Le ministère russe des Affaires étrangères a dressé une liste de 14 questions concernant l’affaire Skripal, dont certaines visent à savoir pourquoi les autorités britanniques ont décidé d’associer la France à l’enquête.
La diplomatie russe a publié sur son site une liste de 14 questions que Moscou a adressée à Londres, en lien avec l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury.
- Pourquoi la Russie se voit-elle refuser le droit d’accès consulaire à deux citoyens russes qui ont été blessés sur le territoire britannique ?
- Quels antidotes spécifiques – et sous quelle forme – ont-ils été administrés aux victimes ? Comment ces antidotes se sont-ils retrouvés en la possession des médecins britanniques sur les lieux ?
- Pour quels motifs la France a-t-elle été associée à la coopération technique, dans l’enquête sur l’incident dans lequel des citoyens russes ont été blessés?
- Le Royaume-Uni a-t-il informé l’OIAC [l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, ndlr] de l’implication de la France dans l’enquête sur Salisbury ?
- Qu’est-ce que la France a à voir dans un incident implquant deux citoyens russes au Royaume-Uni ?
- Quelles règles de la législation procédurale du Royaume-Uni permettent d’associer un État étranger à une enquête interne ?
- Quelles preuves ont été transmises à la France, pour qu’elle les étudie et mène sa propre enquête ?
- Des spécialistes français ont-ils participé à l’échantillonnage du matériel biologique de Sergeï Skripal et de Ioulia Skripal ?
- Des spécialistes français ont-ils étudié des échantillons du matériel biologique de Sergeï Skripal et de Ioulia Skripal, et dans quels laboratoires ces études ont-elles été menées ?
- Le Royaume-Uni dispose-t-il des éléments de l’enquête française ?
- Les résultats de l’enquête française ont-ils été transmis au secrétariat technique de l’OIAC ?
- Sur la base de quels signes « l’origine russe » de la substance utilisée à Salisbury a-t-elle été établie ?
- Le Royaume-Uni dispose-t-il d’échantillons de contrôle de l’agent de guerre chimique que les représentants britanniques appellent « Novitchok » ?
- Le Royaume-Uni a-t-il développé des échantillons de l’agent de guerre toxique de type Novitchok (selon une terminologie britannique) ou ses analogues ?
Source : https://fr.sputniknews.com/international/2018033110357427…
Moscou adresse 10 questions à Paris concernant l’affaire Skripal
Sputnik International.fr – 31 mars 2018
Le ministère russe des Affaires étrangères a publié une liste de 10 questions adressées à Paris dans le cadre de l’affaire Skripal « fabriquée» par le Royaume-Uni contre la Russie ».
L’ambassade de Russie à Paris a envoyé au ministère français des Affaires étrangères une note comprenant 10 questions concernant l’affaire Skripal.
- Pour quel motif la France a-t-elle été appelée à accorder une assistance technique, dans l’enquête du Royaume-Uni sur l’incident à Salisbury ?
- Est-ce que la France a envoyé une note officielle à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques concernant sa participation ou coopération technique dans l’enquête sur l’incident à Salisbury ?
- Quelles preuves a transmis le Royaume-Uni à la France dans le cadre de l’assistance technique accordée ?
- Des spécialistes français ont-ils participé à l’échantillonnage du matériel biologique de Sergueï Skripal et de Ioulia Skripal ?
- Des spécialistes français ont-ils étudié des échantillons du matériel biologique de Sergueï Skripal et e Ioulia Skripal, et dans quels laboratoires ces études ont-elles été menées ?
- Sur la base de quels signes les spécialistes français ont-ils établi l’utilisation de l’agent toxique de combat de type Novitchok (selon la terminologie britannique) ou de ses analogues ?
- De quelle expertise dispose la France dans le domaine de l’étude des agents toxiques de combat de ce type ou de ses analogues ?
- Sur la base de quels signes (marqueurs) les spécialistes français ont-ils établi « l’origine russe » de la substance utilisée à Salisbury ?
- La France dispose-t-elle d’échantillons de contrôle de l’agent toxique de combat Novitchok (selon la terminologie britannique) ou de ses analogues ?
