Le responsable des cérémonies du ministère de l’Intérieur risque la révocation, selon “Le Parisien”.
Depuis plus de dix ans, il est celui qui veille à l’organisation et au bon déroulement des cérémonies protocolaires du ministère de l’Intérieur. Sarkozy, Alliot-Marie, Hortefeux, Guéant, Valls… Le brigadier-chef Philippe D. les a tous servis. Mais aujourd’hui, ce policier risque la révocation, après la découverte sur internet de vidéos dans lesquelles il s’adonne à des pratiques sexuelles extrêmes, révèle Le Parisien (article payant), jeudi 10 octobre.
Des pratiques scatophiles
Selon le quotidien, ce fonctionnaire, “considéré jusque-là comme exemplaire”, s’est en effet adonné à des pratiques scatophiles, dans des scènes filmées et diffusées sur internet. Une activité incompatible avec le code de déontologie de sa profession, qui précise que “le fonctionnaire de police ne se départit de sa dignité en aucune circonstance”.
Dès le mois de juillet, face aux rumeurs, Philippe D. avait été convoqué par son chef de service, mais avait fait valoir que “les allégations dont il était l’objet relevaient strictement de sa vie privée”, selon le porte-parole du ministère. Le brigadier-chef s’était finalement vu retirer toutes “les missions en uniforme lors des évènements protocolaires”. Mais les choses se sont aggravées en début de semaine. Selon Le Parisien, plusieurs vidéos illustrant ses pratiques ont été transmises au ministère. Ces scènes étaient diffusées sur un site internet payant. Plusieurs d’entre elles ont été tournées dans les égouts de Berlin, et “Philippe D. y apparaît en bonne place”.
Des propos racistes
En outre, un policier qui le connaît, cité par le quotidien, affirme que “souvent, en petit comité, il tenait des propos racistes. Par exemple, en montrant l’une de ses médailles et en disant qu’il avait ‘tué du bougnoule’ pour l’avoir”.
Originaire de la région de Lens (Pas-de-Calais), et chevalier de l’ordre national du mérite depuis 2004, Philippe D. a été entendu mercredi par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre d’une enquête administrative. Il risque aujourd’hui la révocation.
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Source(s): Par Francetv info le 10.10.2013 / Le Parisien
cet homme ne tue pas , cet homme ne viole pas ,cet homme n’agresse personne …. laissez le tranquille… et occupez -vous des criminels qui détériorent la vie des honnêtes gens !