il y avait deux lituaniens avec moi. Ce sont eux qui ont pris les armes. Mamoulachvili est arrivé à l'hôtel et nous a expliqué qu'il y aurait une fusillade. A un autre endroit le matin suivant, il n'était pas seul, il était avec Brian. Avec eux il y avait aussi une autre personne que je ne connaissais pas.

A son tour Alexander reprend :

  • « Si je me souviens bien cela devait être le 15 ou le 16 février. Pachinski nous a ordonné de rassembler nos affaires et nous a emmené dans le palais du Conservatoire. J'y suis entré avec l'ensemble de mon groupe. Pachinski est arrivé avec d'autres personnes, tous étaient masqués. En voyant leurs sacs j'ai compris tout-de-suite qu'ils étaient armés. Ils ont sorti des armes de leurs sacs et ils les ont distribuées aux groupes présents. Seul Pachinski s'exprimait, c'est lui qui donnait les ordres. Il nous expliqua que les berkouts, les forces spéciales de police, risquaient de donner l'assaut au bâtiment. Il disait que nous devions résister coûte que coûte.

Koba Nergadze reprend la parole :

  • « On ne nous avait pas dit qu'il fallait tuer des personnes. Nous devions tirer afin de créer du chaos et de la confusion.
[les images des tirs se poursuivent en même temps dans le reportage vidéo: la foule dit: “Bon sang, tu as entendu ? Ce sont des tirs ! Sois prudent ! Il y a un autre blessé. Ces fils de p….. sont en train de tirer ! De là-bas, de là-bas. — De l'hôtel Ukraine, c'est ça ? — Oui, de cette terrasse. Les salauds, ils sont en train de nous tirer depuis l'hôtel Ukraine! etc. »]
  • Bang! poursuit Koba Nergadze, puis un autre bang, comme ça! Un tir puis une pause; ça venait de l'autre côté de l'hôtel. A ce moment-là j'ai entendu des tirs qui venaient de la chambre d'à côté. Au même moment les Lituaniens ont ouvert la fenêtre. L'un d'eux a tiré tandis qu'un autre l'a refermée après.
[Les images des snipers filmées à l'intérieur de l'hôtel Ukraine apparaissent. Par ailleurs les corps des victimes sont transportés etc.]
  • Je ne réussissais pas à comprendre ce qui se passait, poursuit le témoin. Pachinski criait à tout le monde de se tenir prêts. De prendre les armes et le matériel. Alors on s'est tous levés et il nous a donné les instructions. Nous devions tirer par à-coups de deux ou trois. Nous avons tous commencé à tirer deux ou trois coups à la fois. [les images montrent des hommes atteints par les balles qui tombent et roulent] Pachinski, poursuit-il, allait d'un groupe à l'autre, toujours suivi de Parassiouk, plus jeune que lui. Nous n'avions pas vraiment le choix. On nous avait donné l'ordre de tirer soit sur les berkouts, la police, soit sur les manifestants, sans faire de différence. C'est pour cela que j'étais complètement stupéfait et terrifié. »

On voit la tuerie, les tireurs à travers les fenêtres de l'hôtel et les services de la Croix rouge qui essayent de secourir les blessés simultanément, tandis que des morts sont évacués.

Koba Nergadze poursuit :

  • « Alors que depuis les étages supérieurs de l'hôtel Ukraine on tire sur la foule, les manifestants de la place se réfugient dans l'hôtel. C'est ainsi que les victimes se sont retrouvées à côté des assassins. A l'intérieur c'était un tel chaos qu'on ne comprenait plus qui était qui. Il y avait plein de gens. Dans le salon recouvert de cadavres, de  sang et de blessés une caméra filme des hommes qui se retirent après avoir tiré sur la foule. C'était un cauchemar, c'était terrible. Quand nous sommes sortis de l'hôtel Ukraine dans la rue il y avait des incendies et des policiers blessés. Il y avait des scènes terrifiantes.

Alexander continue :

  • « Nous avons abandonné les armes là! L'ordre était de tout laisser et de quitter le bâtiment le plus vite possible. On entendait des cris, il y avait des morts et tout autour des blessés. Ma première pensée a été de m'en aller avant d'être repéré, autrement ils m'auraient réduit en pièces sur place. Quelqu'un criait déjà qu'il y avait des tireurs. Je savais bien de quoi ils parlaient. Et puis j'ai vu des morts et tous ces blessés qu'on emportait et j'ai repris mes sens. A ce moment-là je n'avais pas encore compris, je n'étais pas prêt, mais après j'ai compris. Nous avions été utilisés, utilisés et piégés.