- Des échantillons de l’agent toxique de combat de ce type ou de ses analogues ont-ils été développés en France et, si oui, à quelles fins ?
Plus tôt, Moscou avait formulé une liste de 14 questions concernant l’affaire Skripal dont certaines visent à savoir pourquoi les autorités britanniques ont décidé d’associer la France à l’enquête.
Source : https://fr.sputniknews.com/international/2018033110357427…
Un empoisonnement pour raison d’État
Aline de Diéguez – 1er avril 2018 et ce n’est pas un poisson !
Le 4 mars 2018, au milieu de l’après-midi, Sergueî et Yulia Skripal auraient été découverts inconscients sur un banc public de la petite ville de Salisbury.
Dans l’heure qui a suivi, les Anglais connaissaient l’identité des victimes et le diagnostic : les Skripal avaient été intoxiqués par inhalation d’un gaz militaire 5 à 10 fois plus létal que d’autres agents connus, comme le gaz sarin et le VX. Le nom de ce produit redoutable était révélé : novitchok. Par miracle, ils avaient sous le coude un contre-poison, puisque les Skripal étaient toujours vivants un mois plus tard.
Le novitchok ne pouvait être que russe et la Russie était la main vengeresse qui avait attenté ouvertement à la vie de son ancien espion et à celle sa fille pour faire bonne mesure, et cela par pure vengeance… mais aussi en faisant preuve d’une sidérale stupidité, puisqu’elle signait son crime au grand jour. Il ne manquait que le passeport du criminel responsable du forfait et son numéro de portable.
On comprend que ce scénario digne des pieds nickelés ait laissé le Président de la République française sceptique, si bien que le 5 mars, Emmanuel Macron demandait, par la voix de son porte-parole Benjamin Griveaux, la prudence : il convenait, disait-il, d’attendre l’issue de l’enquête avant de proférer des accusations. Voilà qui était sage.
Or, quelques heures plus tard, le 6 mars 2018 au matin, patatras, le Président déclarait urbi et orbi qu’il soutenait « nos amis anglais », lesquels venaient de subir sur leur sol une attaque sauvage et inadmissible avec un gaz redoutable, probablement d’origine russe et que la Russie était probablement coupable.
Étrangement, aucun organe de presse n’a interrogé le Président sur ce brutal revirement et ne s’en est même étonné. Et pourtant, ce changement de pied intervenu durant la nuit est capital pour la compréhension de la suite des événements .
Je passe sur les différents complots des membres de l’OTAN tant en Europe qu’aux USA. Une majorité remarquable des vassaux a confirmé la révélation médicale fulgurante des autorités d’outre-Manche. Mme May et ses ministres n’ont pu retenir une joie débordante et des cris de triomphe. La horde de colonisés de l’OTAN a alors accouché d’une kyrielle de décisions d’expulsions de diplomates russes à partir de nombreux pays européens ainsi que de l’ex-Commonwealth, pompeusement auto-dénommés « communauté internationale » alors qu’ils ne représentent qu’un dixième de la population mondiale.
Entre temps, le 20 mars, Emmanuel Macron, toujours premier de classe et désireux d’en faire plus que ses voisins, avait concocté sa petite punition personnelle supplémentaire. Bien qu’il ait traîné durant trois heures dans les travées du salon du livre, il a jugé judicieux de boycotter le stand de la Russie, pourtant pays invité d’honneur du salon. Il a cru habile d’humilier la Russie en humiliant les écrivains qui avaient honoré la France par leur présence, ainsi que Mme Soljenitsyne. A ses yeux, la « solidarité avec nos amis britanniques » était plus importante qu’une manifestation de l’indépendance et de la souveraineté culturelle de la France .
Et voilà le fin mot de l’affaire. Depuis le début de la mise en scène de la comédie anglaise, nous découvrons que la France et ses dirigeants en étaient partie prenante. Depuis un mois, les Français s’étaient bien gardés de le révéler.
Qu’y avait-il à cacher ?
En effet, le 31 mars à 21h40, le site Sputnik publiait une nouvelle qui aurait dû faire l’effet d’une bombe : la Russie posait à la France dix questions sur les motifs et les conditions de son implication et de sa collaboration zélée à l’affinage du montage de « l’affaire Skripal » et lui demandait de clarifier son rôle dans le peaufinement du trucage qui était en train de se mettre en place.
