Un élément versé au dossier de Jawad Bendaoud dont le procès s’ouvre le 24 janvier pourrait doubler la peine encourue par «le logeur» des terroristes du 13 novembre. Son ADN a été retrouvé sur un adhésif ayant servi à fabriquer des explosifs.
On l’appelait «le logeur». Les images de BFMTV, tournée le 18 novembre 2015 au soir de l’assaut de Saint-Denis, ont fait le tour des télévisions et du web. On y voyait Jawad Bendaoud livrant une interview quelques minutes avant son interpellation et tentant maladroitement de se justifier. Accusé d’avoir hébergé les terroristes du 13 novembre et poursuivi pour «recel de malfaiteurs criminels», son procès (et celui de deux co-accusés) commence le 24 janvier. Mais des éléments prouveraient son implication directe : son ADN a été retrouvé sur du ruban adhésif ayant servi à confectionner des ceintures explosives qui ont été actionnées à Saint-Denis. Il risque trois à six ans de prison ferme, mais si l’acte criminel est retenu, comme le demandent les familles des victimes, il pourrait écoper d’une peine de 12 ans d’emprisonnement.
Jawad, «logeur»… et plus si affinités ?
Un article de Paris Match publié sur Internet le 22 janvier révèle que l’ADN de Jawad Bendaoud a été retrouvé sur un morceau de rouleau adhésif entourant le bouton d’activation d’une ceinture explosive utilisée le soir de l’assaut de Saint-Denis par Chakib Akrouh, entraînant sa mort, ainsi que celle d’Hamid Abaaoud et d’Hasna Ait Boulahcen.
L’enquête a également permis de déterminer que l’engin explosif devait initialement être utilisé dans un autre attentant prévu à Paris. L’avocat de 23 victimes et de l’association Life for Paris, maître Georges Holleaux, a donc demandé le 15 janvier une requalification des faits.
Si le rapport d’analyse de la police scientifique de Paris confirme que «le profil génétique de Jawad Bendaoud a été caractérisé sur l’entame du rouleau de ruban adhésif en mélange avec le profil génétique d’Hamid Abaaoud», en septembre 2017, le magistrat instructeur avait estimé recevable la défense de Jawad Bendaoud. Celui-ci «conteste avoir aidé les terroristes à confectionner leurs ceintures et explique qu’il avait utilisé antérieurement le scotch présent dans son logement», comme l’explique son avocat. Le magistrat ajoute : «Il est possible de considérer que les deux terroristes aient utilisé le scotch se trouvant dans le squat [tenu par Jawad Bendaoud] pour renforcer la ceinture explosive, d’autant que Jawad Bendaoud explique qu’il avait récemment effectué des travaux dans le squat.»
Mais pour les avocats des familles des victimes, Jawad Bendaoud a tenu un rôle bien plus important dans ces attentats. Maître Méhana Mouhou avocat de 60 victimes déplore : «Selon moi, l’association de malfaiteurs terroriste a été écartée alors que des charges évidentes en ce sens existent.» Il reste aux trois magistrats du tribunal correctionnel à se prononcer sur ce point qui pourrait faire lourdement pencher la balance dans le procès du «logeur» et alourdir le verdict… Ou susciter la colère des familles des victimes.
Source : Russia Today
Près de 350 victimes, des dizaines d’avocats qui vont plaider, une soixantaine de journalistes accrédités… L’organisation du procès de Jawad Bendaoud, de Mohamed Soumah et de Youssef Aït Boulahcen tient du véritable challenge pour réussir à faire tenir toutes les parties. Deux salles, en plus de la salle d’audience, ont été réquisitionnées. Un dispositif de sécurité particulier est également mis en place pour ce premier procès en lien avec les attentats du 13-Novembre.
