Censure scientifique : Des chercheurs condamnent le retrait de l’étude Séralini

Quarante et un scientifiques et experts demandent la republication de l'étude Séralini sur le maïs Nk603 et le retirée indument par le journal Food and Chemical Toxicology.

Les scientifiques du monde entier sont invités à joindre leurs signatures contre cette censure de la science.

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Aujourd'hui, un groupe de 41 scientifiques et experts en biosécurité ont signé une déclaration publique condamnant le retrait de cette étude comme étant un « acte de censure scientifique », exigeant que la revue rétablisse l'étude, qui, selon ces scientifiques, contient des constatations d'importance potentiellement critique pour la santé publique.

Le groupe invite les scientifiques à signer la déclaration commune et une pétition hébergées sur le nouveau site internet : www.endsciencecensorship.org .

Sur le site, plusieurs des scientifiques signataires expliquent l'étude et ses résultats pour les lecteurs moins expérimentés. Ils y fournissent également une analyse détaillée des raisons invoquées pour justifier le retrait, et les contre-arguments pour contester cette décision unilatérale du journal FCT.

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Retour sur la rétractation

L'étude de Séralini a subi une évaluation par les pairs avec des révisions mineures et a été publiée par Food and Chemical Toxilogy en Septembre 2012. Par la suite, ces travaux scientifique ont été soumis à une campagne soutenue d'attaques par des scientifiques pro-, dont beaucoup avaient des liens non déclarés à l'industrie des biotechnologies ou avec des organismes gouvernementaux qui avaient déjà autorisé à la l'OGM incriminé (maïs Nk603) ou d'autres cultures similaires.

A la surprise de la communauté scientifique, l'éditeur de FCT, le Dr Wallace Hayes a décidé en novembre 2013 de retirer les résultats de l'étude Séralini un an après sa publication. Cette décision a été prise de manière non-transparente après un deuxième examen par un groupe de personnes, dont les noms ou les compétence professionnelle demeurent inconnus, tout comme d'éventuels conflits d'intérêts non divulgués.

Selon le Comité d'éthique des Publications (COPE), dont FCT est membre, le retrait d'une étude est pourtant réservé aux seuls cas de fautes graves, d'erreurs, de publication redondante ou de plagiat, et de recherches contraire à l'éthique.

Aucun de ces critères ne s'applique à l'article Séralini, comme le Dr Hayes l'a lui même concédé

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Dr David Schubert , professeur , Institut Salk d'études biologiques , CA , États-Unis , a déclaré

« Le rédacteur en chef de la revue a affirmé que la raison de la rétraction de l'étude Séralini était «qu'aucune conclusion définitive ne pouvait être atteinte ». En tant que scientifique, je peux vous assurer que si cela était une raison valable pour rétracter une publication, une grande partie de la littérature scientifique n'existerait pas.

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Je suis convaincu qu'il existe des preuves importantes, comme celle présentée par Séralini, que certains aliments génétiquement modifiés sont dangereux pour la santé humaine.

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Dans l'Obs : oui, les OGM sont des poisons ! par LeNouvelObservateur
 

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EXCLUSIF : Séralini répond à ses détracteurs from Reporterre on Vimeo.

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Source(s) : Générations-Futures, le 29.02.2014 / SOS-Planète

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