Les dernières informations, nuit agitée entre rumeurs, infos non vérifiables, et tensions…

Nuit agitée entre rumeurs, infos non vérifiables, et tensions…
– Le réseau NBC croit savoir que les premières frappes pourraient avoir lieu jeudi matin de très bonne heure.
– D'après plusieurs témoins sur place, des américains auraient été remarqués dans le ciel de Damas.
– Selon Al Arabya, Bachar al-Assad se serait réfugié en .

Voici à présent la chronologie des événements plus fiables, officiels et sourcés de ces dernières heures :

10h32 – Le représentant de la à l' accuse les rebelles d'avoir utilisé l'arme chimique pour provoquer une intervention militaire étrangère. “Beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse”, a affirmé l'ambassadeur Bachar al-Jaafari dans une interview avec la chaîne officielle syrienne al-Ikhbariya, reprise par l'agence officielle Sana.
Selon lui, ces données prouvent également que les “groupes armés ont utilisé des armes chimiques dans le but d'entraîner une intervention militaire étrangère et une agression contre la ”. Les Occidentaux et la “ont permis aux groupes terroristes de créer un laboratoire pour fabriquer des armes chimiques sur le territoire turc avec des matières fournies par la , l' et le (…) et de faire entrer ces armes chimiques en Syrie pour les utiliser”.

10h22 – Si le bombardement du palais présidentiel est exclu, les occidentaux pourraient en revanche viser une résidence de Bachar el-Assad dans son fief de Lattaquieh, affirme un diplomate occidentale interrogé au journaliste du Figaro Georges Malbrunot. “Il s'agit d'affaiblir Assad pour l'amener en position de faiblesse à la conférence de Genève”, précise le diplomate.
Des frappes contre les djihadistes liés à la mouvance al-Qaida ne sont pas non plus à exclure. “Sinon, cette opération militaire ne va faire que renforcer les islamistes les plus radicaux”, ajoute cette source proche du dossier.

10h00 – Le président français s'entretiendra aujourd'hui à Paris avec le président de la Coalition nationale syrienne (opposition), Ahmad al-Assi al-Jarba.
Il sera reçu pour faire le point sur la situation en Syrie alors que la communauté internationale se mobilise pour examiner les ripostes à l'attaque à l'arme chimique perpétrée par le régime de Bachar al-Assad, a-t-on précisé dans l'entourage du président français.
Hier, le chef de l'Etat français avait fait part sans autres précisions dans un discours de étrangère de sa décision d'accroître le soutien militaire à la Coalition nationale syrienne.
Ahmad al-Assi al-Jarba, élu à la tête de la Coalition le 6 juillet, avait déjà été reçu fin juillet par à l'Elysée.
La France s'est déclarée prête à agir militairement en Syrie aux côtés des alliés pour punir le président Bachar al-Assad, accusé d'avoir gazé des innocents avec des armes chimiques, une décision devant être prise dans les prochains jours.
Une attaque chimique présumée, attribuée par Paris au régime syrien, a fait des centaines de morts le 21 août dans la banlieue de Damas.

9h37 – Un groupe lié à al-Qaïda lance la menace d'un «volcan de vengeance» contre le gouvernement syrien et des cibles militaires en représailles à l'attaque chimique, rapporte Reuters.

9h13 – Les enquêteurs de l' se sont dirigés vers un des sites de l'attaque chimique présumée imputée au régime syrien, après avoir suspendu hier leur mission pour des raisons de sécurité, a constaté un photographe de l'AFP.
Le photographe a vu les inspecteurs, qui sont basés à Damas, partir à bord d'un convoi de six voitures de l'ONU. On ignore vers quel site ils se dirigeaient.
La responsable de l'ONU pour le désarmement Angela Kane et le chef suédois des enquêteurs Aake Sellström ont salué les inspecteurs à l'entrée de l'hôtel.
Selon le journaliste du Figaro, Georges Malbrunot, les États-Unis ont déjà averti les enquêteurs d'une attaque imminente. “Des responsables américains ont fait passer le message à l'ONU qu'il valait mieux que les inspecteurs sur place ne prolongent pas leur mission”, affirme ainsi une source diplomatique occidentale, proche du dossier.