Ce sont des chiffres fous qui feraient perdre la tête à n’importe quel organisateur. Le procès de Jawad Bendaoud, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen, le premier en rapport direct avec les attentats du 13-Novembre, est attendu. Dans une procédure disjointe, permettant la tenue de ce procès de manière indépendante vis-à-vis de celui que devrait avoir lieu en 2021 pour juger Salah Abdeslam, Bendaoud et Soumah sont jugés pour avoir fourni un logement à deux terroristes du 13-Novembre, le troisième pour ne pas avoir dénoncer sa sœur, Hasna, qui est venue en aide aux jihadistes, dont Abdelhamid Abaaoud, le “coordinateur” des attaques.
Stéphane Peu, député PCF de Seine-Saint-Denis et conseiller municipal de Saint-Denis. Mélanie Bertrand, la police-justice. Me Samia Maktouf, avocat aux barreaux de Paris et de Tunis, auteure de « Je défendrai la vie autant que vous prêchez la mort » (Ed.Michel Lafon). Et Guillaume Denoix de Saint Marc, porte-parole et directeur général de l’Association française des victimes du terrorisme.
Le procès, qui s’ouvre ce mercredi devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, est attendu non pas seulement pour les enjeux qu’ils présentent mais aussi pour la personnalité médiatique de Jawad Bendaoud, dit “Jawad le logeur” sur les réseaux sociaux. Outre le public, ce sont plus de 400 personnes qui devraient participer à ces trois semaines d’audience.
Trois salles réquisitionnées
Plus de 350 victimes se sont portées parties civiles – c’est-à-dire qu’elles demandent réparation. Un travail titanesque en matière d’”audiencement” pour le greffe de la 16e chambre. “C’est important pour les victimes de ne pas attendre cinq ans pour voir des personnes jugées qui, par leurs actes, avaient la possibilité de se soustraire à une arrestation”, confirme Me Samia Maktouf, qui représente 35 victimes lors de ce procès.
“On est dans une attente très forte, estime Bley Mokono, rescapé de l’attaque du Stade de France. Ma réflexion a été longue mais je souhaite y assister pour découvrir la vérité (…) S’ils ont hébergé des terroristes, pourquoi ils l’ont fait en âme et conscience. Est-ce qu’ils peuvent avoir une prise de conscience qu’ils hébergeaient des personnes qui vont faire du mal à d’autres humains.” Toutes n’assisteront toutefois pas aux trois semaines d’audience.
Face à l’affluence attendue, la présidence du tribunal de grande instance de Paris, a décidé d’un “démembrement” de l’audience. La présidente du tribunal, ses assesseurs, les trois prévenus, leurs avocats, un certain nombre de victimes et leurs conseils ainsi qu’une dizaine de journalistes assisteront aux débats depuis la salle de la 16e chambre correctionnelle. Deux autres salles, la salle des Criées et la salle des Pas perdus, ont été réquisitionnées pour installer une retransmission sur écran du procès. Un casse-tête organisationnel qui intervient alors que la présidence a dû faire face à une autre contrainte: la préparation du déménagement du tribunal de Paris, soit 65.000 m² de bureau, de l’île de la Cité vers les Batignolles.
Des groupes de travail
Sur les bancs, les avocats des parties civiles seront également serrés. Et ils se sont organisés. Afin de ne pas parasiter ou entraver les débats avec des questions identiques, les mêmes axes de défense ou les mêmes plaidoiries, ils ont constitué des groupes de travail afin de se répartir les thèmes à aborder. “C’est une initiative remarquable note la présidence du TGI de Paris. Cela montre le caractère exceptionnel de ce procès où tout le monde démontre une forme de responsabilité.”
Ainsi, régulièrement, les avocats se sont rencontrés pour préparer ce procès – comme ils le font depuis le début de l’instruction sur les attentats du 13-Novembre. Ils ont notamment réalisé un planning afin qu’une poignée d’entre eux soient présents à chaque audience. Certains le reconnaissent volontiers: assister à trois semaines de procès c’est impossible, notamment pour ceux qui travaillent seuls.”L’idée est vraiment de mutualiser les efforts, travailler main dans la main et faire confiance à celui qui va plaider, détaille Me Helena Christidis. Ce n’est pas bénéfique pour une victime d’entendre ce qu’elle a subi, et de l’entendre 100 fois. Ça n’a pas d’intérêt à entendre cent fois la même plaidoirie sauf à sélectionner la meilleure éventuellement. Nous ne sommes pas là pour faire un concours de plaidoiries, nous sommes vraiment là pour représenter les intérêts des victimes, porter leur voix.”
