Le président Barack Obama a assuré à la chancelière allemande Angela Merkel que les Etats-Unis ne surveillaient pas ses communications, a déclaré mercredi la Maison Blanche, réagissant à une mise en cause du gouvernement allemand.
Le président Barack Obama a assuré à la chancelière allemande Angela Merkel que les Etats-Unis ne surveillaient pas ses communications, a déclaré mercredi la Maison Blanche, réagissant à une mise en cause du gouvernement allemand.
Le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, a indiqué que M. Obama et Mme Merkel avaient parlé au téléphone mercredi. Lors de cette conversation, le président a assuré à la chancelière que les Etats-Unis ne surveillent pas, et ne surveilleront pas les communications de la chancelière, a-t-il précisé.
Les temps utilisés par M. Carney laissent toutefois ouverte la possibilité qu’une telle surveillance ait pu avoir lieu dans le passé.
Plus tôt à Berlin, la chancellerie avait révélé que le gouvernement fédéral a obtenu des informations affirmant que le téléphone portable de la chancelière pourrait être surveillé par les services américains, et confirmé une conversation téléphonique entre M. Obama et Mme Merkel, à l’initiative de cette dernière.
Elle a clairement affirmé que si de telles pratiques étaient confirmées, elle les désapprouverait catégoriquement et les considérerait comme totalement inacceptables, a ajouté la chancellerie.
M. Carney a assuré que les Etats-Unis accordent une grande importance à la coopération avec l’Allemagne sur un ensemble de questions de sécurité mutuelles.
Les mises en cause de Berlin sont intervenues au surlendemain de révélations du journal Le Monde sur la surveillance de données en France par l’agence de renseignement NSA, qui ont provoqué des protestations de Paris.
De son côté, le Mexique a annoncé mardi qu’il allait mener une enquête exhaustive sur les activités d’espionnage prêtées aux Etats-Unis.
Dimanche, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel révélait que la NSA avait espionné les courriels de l’ex-président mexicain Calderon à partir de mai 2010 et systématiquement et pendant des années le gouvernement mexicain.
Le mois dernier, la présidente brésilienne Dilma Rousseff avait renoncé à une visite d’Etat aux Etats-Unis, à la suite de révélations sur la surveillance présumée de ses communications par la NSA.
Les Etats-Unis sont en train d’examiner la façon dont nous obtenons des données, a ajouté M. Carney, en affirmant que M. Obama et Mme Merkel s’étaient entendus sur la nécessité d’intensifier la coopération entre nos services de renseignement, dans le but de protéger la sécurité des deux pays.
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Source: AFP