Koba Nergadze poursuit :

  • « La décision de tout raconter je ne l'ai pas prise tout-de-suite. Elle a muri lentement avec le temps. En vérité il n'y a aucun motif pour m'inculper. On ne peut m'accuser de rien selon les bases légales de mon pays. Et de toute façon je suis un soldat, je n'ai peur de rien, pas même de mourir.

Retour sur le plateau de télévision où l'animateur s'adresse à Gian Micalessin :

  • Ton scoop, Gian Micalessin, montre que ce sont elles, les , les fables selon lesquelles c'est la révolution de la place Maïdan qui a fait sauter le méchant président pro-russe sans les armes et par les réseaux sociaux. C'est une tout autre histoire qui s'est passée sur cette place”. “

  • Malheureusement cette , comme tu dis, était la vérité officielle, cette vérité officielle qu'on nous a servi pendant au moins quatre ans, et qui nous a coûté très cher à nous, les Italiens. Embargo, et risque de guerre”.

  • “ Mais alors, derrière ces tireurs que tu as rencontrés, qui disent ne pas avoir peur pour leur vie parce que ce sont des soldats, en réalité, comment peut-on croire qu'ils n'avaient pas compris, naïvement, avoir été les instruments d'une révolte qui ne leur appartenait pas ?”

  • “Eh bien, ils pensaient seulement accomplir un travail. Il y a eu une révolution semblable, la soi-disant révolution rose en Géorgie, à laquelle ils participèrent sous les ordres de Saakachvili. Celle-là s'est conclue de manière pacifique. Donc ici aussi ils ont pensé jusqu'au 18 et 19 qu'ils n'auraient pas à prendre les armes, que tout pouvait se dérouler comme une simple révolte. Ces jours-là, clairement, quand la médiation européenne a décidé de faire des élections anticipées pour voir ce que voulait le peuple, les chefs de l'opposition en décidèrent autrement.”

  • « De massacrer leur propre peuple pour créer une révolte ?”

  •  » C'est ce qu'ils nous apprennent dans ce film”.

  • “Incroyable, vraiment. Merci Gian Micalessin”.

  • “Merci à vous.”

Un document emblématique à conserver

Cet abominable coup d'État opéré au cœur de l'Europe contre des Européens est emblématique de la façon d'opérer de la , de l'équipe Soros et de leurs affidés tels que Saakachvilli qui a pris le pouvoir en Géorgie sur une à la Soros,  qui a été mis en place par les Américains avant d'être destitué par son peuple, pour être recyclé en Ukraine, toujours au service des Américains. Cette façon d'opérer porte la griffe des services spéciaux US et se retrouve partout où ça arrange leurs affaires sans aucune barrière morale, sans aucun respect pour la vie, même pas pour celle de leurs partisans qui leur ont servi d'idiots utiles. Les manifestants chauffés à blanc contre Ianoukovytch sur la place Maïdan par des agitateurs étrangers rémunérés, n'ont pas été épargnés, bien au contraire, le but était de se servir de leur indignation habilement ciblée pour mettre la main sur le pays. C'est aussi ainsi qu'ils ont procédé avec les printemps arabes et ainsi que les Américains s'apprêtent une fois encore à reprendre l'avantage en en sabotant autant qu'il sera en eux les accords de paix de Genève, en manipulant les idiots utiles en faveur d'un gouvernement fantoche… Ce reportage diffusé par la chaîne italienne est exceptionnel, si extraordinaire-même qu' il n'y a aucune chance qu'un tel document soit jamais diffusé sur une grande chaîne de TV en France.

Au départ: le refus de Ianoukovytch de signer sans discussion l'accord économique avec l'UE

Inutile de rappeler la version officielle des événements diffusée depuis quatre ans partout en Europe, mais pour faire un tour complet sur la question le témoignage de Vladimir Poutine sur l'accord économique entre l'UE et l'Ukraine dont Ianoukovytch avait demandé qu'il soit discuté, a été volontiers occulté, c'est pourquoi je le remets en ligne ci-après. C'est le retard de la signature de cet accord qui a déclenché la volonté occidentale de prendre le pouvoir par un massacre en Ukraine. Voici ce qu'en a dit le Président russe:

Extrait de l'interview que Vladimir Poutine a accordé à la chaine allemande ARD:

Penchons-nous sur ce que l'accord UE-Ukraine Association stipule. Je l'ai dit plusieurs fois, mais il semble que je doive le répéter encore une fois: il élimine les droits d'importation pour les produits européens entrant sur le territoire ukrainien, cela leur apporte zéro. Maintenant, comme l'Ukraine est membre d'une zone de libre-échange au sein de la CEI, zéro droits de douane ont été mis en place entre la Russie et l'Ukraine. Qu'est-ce que cela veut dire? Cela signifie que tous les produits européens iront à travers le territoire ukrainien directement sur le territoire douanier de la Fédération de Russie.

