La Russie va livrer du gaz naturel liquéfié (GNL) aux États-Unis rapporte le quotidien Kommersant. La raison de cet accord est la forte hausse du prix de l’essence sur la côte est des États-Unis.
Un méthanier appartenant à la compagnie française d’énergie Engie transporte actuellement du GNL depuis le port britannique de l’île de Grain vers un terminal américain, Everett, situé près de Boston.
Le gaz expédié provient de l’usine de GNL russe de Yamal, selon le journal. Le pétrolier doit arriver aux États-Unis le 22 janvier.
Comme le rapporte le journal, l’accord a été signé en raison de la hausse du prix de l’essence – à un prix sans précédent de 6 300 $ pour mille mètres cubes – sur la côte est des États-Unis. Les conditions météorologiques extrêmes, en particulier une tempête de neige, ont entraîné la hausse des prix.
Les sanctions américaines à l’encontre du secteur énergétique russe n’interdisent pas directement aux États-Unis de s’approvisionner auprès de Moscou en GNL. Toutefois, Washington a souligné à plusieurs reprises qu’il souhaitait évincer la Russie en tant que principal fournisseur de gaz de l’Europe et a imposé des sanctions qui entravent le financement des projets de Gazprom avec Bruxelles.
Commentaire : Eh bien, ce n’est pas une fleur. Les sanctions américaines interdisent ou empêchent les AUTRES PAYS d’acheter du gaz russe !
Le pétrolier a été chargé dans le port britannique juste après l’arrivée du pétrolier russe Christophe-de-Margerie au Royaume-Uni en décembre avec le premier chargement de GNL russe.
Commentaire : …forçant aussi les Britanniques à rompre les sanctions qu’ils ont eux aussi signées. Quel groupe d’anglo-américains libérals-cosmopolitains débiles.
En décembre, la Russie a ouvert une usine de GNL dans la région nord du pays, Yamal. Le pétrolier brise-glace porte le nom de l’ancien PDG de Total, Christophe de Margerie, décédé dans un accident d’avion en Russie.
Commentaire : Oui et dans des circonstances vraiment suspicieuses.
Le pétrolier peut transporter jusqu’ à 173 000 mètres cubes de GNL. La Russie prévoit de construire 15 pétroliers de cette taille.
D’un coût de 27 milliards de dollars, l’usine aura trois lignes de production et une capacité totale de 16,5 millions de tonnes de GNL par an. Près de 96 % de la production de l’usine GNL de Yamal LNG a déjà fait l’objet d’un contrat.
Le projet est une joint-venture entre NOVATEK (50,1 %), Total (20 %), CNPC (20 %) et le Fonds de la Route de la Soie (9,9 %).
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