“Pour l’immense majorité de SDF qui dorment dans la rue, c’est leur choix”, affirme un député LREM de Paris

confirme par ailleurs un chiffre avancé par le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, qui a fait l'objet d'une controverse : 50 par nuit en moyenne restent dans la rue en Île-de-France faute de solution d'hébergement.

Un député La République en marche de Paris a affirmé sur RFI, lundi 5 février, que “même dans les cas de grand froid, certains ne souhaitent pas être mis à l'abri”. Sylvain Maillard a avancé le chiffre de 50 SDF par nuit en moyenne qui restent dans la rue en Île-de-France faute de solution d'hébergement. Ce chiffre avait été mentionné la semaine précédente par le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, sur . Il avait été jugé largement sous-estimé par la presse, y compris par l'AFP, et par les associations comme la Fondation Abbé-Pierre(document PDF).

“Le chiffre est exact, c'est cinquante dossiers sur lesquels nous n'arrivons pas à donner de solutions positives, favorables à une mise à l'abri”, a insisté Sylvain Maillard. A la question de savoir combien de gens avaient dormi dehors la nuit précédente, Julien Denormandie avait répondu : “Les chiffres que nous avons, c'est à peu près une cinquantaine d'hommes isolés en Île-de-France, pour être très précis.” 

“Certains SDF souhaitent rester seuls dans la rue”

“Il y a eu une incompréhension dans ses propos”, a jugé lundi Sylvain Maillard. “Cinquante SDF ne se voient pas proposer une solution pour être à l'abri chaque jour, chaque soir à Paris, en Île-de-France”, a-t-il précisé, ajoutant que “c'est la moyenne”.

“Même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l'abri. Certains SDF souhaitent rester seuls dans la rue, c'est leur choix. Rien ne les oblige à être mis à l'abri”, a-t-il souligné. “C'est très important de proposer une solution à tous ceux qui veulent être mis à l'abri, mais il y a plein de raisons pour lesquelles un SDF refuse d'être mis à l'abri”, a affirmé le député. “On a énormément de maraudes”, a-t-il souligné, jugeant que pour “l'immense majorité” des sans-abri qui restent dans la rue, “c'est leur choix”. La séquence est visible à partir de 5'18. 

ça me rappelle un certain Patrick Balkany “Il n'y a pas de miséré en France, il n'y pas de pauvre! Les SDF on choisit leurs situation”

 

Voir aussi : Quand un secrétaire d'État estime le nombre d'hommes isolés à la rue en Île-de-France… à 50

 

Sources : francetvinfo / jullian david

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