Le dernier musulman de Mbaiki est mort …

Le dernier musulman de Mbaiki est mort : Cette purification sauvage a lieu en Afrique centrale : les victimes sont des musulmans qui refusent de quitter leur pays sans aucune intervention de gouvernement ou de nations unies. Une purification pareille avait lieu en Birmanie et seulement les chrétiens qui ont étés sauvés 

Alors que tous les réfugiés à Mbaiki se sont enfuis et ont déserté la ville, Saleh Dido décide d’y rester et pour cela, peu importe le prix à payer.

Le dernier musulman refuse de partir

Saleh Dido était maire-adjoint de la ville de Mbaiki mais également un transporteur et commerçant. Alors que tous les réfugiés musulmans abandonnent la ville, lui décide d’y rester malgré les avis contraires de sa famille et en dépit même de sa vie. Il témoigne : 

« Je suis né ici. J’ai fait des enfants ici. Je suis à la mairie depuis cinq ans, j’ai prêté serment, je suis patriote. Pourquoi devrais-je partir ? Je veux vivre dans mon pays… » Il avoue également avoir été menacé à trois reprises par les miliciens et affirme que « rien ne les empêchait de le tuer ». Mais cela n’était pas suffisant pour le faire quitter la ville.

Saleh Dido meurt finalement, égorgé

Amnesty International déclare à travers une enquête que les coupables de la mort de M. Dido seraient venus le chercher le 28 février à Baguermi. La victime s’est précipitée à la gendarmerie pour s’y réfugier, mais les miliciens anti-balakas ont réussi à l’attraper avant qu’il n’ait eu le temps d’y arriver. C’est ainsi que le dernier musulman meurt, égorgé.

La ville ne compte donc, dès lors, plus aucun musulman. Une « purification » ethnique « réussie » et ce, sous un silence et un mépris des plus insensés…
__________________________________________________________

Source(s) : Katibin, le 05.03.2014

Laisser un commentaire

Retour en haut