La revue “Prescrire” a analysé la balance bénéfices-risques de plusieurs médicaments. Nombreux sont ceux que vous utilisez couramment et qui se “révèlent plus dangereux qu’utiles”. Certains sont pourtant commercialisés depuis de nombreuses années.
Ce qui se trouve dans votre armoire à pharmacie peut vous faire plus de mal que de bien. Pour la sixième année consécutive, Prescrire publie un bilan “des médicaments à écarter pour mieux soigner”. La revue, rédigée et relue par une équipe de dizaines de médecins et pharmaciens, recense des cas flagrants de “médicaments plus dangereux qu’utiles”, à écarter des soins.
Cette analyse, mise à jour en 2018, a donc répertorié 90 médicaments (dont 79 commercialisés en France) “plus dangereux qu’utiles”, indique la revue que les a donc classés par domaine thérapeutique. En gastro-entérologie, par exemple, on retrouve des médicaments courants comme le nifuroxazide (Ercéfuryl ou autre) “dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les indications dans lesquelles ils sont autorisés”, écrit la revue.
La dompéridone (le Motilium par exemple) figure dans ces cas-là exposent à des troubles du rythme cardiaque et des morts subites. Parmi les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui encombrent certainement vos trousses à pharmacie, le kétoprofène en gel (le Ketum gel ou autre) expose à un surcroît de photosensibilisations (eczémas, éruptions bulleuses) par rapport à d’autres AINS topiques aussi efficaces”, explique Prescrire.
Source : LCI /