Or, cette nouvelle est tombée dans un silence total de tous les médias de l’OTAN : et pourtant, la découverte de la solidarité de la France avec « nos amis anglais » et le silence qui a entouré cette collaboration n’est pas un événement anodin . Elle donne son sens au virage à 180° effectué le 6 mars par le Président Macron. Les Français apprécieront la cachotterie de leur Président et son implication dans une affaire qui ne devrait pas concerner notre pays.
Question ? Que s’est-il passé entre le 5 et le 6 mars 2018 entre la France et l’Angleterre, entre Emmanuel Macron et un mystérieux informateur qui aurait suffisamment influencé son jugement pour le faire changer de pied ?
Si l’on en croit sa réaction le 5 mars, le Président semblait tout ignorer du montage anglais. Mais y aurait-il eu des complicités en dehors de la Présidence ? M. Macron aurait-il été ensuite l’objet d’amicales suggestions afin de tenter de manipuler une enquête au sujet d’un attentat finalement raté puisque Mlle Skripal est ressuscitée. S’il faut en croire les Anglais, le père serait toujours en péril de mort. Mais personne n’a vu ni l’un ni l’autre et une cousine en Russie, désireuse de rendre visite à ses parents malades en Angleterre, et dont les services secrets anglais n’avaient pas prévu l’existence, se voit refuser un visa pour l’instant.
Pour tenter de donner un sens au revirement brutal du Président de la République dans cette affaire tordue, le lien qui vient immédiatement à l’esprit entre Emmanuel Macron et l’Angleterre est la banque. Or, la banque, c’est la City et la City, c’est Rothschild . Là où il y a Rothschild, il y a domination financière de la City et de Wall Street.
Ce qui voudrait dire que l’attaque contre la Russie a quelque chose à voir avec la tentative de la Russie et de la Chine de se libérer de la tutelle du dollar. Ce que n’ont pas réussi des petits États dirigés par Kadhafi, par Saddam Hussein et aujourd’hui par Nicolas Maduro, afin d’échapper à la tenaille de la finance anglo-saxonne et au règne de la City, l’alliance de la Chine et de la Russie est en passe de le réaliser. Voilà qui est insupportable et qui mérite la diabolisation hystérique du pays jugé le plus faible du duo, faute de pouvoir utiliser impunément la « diplomatie » des tomahawks.
La Chine inspire encore une crainte salutaire à l’OTAN, haro donc sur la Russie jugée plus vulnérable.
On comprend mieux a posteriori que Vladimir Poutine ait tenu à démontrer aux va-t-en guerre irresponsables ce qu’il leur en coûterait en cas d’acte dément. La dissuasion est la meilleure défense.
Il ne s’agit donc pas d’une simple vengeance pour n’avoir pas réussi à déstabiliser Assad avec une attaque chimique comme le pense Strategika, ou la volonté de pourrir le mondial de football, comme le craint Mme Zakharova. Cela n’empêche pas l’une et l’autre hypothèse, mais elles sont trop restreintes. L’actuelle attaque violente contre la Russie est plus fondamentale.
C’est en réalité une guerre à mort contre l’alliance russo-chinoise et leur volonté de créer un circuit monétaire indépendant du dollar, ce qui signera à terme, sa mort. Et la présence d’Emmanuel Macron, l’ancien « Rothschild boy » dans l’affaire est le chaînon manquant de l’explication.
Pour l’instant, la Chine leur semble un trop gros morceau. Mais elle se montre ouvertement solidaire de la Russie. Voilà qui explique l’article furieux et inhabituel du journal quasi officiel du parti communiste chinois Global Times dont fait état Alexandre Mercouris dans le site The Duran, article qui exprime un soutien officiel total et sans faille de la Chine à la Russie, victime d’une agression masquée de la finance internationale.
La Chine a ouvert lundi dernier le marché à terme du pétrole brut. L’accueil du marché a été, dès le premier jour, enthousiaste, ce qui a eu pour effet de donner un coup de pouce considérable à la valeur du Yuan sur le marché international.
