Quand la jeunesse dérive dans le porno de rue : libéralisation sexuelle, exhibitionnisme banalisé

Dérive malsaine, libéralisation sexuelle, exhibitionnisme banalisé, pornographie idéalisé… toujours est-il que ces agissements et ces comportements se multiplient ces derniers mois, souvent relayés par les réseaux sociaux. Idolâtrés par certains, outrageusement dénoncés par d'autres, nous allons nous efforcer de faire un peu le point sur cette descente abyssale de notre jeunesse dans un mauvais film porno de rue.

Deux couples en plein ébat devant une boite de nuit en Irlande du Nord [Lien]

Avant l'acte de rue, il faut d'abord idéaliser ce type de comportement, rendre « branché » le fait de s'accoupler en pleine rue, sublimer la transgression, faire en sorte que l'excitation ne vienne qu'en choquant et en banalisant l'acte sexuel.

Pour en arriver là, il faut trouver le support idéal pour faire passer le message de la « porno attitude » : l'idole des jeunes, la chanteuse qui blasphème, fera parfaitement l'affaire et préparera le terrain pour d'autres beaucoup plustrash qui viendront parachever le travail entamé depuis une trentaine d'années.

Madonna dans un concert lors de sa tournée mondiale en 1990 au nom évocateur de « Erotica »

Avec l'avènement d'Internet et de ses contenus pornographiques disponibles à volonté, la marche en avant de l'hyper sexualisation de notre jeunesse va prendre un essor qui commence déjà à porter ses fruits. Ceux qui prônent cette décadence ont bien sûr trouvé leurs égéries diverses qui vont toucher un large pan de la jeunesse.

Celle qui aura sans doute marqué les années 2000 et cette dédiabolisation de la sexualité affichée en pleine rue de notre jeunesse est Lady Gaga, qui du point de vue d'un simple narrateur est le parfait jouet satanico-sexuel, idéal pour rendre fun et branché la perversité et le sexe à outrance.

Lady Gaga dans une version édulcorée de ce qu'elle peut faire sur scène ou dans ses clips

Pour en terminer avec la liste non exhaustive des causes que l'on qualifiera de plausibles et pour ne point être taxé de puritanisme ou d'une quelconque pudeur, qui n'a plus lieu d'être dans ces temps qui s'annoncent « démoniaquement » excitants, voici Miley Cyrus.

Dernière égérie en date qui a passé la surmultipliée dans ce que l'on peut faire de plus décadent et d'outrancier, rendant la fellation publique, cause nationale voire mondiale, anéantissant ainsi le dernier soupçon de pudeur qu'il pouvait rester sur une scène de concert.

Pour une vie pleine de tonus, faites des fellations en public sur des bites géantes, comme Miley Cyrus.

Le message étant bien transmis, voire martelé, dans les esprits de notre jeunesse encore en construction du point de vue intellectuel et comportemental, la mise en application n'est plus qu'une formalité.

C'est ainsi que fleurit quasiment toutes les semaines un sous la ceinture, non de pratiquants surpris au détour d'un bois, mais de belligérants pratiquant diverses activités sportives s'approchant de la gymnastique rythmique et sportive pour certains, ou plus clairement pour d'autres d'un exhibitionnisme déluré affiché sans honte.

Un couple surpris en train de faire l'amour en pleine rue à Paris.

Nous sommes vraiment désolés que cette ne soit plus visible pour tous les passionnés de gymnastique de rue et de procréation génitalement branché.

Deux Belges  surpris en pleine sextape à la gare du Midi, à . La scène a été immortalisée par un passant.

Voici une autre illustration de ce que pourrait devenir l'attente d'un couple pour prendre un train, qui avant était le parcours d'une revue ou d'un livre, et qui tend à être remplacé par des activités qui sollicitent d'autres parties du corps.

Tout ceci n'étant que le coté angélique du miroir, car cela peut tourner mal parfois, et c'est cette même frange sociétale qui vous vante l'hyper sexualisation au travers de publicités, d'égéries musicales, de sites pornographiques accessibles en un seul clic sur Internet, et qui est prise en exemple par nos chères tètes blondes qui vont adopter ces mêmes dérives.

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Source(s) : La Nouvelle Gazette.be / Croah.fr, le 20.07.2014

2 réflexions sur “Quand la jeunesse dérive dans le porno de rue : libéralisation sexuelle, exhibitionnisme banalisé”

  1. Et bien nous y sommes, dans les signes de la fin des temps il est dit : “La fin du monde n’aura pas lieu tant que les gens ne s’accoupleront pas en public dans la rue comme le font les ânes…” 

  2. quand j’étais ado il n’y avait pas une seul fille dans les rues le soir

    ça manquait mais quand je vois le résultat c’était pas plus mal

    c’est digue comment ce monde est devenu dégénéré en 20 ans

    défois je vois des petites pétasses qui me mate et je me dis mais pt1

    je pourrais etre ton père bordel

    le châtiment divin n’est plus très loin

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