Une sécurité renforcée
Le procès de Jawad Bendaoud, Mohamed Soumlah et Youssef Aït Boulahcen va se tenir devant une chambre correctionnelle en raison de la requalification des faits, pour les deux premiers, en “recel de terroriste”. Le troisième comparaît pour “non-dénonciation de crime terroriste”. Si les trois prévenus ne sont pas jugés par une cour d’assises spécialement composée comme ce fut le cas pour Abdelkader Merah, le frère du “tueur au scooter” en novembre dernier, des mesures de sécurité se sont quand même imposées.
“La sécurité est le point central de l’organisation”, note une source judiciaire.
La présidente du tribunal et ses assesseurs ont réclamé des mesures de protection. Des forces de l’ordre seront déployées à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle d’audience.
Source : BFMTV 23 Janvier 2018
13 novembre : une « call-girl » en contact avec les terroristes et la police
INFO PANAMZA. Le jour des attentats, une mystérieuse “Bruxelloise” avait communiqué avec la police fédérale belge et les terroristes du Bataclan. Révélations.
Le 15.03.2016 à 23h18
“Circulez, y’a rien à voir!” : tel est, en substance, le message adressé par les enquêteurs français et belges à propos d’une certaine “Mademoiselle C”, déjà évoquée –le 8 mars– sur Panamza :
Détail à souligner : un mystérieux couple, suspecté d’avoir été lié aux terroristes, était présent ce soir-là, aux abords de la rue de Montreuil.
Selon Le Parisien, ils ont été interrogés par la police avant d’être finalement relâchés. Le motif : le portable de “Mademoiselle C” (qui était elle-même en relation avec une connaissance de Jawad Bendaoud, le logeur de Saint-Denis) a systématiquement “borné” à proximité des lieux des attentats. Interrogés, le couple -dont le femme venait de Belgique- a prétendu s’être donné rendez-vous à Nation avant de s’acheminer avenue Philippe-Auguste, deux endroits extrêmement proches du Comptoir Voltaire.
Le Parisien, aligné sur la version policière, affirme d’ailleurs qu’ils se sont rejoints à Nation car il s’agirait d’un “quartier branché” : quiconque connaît l’Est parisien sait que Nation n’a pourtant jamais constitué un lieu de prédilection pour faire la fête, contrairement aux zones voisines Bastille et Oberkampf.
Le 20 décembre, Le Parisien avait déjà fait état de ce mystère, ajoutant que l’utilisatrice de ce numéro n’avait pas alors “pu être identifiée”.
Deux mois plus tard, après audition des suspects, l’affaire était bouclée selon la totalité de la presse française : il s’agirait d’une “pure coïncïdence” comme le résume Le Point.
Revirement troublant. Onze jours après les attentats, dans sa conférence de presse du 24 novembre, le Procureur de Paris était pourtant péremptoire en affirmant catégoriquement, à propos de cette ligne téléphonique, qu’elle était “utilisée par les terroristes”.
Pour comprendre la signification d’une telle déclaration, alors sybilline, il faut se référer à une enquête de Paris Match, publiée le 30 décembre. Son auteur, dénommé Alfred de Montesquiou et lauréat du prix Albert-Londres, fut le seul journaliste à rapporter publiquement un détail qui passa alors inaperçu. Extrait:
C’est à ce jour l’un des grands mystères de l’enquête : qui sont ces intervenants belges qui se croisent au fil des jours ?
