Le virus de la fièvre hémorragique n’est pas «zaïrois» ! C’est une nouvelle souche selon une étude scientifique

Contrairement à ce que pensaient les scientifiques, le qui sévit actuellement dans notre pays- et qui a tué plus de cent Guinéens- est une nouvelle souche du et "ne provient pas d'autres foyers connus d'infection en ", a révélé une étude scientifique britannique, publiée récemment par la revue médicale américaine "New England Journal of Medecine".

« Cette analyse suggère que cette souche virale en Guinée, ‘Guinean EBOV', a évolué en parallèle avec des souches en République Démocratique du (RDC) et du à partir d'un ancêtre commun récent et n'a pas été introduite ultérieurement en Guinée », concluent les scientifiques.

Selon les auteurs de l'étude, "les premiers cas d' en Guinée ont probablement commencé en décembre dernier, peut-être avant, et le virus a pu circuler inaperçu pendant un certain temps. Il s'est ensuite propagé en mars de la région de Guinée forestière (sud) à la capitale, Conakry, où 16 personnes sont mortes".

Le 8 avril, l' (Organisation Mondiale de la Santé) avait estimé que l'épidémie durerait encore de deux à quatre mois ! Et, les nouvelles données laissent à penser que les zones d' de l'ouest sont potentiellement à risque.

«Les symptômes cliniques des premiers cas étaient surtout de la fièvre, des vomissements et de très fortes diarrhées», précisent les auteurs de cette étude, qui ont analysé le sang de 20 patients hospitalisés en Guinée.

" Il n'existe aucun traitement ou vaccin contre cette infection qui nécessite d'isoler les malades pour limiter la propagation du virus. L'Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés, qu'il s'agisse d'hommes ou d', vivants ou morts", indique le rapport scientifique.

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Source(s) : Guineenews / Par Nouhou Baldé, le 19.04.2014 / Relayé par

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