Bonjour le petroyuan.
Or, la Russie est le principal fournisseur de la Chine.
Au revoir le petrodollar !
Cela méritait bien de tenter le tout pour le tout de la comédie de Salisbury.
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/inter…
À lire si on ne les connaît pas :
http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos…
http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos…
http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos…
Mais tout cela, bien sûr, est lié
Massacre à Gaza : Israël teste de nouveaux gaz sur les Palestiniens
Gilles Munier –France-Irak actualités – 31 Mars 2018
Au moins 16 manifestants palestiniens de la bande de Gaza ont été tués hier – Journée de la terre – par l’armée israélienne postée de l’autre côté de la « barrière de sécurité – frontière ». Le Croissant-Rouge a recensé plus d’un millier de blessés – 1416 aux dernières nouvelles – frappés pour la plupart par des balles d’acier recouvertes de caoutchouc. Et ce n’est pas fini, car les Gazaouis manifesteront aujourd’hui et dans les jours à venir. Le mouvement de protestation – estimé à plusieurs dizaines de milliers de personnes – est prévu pour durer six semaines. Soutenus par le Hamas, les participants réclament le « droit au retour » des réfugiés expulsés manu militari de leur domicile, il y a 70 ans, lors de la création d’Israël, et exigent la levée du blocus de la bande de Gaza.
Snipers israéliens postés face aux manifestants
Pour disperser la foule, l’armée israélienne tire aussi à balles réelles et utilise des drones qui pulvérisent des gaz lacrymogènes au-dessus des manifestants.
Une étude récente publiée par l’Université de Californie fait le point sur la nature de ces gaz qui peuvent être mortels :
Extraits de “Is Israel testing new types of tear gas in Bethlehem?” par Ryan Rodrick Beiler*
Une étude conduite par l’Université de Californie et publiée par le Centre des Droits de l’Homme de cette université note l’usage fréquent et indiscriminé de bombes de gaz lacrymogène contre les Palestiniens …(…)… Les membres de l’équipe de chercheurs, après avoir été témoins de ces tirs, ont conclu que cet usage n’est pas limité aux protestations ou auteurs potentiels de violence, comme les enfants lançant des pierres. « Il est quelque fois dangereux de sortir du centre quand le gaz est dans l’air ».
Gaz Mortel
L’Université de Californie définit le gaz lacrymogène comme un terme général pour désigner les produits irritants le composant, pour contrôler une foule et note que, ces dernières années, de nouvelles formes de gaz ont été développées, beaucoup plus puissantes. Le type de produit auquel Israël a recours n’est pas précisé et les informations fournies par les résidents font qu’ils doivent être exposés à des formes puissantes …(…)…
Le rapport indique que l’usage de gaz lacrymogène et autres irritants chimiques sont interdits comme arme de guerre par la Convention sur les Armes Chimiques de 1992 mais « pas dans un but civil aussi longtemps que le type et les quantités se conforment aux buts recherchés ». Il conclut que l’usage fait par Israël est en total contradiction avec les procédures internationales sur l’usage classique.
Le gaz lacrymogène est mortel et cela a été prouvé en de maintes occasions particulièrement par moi lors de l’enterrement, en avril 2004, de Noha Kamish dont la mort résulte de la décharge de gaz lacrymogène par les fenêtres de sa maison.
Des gaz produits aux Etats-Unis
Les résidents disent que des événements ordinaires comme des anniversaires d’enfants ou des pique-niques familiaux sont perturbés par des tirs de gaz, parfois prises en vidéo. « Les soldats tirent quand ils s’ennuyent, quand ils veulent aller au « clash » ou quand ils veulent entrer dans le camp ou quand ils veulent s’amuser. »
…(…)… comme toutes les armes utilisées par les militaires israéliens, ce gaz est une production américaine. La marque du fabricant, Combined Systems, de Jameston en Pennsylvanie, apparaît en clair sur les déchets aissés par les soldats…(…)…
Source d’origine : The Electronic Intifada (3/1/18)
Traduction et Synthèse: Xavière Jardez
Source : http://www.france-irak-actualite.com/2018/03/massacre-a-g…
Source : Les Grosses Orchades 1er Avril 2018