Une énorme tête en rouge, « zéro + zéro = la boule à Toto », le tout légendé : « la tête à Hidalgo »…
Qui est l’auteur des tags anti-Hidalgo qui ont fleuri cette nuit sur les murs de Paris ? Une enquête de police est ouverte. A 4 h 30 du matin, des policiers en patrouille ont remarqué ces graffitis qui ont retenu toute leur attention. Leur emplacement n’était pas innocent. Ils s’étalaient sur les murs appartenant à la mairie de Paris et à la préfecture de police ! Le tout dans un petit périmètre très municipal et préfectoral… entre quai de Gesvres (IVe), rue François Miron, place Baudoyer et angles rues Lobau – Rivoli.
Les policiers ont noté dans leurs PV, que nous avons pu consulter, que « certaines de ces inscriptions à la peinture sont outrageantes à l’encontre de la mairie de Paris ». Les policiers ont procédé aux constatations. Un des tags pourrait cependant éclairer les enquêteurs… Il y est inscrit : « Jimmy Barthel emm.. la DPSP (Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection).
D’après nos informations, Jimmy Barthel est un informaticien devenu SDF « à qui la mairie refuse un logement social ».
Ce matin, il ne restait plus rien des tags sur les murs. Les services de la voirie ont, en un éclair, tout effacé.
Contactée, la mairie n’a pas souhaité réagir.
Source : Le Parisien 10 janvier 2018
Jimmy Barthel, 50 ans, informaticien devenu SDF, à qui la mairie de Paris refuse un logement
La France va mieux, c’est en tout cas ce que veut nous faire croire le bon Hollande. Ces communicants ont tranché, les socialistes ont réussi là où personne avant eux n’avaient osé imaginer un résultat si significatif. Evidemment il s’agit d’une vaste blague, rien ne va, rien. Et si la France tient encore, on va dire debout, elle le doit à une épargne des Français représentant 12 000 milliards d’€ et sur laquelle nos gouvernants spéculent, à la politique industrielle d’après-guerre tenant encore la dragée haute face à une concurrence étrangère vorace, et enfin à l’héritage monarchique et empirique. Je prends l’exemple sur ce qui marche dans l’administration ou les monuments et architectures diverses permettant un tourisme fort nous plaçant sur la 1ère marche du podium mondiale.
Sans ces attributs, il faut le dire, nous serions l’équivalent de la Grèce, peut-être même pire. Donc non la France ne va pas mieux.
Preuve en est l’appauvrissement significatif de nos compatriotes, je ne parle pas de ceux amenés à être des marginaux dans quelques sociétés que ce soit. Ces situations de fait ayant toujours existé depuis le commencement du monde, certains faisant fortune, d’autres au contraire sont dans la moyenne, ne s’en sortent pas ou tout simplement ne le veulent pas. Cela a toujours été et malheureusement restera en l’état jusqu’à la fin des temps.
Seulement la différence de la France actuelle avec ses devancières est que dans l’ancien temps une instruction élevée vous garantissait une réussite sociale certaine ou vous apportait un filet de sécurité. Plus vous alliez loin dans les études, plus vos chances de vous extraire d’un milieu modeste étaient importantes. Aujourd’hui ce n’est même plus le cas, on assiste à une paupérisation de gens ayant des diplômes universitaires ou de grandes écoles, dans des métiers où théoriquement les débouchés seraient les plus élevés. C’est en ce sens où la situation est grave.
Je vais prendre le cas de Jimmy 50 ans, hautement diplômé, 13 ans d’informatique en entreprise dans des emplois stables, aujourd’hui à la rue puisque sans travail. Un type normal comme vous et moi, ni désocialisé, ni repris de justice, ni anciennement déscolarisé, ni alcoolique, ni drogué ni que sais-je. Quelqu’un qui aurait beaucoup encore à donner au pays et cela au vu des connaissances acquises pendant toute sa durée professionnelle. Malgré ses 10 années passés à dormir dehors, il s’entretient, fait de la musculation, reste propre, bien habillé, ne se lamente pas sur son sort, met toutes ses forces afin de marcher la haute et de ne pas se laisser mourir. Ce type mérite des éloges.
Pourtant, il est au chômage, pas par incompétence, il n’a jamais été licencié d’aucun job. Non, parce nos élites cosmopolites mettent tout en œuvre, elles le font assez bien, pour ruiner la France et faire de cette terre un nid à pauvreté.
Je ne vais pas revenir sur les erreurs économiques, sur les non améliorations structurelles d’une gestion nationale de nos richesse totalement à la dérive etc. j’écris chaque jour dessus et je vous invite à lire mes précédents billets. Mais il faut se poser une question si ce monsieur avec un bagage intellectuel important est ce jour à la rue qu’en sera-t-il ou qu’en est-il de tous ceux moins bien dotés, ou des 100 000 jeunes chaque année en échec scolaire ? Notre vision politique est une fabrique de SDF, de pauvres, de futurs exclus. Nous allons de plus en plus vers une société américaine qui elle-même compte plus 90 millions de chassés du système, nous aurons leurs inconvénients, sans les avantages de la libéralisation des US, puisque nous sommes régis chaque jour toujours plus par des règles et des impôts créant de nouveaux Français qu’on jette à la rue.
Mais ça n’inquiète pas notre législateur, pour lui tout va bien, il a tout réussi, il a transformé l’économie Française en or. Il peut même se permettre de financer à coup de milliards tous les assistés et autres migrants que compte le pays.
Venez donc chers migrants, prenez nos beaux appartements, nos belles subventions. Nous sommes si riches.
En attendant, Jimmy dort dans sa petite tente en toile sur les bords de Seine, on lui refuse un toit, on l’empêche par toutes ces règlementations idiotes d’avoir un travail, d’en vivre. On préfère lui verser un RSA, une sorte de charité histoire de se déculpabiliser et qu’il la ferme. Combien de Jimmy en France ? Trop bien sûr. Jusqu’au jour pas si lointain d’une généralisation de cas comme celui de Jimmy. Ce jour nous ferons tous la manche et même le RSA sera un luxe.
Source : Site de Jimmy / La Gauche m’a Tuer 17 mai 2016
Bonsoir,
Les tags qui ont été faits sont des représailles au fait que la Ville de Paris refuse de respecter mon droit à un logrment social décent…
Ils constituent la 6ème “Opération PARIS-TAGS” filmée, et le triple non filmées. A ce jour, déja plus de 200 tags ont été faits sur les murs des bâtiments administratifs de la ville.
Par ailleurs, 1 139 arbres ont également été tagués avec des grosses lettres, notamment sur les quais de Seine.
Sans oublier plus de 140 tags sur les murs de la RATP. J’ai également déjà bloqué la Ligne 12 en déposant carrément une tente de SDF sur les rails, au milieu du tunnel, le 17 Avril 2017, ce dont le journal Le Parisien s’était fait l’écho…
Tant que mes droits au logement ne seront pas respectés, alors que j’ai largement dépassé les délais d’attente considérés comme normaux, cette guerre contre la Ville de Paris et contre l’Etat continuera.
Je tag, ils nettoient, et donc ils dépensent des fortunes.
Un SDF qui coûte plus de 2000€ par jour et qui a décidé de frapper la Francr au porte-feuille…
Jimmy BARTHEL
@JimmyBarthel75 sur Twitter et Periscope.