8h21 – Le chef de la diplomatie russe a averti qu'une solution militaire en Syrie déstabiliserait le pays et le , a indiqué mercredi dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Lors d'une conversation téléphonique mardi avec l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU, Lakhdar Brahimi, a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas d'alternative à une solution politico-diplomatique en Syrie, en remarquant que les tentatives de solution militaire ne mèneraient qu'à une déstabilisation supplémentaire de la situation dans le pays et la région.

7h45 – Le Premier ministre britannique et le président américain ont discuté de la crise syrienne au téléphone. Ils n'ont aucun doute sur la responsabilité du régime d'Assad dans une attaque chimique, a indiqué Downing Street.
Les deux dirigeants ont convenu que toutes les informations disponibles confirment qu'une attaque chimique a eu lieu (…). Et ils ont tous les deux convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du régime d'Assad, le président syrien, selon un communiqué du bureau de M. Cameron.

5h12 – Le Foreign Policy Magazine rapporte que le renseignement américain a intercepté une communication qui prouve que les forces syriennes auraient utilisé un gaz neurotoxique utilisé dans l'attentat survenu à Damas mercredi dernier. Le journal affirme que, après l'attaque, un fonctionnaire du ministère syrien de la Défense a échangé des coups de fil avec un chef de l'unité des armes chimiques, en lui réclamant des réponses au sujet d'une attaque chimique. Selon le magazine, ce serait la preuve qui rend les États-Unis et ses alliés certains que les troupes de Bachar Al-Assad sont responsables.

2h34 – Une énorme explosion a été entendue à moins d'un kilomètre de la résidence présidentielle, à Damas. Aucune information sur de possibles victimes pour l'instant. (Médias locaux)

1h42 – Les autorités jordaniennes auraient commencé à évacuer les habitants des zones frontalières avec la Syrie.

0h16 – Un groupe de cyber-pirates soutenant le régime de Bachar al-Assad a paralysé en partie dans la nuit de mardi à mercredi la plateforme internet du New York Times.
Le site est resté inaccessible plusieurs heures. «Nous travaillons pour remettre le site du New York Times pleinement en service», a assuré tôt ce mercredi Eileen Murphy, une porte-parole du quotidien américain. Le réseau social a également subi des attaques.
Selon le chercheur américain spécialisé dans la sécurité informatique Matt Johansen, pas de doute, c'est l'«Armée électronique syrienne» (SAE) qui est derrière le bug. Ce groupe syrien a déjà attaqué les systèmes informatiques de plusieurs médias.

23h32 – Le président vénézuélien a averti que l'intervention militaire en Syrie pourrait conduire à une « guerre désastreuse » et remis en cause la responsabilité du gouvernement syrien pour l'attaque chimique présumée. «Nous sommes sur le point de début d'une guerre ouverte contre la Syrie. Nous n'allons pas abandonner le peuple syrien “, a t-il dit.

21h58 – La diplomatie russe a indiqué que M. Lavrov avait, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain John Kerry, rejeté les arguments de ce dernier selon lesquels le gouvernement syrien serait derrière l'attaque aux armes chimiques.
Lors de cette discussion, M. Kerry a exposé des opinions prétendument fondées sur des informations de sources fiables, selon lesquelles la responsabilité des incidents au cours desquels ont probablement été utilisées des armes chimiques reposait sur le gouvernement syrien.
M. Lavrov a rejeté cette vision des choses, en exposant les arguments de la partie russe, a indiqué le communiqué.
Moscou est toujours particulièrement préoccupé par la ligne dangereuse et qui semble déjà évidente de plusieurs pays visant à torpiller consciemment les prémices d'un règlement politico-diplomatique du conflit, a-t-il ajouté.
L'attaque chimique présumée du 21 août près de la capitale syrienne, qui a causé la mort de plusieurs centaines de personnes, a aggravé les divisions russo-occidentales sur le conflit syrien.
Les Occidentaux ont accusé le régime syrien alors que la estime que ce sont des rebelles qui ont utilisé des armes chimiques pour discréditer le gouvernement.

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Sources : AFP, REUTERS, SANA, RT, Foreign Policy Magazine, Le Figaro et Wikistrike / - – FM

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