Au moins trois numéros de téléphone ont servi de liaison pendant les attentats ou juste après. L’un d’eux intrigue particulièrement les services de renseignement. L’analyse d’un téléphone Samsung blanc retrouvé dans une poubelle près du Bataclan a en effet révélé un plan très détaillé de la salle de concert, mais aussi un texto, émis à 21 h 42, juste avant le début de l’attaque : « On est partis, on commence. » Le destinataire de ce sinistre message est un numéro belge, situé à Molenbeek, cette commune de Bruxelles d’où provient un grand nombre des tueurs et qui a servi de centre logistique.
Mais ce téléphone est aussi en lien avec un autre appareil, localisé près de Charleroi. Son propriétaire a quitté la Belgique le soir des attentats pour se rendre à Paris. On le retrouve à Saint-Denis, près du Stade de France, puis dans les XVIIIe et XIe arrondissements juste au moment des tueries. Les bornes-relais révèlent qu’il est resté près du boulevard Barbès jusqu’au 15 novembre, avant de retourner en Belgique sans être identifié.
Noir sur blanc, Paris Match révéla incidemment que le Samsung retrouvé près du Bataclan était “en lien” avec le téléphone de celle qui sera -plus tard- présentée comme une “call-girl” surnommée “Mademoiselle C”.
Cet élément d’information fut étrangement passé sous silence par Le Figaro et Le Monde dans leurs synthèses de l’enquête policière, publiées respectivement les 28 et 31 décembre. Les quotidiens se sont contentés, à propos du Samsung, d’indiquer qu’il avait eu “25 échanges” avec un numéro situé en Belgique et ouvert au nom de Salah Abdeslam. Aucune mention fut rapportée au sujet de son lien avec le téléphone itinérant qui avait systématiquement “borné” près des attentats.
Et ce n’est pas tout.
Le smartphone de “Mademoiselle C” -considérée initialement comme la possesseuse d’une “ligne utilisée par les terroristes” et finalement disculpée dans la plus grande opacité- a été non seulement en contact avec l’équipe terroriste du Bataclan (le 13 novembre) ainsi qu’avec une connaissance de Jawad Bendaoud (dix jours plus tôt) mais également avec la police fédérale belge, quelques heures avant les attentats.
Extrait d’un article du Parisien, en date du 29 février, qui rapporte -sans rechigner- la version policière de cette étrange connexion…policière :
L’examen attentif des appels passés et reçus sur la ligne de la jeune femme pour la journée du 13 novembre livre un détail surprenant.
Alors qu’à 13 h 58 elle se trouve encore à son domicile, elle reçoit un appel d’un numéro belge. La conversation dure précisément une minute et vingt-sept secondes. Ce numéro a, depuis, été identifié par les enquêteurs antiterroristes. Il appartient… à la police fédérale belge, plus précisément à l’antenne de Marcinelle, près de Charleroi !
Pourquoi un tel appel, à quelques heures de son départ vers Paris ? Il s’agirait en fait d’une affaire d’ordre privé. Selon une source proche de l’enquête, un employé administratif en poste dans ce commissariat cherchait à la joindre pour la revoir. « Il l’avait rencontrée dans un train et avait été séduit par elle, sans que l’on sache s’il avait connaissance de sa qualité », assure cette même source.
Le 1er mars, au lendemain de cette nouvelle info -édulcorée- du Parisien, un média belge a cherché à interviewer “Mademoiselle C”, sans succès. Cette “Bruxelloise” leur a fait savoir qu’elle souhaitait “ne pas répondre” à leurs questions.
Détail à souligner : le 13 novembre, cette inconnue était partie “près de Charleroi” (selon Paris Match), lieu où se trouve également l’antenne policière de Marcinelle qui l’avait contacté en début d’après-midi. Or, la ville de Charleroi (située à une soixantaine de kilomètres au sud de Bruxelles) avait servi de planque à Abdelhamid Abaaoud, présenté comme l’organisateur logistique des attentats. De plus, la voiture Seat Leon -utilisée par le “commando des terrasses”– a été filmée à Charleroi durant une majeure partie de la journée du 12 novembre.
