
Quand les paroles d’hier parlent d’aujourd’hui
En décembre 1964 Che Guevera voyage à New York comme chef de la délégation cubaine à l’ONU où il prononce le 11 décembre un discours à l’assemblée générale contre la politique étrangère américaine, participe à une émission télé et rencontre des personnalités aussi différentes que le sénateur Eugene McCarthy, des compagnons de Malcolm X ou les Rockefeller. Le 17 décembre, Che Guevera commence une tournée internationale de 3 mois au cours de laquelle il visite la Chine, l’Égypte, l’Algérie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Bénin, la République du Congo et la Tanzanie, avec des étapes en Irlande, Paris et Prague. À Pyongyang, il déclare que la Corée du Nord est un « modèle dont Cuba devrait s’inspirer ». À Alger, le 24 février, Che Guevera fait son dernier discours sur le devant de la scène internationale où il déclare : « Il n’y a pas de frontières dans cette lutte à mort. Nous ne pouvons pas rester indifférents face à ce qui se passe dans n’importe quelle partie du monde. La victoire de n’importe quel pays contre l’impérialisme est notre victoire, tout comme la défaite de quelque pays que ce soit est notre défaite. »
discours du 11 décembre 1964 à l’ONU.
En 1965, après avoir dénoncé l’exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, Che Guevera disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l’intention d’étendre la révolution.
C’est lors de ce départ qu’il écrira sa fameuse lettre à Fidel Castro
D’abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement le 9 octobre 1967 à La Higuera par l’armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA.
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Source : http://pythacli.chez-alice.fr/recent14/guevara.htm
Voir aussi : https://meta.tv/les-plus-riches-empochent-pres-dun-demi-million-de-dollars-par-minute/