Il y a beaucoup d'autres choses qui peuvent ne pas être évidentes pour les personnes qui ne sont pas éclairées concernant ces matières, mais elles existent. Par exemple, Il y a des règlements techniques qui sont différents entre la Russie et l'UE, nous avons des normes différentes. Ce sont les normes de contrôle technique, les normes phytosanitaires et des principes qui déterminent l'origine des marchandises.

(…)

le 21 Février, non seulement le ministre allemand des Affaires étrangères, mais aussi ses homologues de et de France sont arrivés à Kiev pour agir en tant que garants de l'accord conclu entre le Président de l'Ukraine Viktor Ianoukovytch et l'opposition.L'accord stipule que le seul chemin que prendrait le processus serait pacifique.

En tant que garants, ils ont signé un accord entre les autorités officielles et l'Opposition. Et la forme assurait qu'il serait  observé.   Il est vrai que j'ai parlé par téléphone avec le président des États-Unis ce jour même, et cela était le contexte de notre conversation. Cependant, le jours suivant, en dépit de toutes les garanties prévues par nos partenaires de l'Ouest, un coup est arrivé et l'administration présidentielle et le siège du gouvernement ont été occupés.

Je voudrais dire à cet égard la chose suivante: soit les ministres des Affaires étrangères d', de  et de France n'ont pas signé l'accord entre les autorités et l'opposition comme garants, soit, car ils l'ont  signé après tout, ils auraient du insister sur sa mise en œuvre au lieu de se dissocier de cet accord. Qui plus est, ils préfèrent maintenant ne pas le mentionner du tout, comme si l'accord n'avait jamais existé. C'est de mon point de vue, absolument faux et contre-productif.

Extrait de l' intervention de V. Poutine le 24 octobre 2014 au Club Valdaï :

« Ukraine, le chaos par l'Occident

Je voudrais vous rappeler les événements de l'année dernière. Nous avions prévenu nos partenaires américains et européens que les décisions hâtives prises en coulisses, par exemple, sur l'association de l'Ukraine avec l'UE, étaient emplies de risques graves pour l'économie. Nous n'avons pas même évoqué les problèmes politiques ; nous n'avons parlé que de l'économie, en disant que de telles mesures, mises en place sans arrangements préalables, nuiraient aux intérêts de nombreux autres pays, dont la Russie – en tant que principal partenaire commercial de l'Ukraine –, et qu'un large débat sur ces questions était nécessaire. D'ailleurs, à cet égard, je vous rappelle que par exemple, les négociations sur l'adhésion de la Russie à l'OMC ont duré 19 ans. Ce fut un travail très difficile, et un certain consensus a finalement été atteint.

Pourquoi est-ce que je soulève cette question ? Parce qu'en mettant en œuvre ce projet d'association avec l'Ukraine, nos partenaires seraient venus à nous avec leurs biens et services par la porte arrière, pour ainsi dire, et nous n'avons pas donné notre accord pour cela, personne ne nous a rien demandé à ce sujet. Nous avons eu des discussions sur tous les sujets liés à l'association de l'Ukraine avec l'UE, des discussions persistantes, mais je tiens à souligner que notre action a été menée d'une manière tout à fait civilisée, en indiquant des problèmes possibles, et en soulignant les raisonnements et arguments évidents. Mais personne ne voulait nous écouter et personne ne voulait discuter. Ils nous ont simplement dit : ce ne sont pas vos affaires, point, fin de la discussion. Au lieu du dialogue global mais – je le souligne – civilisé que nous proposions, ils en sont venus à un renversement de gouvernement ; ils ont plongé le pays dans le chaos, dans l'effondrement économique et social, dans une guerre civile avec des pertes considérables.

Pourquoi ? Quand je demande à mes collègues pourquoi, ils n'ont plus de réponse ; personne ne dit rien. C'est tout. Tout le monde est désemparé, disant que ça c'est juste passé comme ça. Ces actions n'auraient pas dû être encouragées – cela ne pouvait pas fonctionner. Après tout (je me suis déjà exprimé à ce sujet), l'ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch avait tout signé, il était d'accord avec tout. Pourquoi ont-ils fait ça ? Dans quel but ? Est-ce là une manière civilisée de résoudre les problèmes ? Apparemment, ceux qui fomentent constamment de nouvelles « révolutions colorées » se considèrent comme de « brillants artistes » et ne peuvent tout simplement pas s'arrêter. »

Emilie Defresne

Voir aussi :

Source : Médias Presse Info

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