Résumons : une “Bruxelloise” -qui veut demeurer secrète- a été initialement soupçonnée par les autorités françaises d’avoir été impliquée dans les attentats du 13 novembre. Le motif : son smartphone -qui avait systématiquement “borné” près des attentats- était aussi “en lien” direct avec les terroristes du Bataclan ainsi qu’une personne non identifiée de Belgique, elle-même en contact -dix jours plus tôt- avec Jawad Bendaoud. En dépit de ce lourd faisceau d’indices, elle sera curieusement relâchée après son audition policière, de même que l’homme qu’elle avait rejoint sur Paris. Quant à l’individu qui l’avait appelé depuis une antenne (située près d’une planque terroriste) de la police fédérale belge, il ne s’agirait que du coup de coeur d’un simple employé administratif “séduit par elle” selon une “source” non identifiée.
Dernier élément à mettre aujourd’hui en lumière : l’information relative au Samsung retrouvé dans une poubelle près du Bataclan provient de Mediapart, sous la plume de Fabrice Arfi.
Arfi?
Le 1er octobre, Panamza avait déjà évoqué cette figure surencensée du journalisme dit d’investigation.
FABRICE ARFI, LE “JOURNALISTE D’INVESTIGATION” QUI DONNE RAISON À CAROLINE FOUREST.
Mercredi 30 septembre, les éditions Calmann-Lévy ont publié un recueil collectif intitulé “Informer n’est pas un délit” et co-supervisé par Fabrice Arfi, journaliste de Mediapart.
Le thème de l’ouvrage selon son éditeur : «Un livre de journalistes chaque jour en lutte pour informer les citoyens».
La conclusion de l’ouvrage fustige notamment de prétendus et obscurs «théoriciens de la conspiration qui n’ont jamais rencontré autant d’échos dans la jeunesse et qui s’appuient sur l’opacité pour dessiner des chimères qui peuvent accoucher du pire».
Une dénonciation du “conspirationnisme” à géométrie variable : rappelons ici que le site Mediapart et l’émission Cash Investigation (représentée dans le livre par Paul Moreira et Élise Lucet) ont souvent eux-mêmes présenté des machinations secrètes ou des collusions occultes dans le monde politique et économique (affaires Bettencourt, Karachi, Kadhafi, etc).
Pourvu que leurs enquêtes n’accablent pas le Crif, les États-Unis ou Israël, mais plutôt le Kazakhstan ou le marché des téléphones portables.Rappel : co-superviseur de l’ouvrage, Fabrice Arfi est ce journaliste qui accepta une interview par Caroline Fourest -en février 2013, sur France 5- pour réfuter avec elle l’éventuelle implication du Mossad dans les attentats du 11-Septembre, allant jusqu’à prononcer cette contre-vérité selon laquelle il n’y avait ni «fait» ni «document» pour étayer cette piste d’investigation {http://panamza.com/aqf; http://panamza.com/aqg}.
Formé par Edwy Plenel, lui-même réputé proche des milieux policiers, Fabrice Arfi n’a pas souligné -ni dans son papier daté du 17 novembre, ni ultérieurement- la connexion de cet étrange Samsung avec le téléphone itinérant de la “Bruxelloise”. À l’instar de ses confrères de la presse écrite et audiovisuelle, Mediapart continue de valider la version officielle des attentats du 13 novembre. Mieux encore : l’affaire du SMS du Samsung lui a donné l’occasion d’y contribuer puisque cet élément sera ensuite repris par le Procureur de Paris sans jamais être discuté sur le fond, à savoir les trois interrogations qu’il soulève :
* Pourquoi transporter jusqu’au Bataclan un téléphone comportant toutes les données nécessaires pour remonter progressivement la filière jusqu’aux complices de Molenbeek?
* Qu’est devenu le second téléphone aperçu par un homme ayant observé les terroristes deux heures auparavant?
* Pourquoi jeter un téléphone pour ensuite demander ceux des otages du Bataclan afin de pouvoir contacter les médias?
HICHAM HAMZA
Source : Panamza 15 mars 2016