Le paradoxal soutien de la fausse gauche française à Hugo Chavez

Disons-le d’emblée, une partie de la «gauche» européiste et impérialiste française veut faire d’Hugo Chavez sa figure de proue, sa nouvelle estampe pour T-shirt d’antifas casseurs de nationalistes. Il est donc important de démontrer à ces stérilisateurs de figures révolutionnaires – ils ont neutralisé la figure du Che et veulent maintenant faire de même avec Chavez – que bien loin de leur appartenir, Hugo Chavez défendait des valeurs et des idées diamétralement opposées aux leurs et donc hautement révolutionnaires, y compris si elles se répandaient en France !

Il y aurait, selon cette « gauche » maastrichtienne récupératrice de révolutionnaires latino-américains, deux nationalismes : d’un côté le « bon nationalisme », celui d’Hugo Chavez par exemple, et de l’autre le « mauvais nationalisme », celui que les français ne peuvent manifester sans se faire accuser de fascisme par tout le système médiatico-politique néo-féodal, fausse gauche en tête, Mélenchon en pointe. L’argument massue recyclé en permanence par ces culpabilisateurs professionnels est que nous, français patriotes, serions des impérialistes-nés et que cet impérialisme serait en quelque sorte gravé à tout jamais dans nos gènes. Par conséquent, pour eux, notre amour pour notre pays serait forcément raciste et prendrait nécessairement la forme de missionnaires armés, prêts à en découdre avec le monde entier.

Ce raisonnement ultra simpliste et insultant envers le peuple de France, il faut le détruire définitivement en affirmant que c’est au contraire parce que les français ne ressentent plus la France dans leur chair, dans leurs « tripes », comme aimait à le dire Hugo Chavez, que celle-ci se trouve aujourd’hui à genoux devant l’Empire, soumise à la volonté de nos élites apatrides et utilisée dans leurs funestes desseins.

Que ferait un Hugo Chavez en France ?

Bien loin de cracher sur notre pays, sur notre histoire, il rappellerait certainement que le passé colonial de la France a été imposé par les élites françaises à un peuple qui en a plus souffert que profité. N’est-ce pas d’ailleurs exactement ce qui s’est passé pour la Libye, sous nos yeux, en 2012 ? Notre oligarchie apatride n’a t-elle pas utilisé la puissance militaire de la France, contre notre gré à tous, et dans son seul intérêt ? Qui parmi nous pouvait empêcher cette guerre ? Qui parmi nous en a profité ? Personne ! Et pourtant, nos descendants, s’ils raisonnent comme notre extrême gauche française anti-nations, imputeront cette guerre à la France, c’est à dire à nous tous, et proclameront en se fourvoyant : « Regarde ce que la France a fait en 2012 à la Libye, pourquoi me battrais-je pour ce pays de colons ? Sus au nationalisme français, responsable de tous les maux de la Terre ! ». À ces générations futures, moi, contemporain de cette guerre, je veux leur dire que ce n’est pas le peuple de France qui a pillé la Libye, mais bien une élite apatride agissant en notre nom mais totalement hors de notre contrôle ! Et ce qui est vrai aujourd’hui, l’était encore plus hier !

Donc non, un Hugo Chavez français, j’en ai l’intime conviction, bien loin d’enfoncer la France plus bas qu’elle ne l’est déjà, s’emploierait à éclairer les moindres recoins de notre histoire souvent glorieuse et émancipatrice, à relever nos héros savamment diabolisés, et ce dans l’unique but de nous unir, quelles que soient nos origines et nos croyances, autour d’un amour commun et viscéral pour notre pays. D’ailleurs, ne reprenait-il pas à son compte, jusque dans les derniers mois de sa vie, les propos du « grand général de Gaulle », lui-même étrillé par ceux-là mêmes qui prétendent aujourd’hui représenter les idées d’Hugo Chavez en France ?

Je vais vous répéter une phrase du général De Gaulle : « Je n’imagine pas la France autrement que grande », moi je vous le dit aussi : je n’imagine pas le Venezuela autrement que grand ! ».

D’ailleurs, pourquoi n’y aurait-il que la république franc-maçonne de Mélenchon qui serait universelle et imposable au monde entier, y compris à coups de bombes ? Pourquoi le nationalisme émancipateur d’un Hugo Chavez, d’un Thomas Sankara, d’un Gamal Abdel Nasser, lui, ne serait pas universel ? Moi je dis que raisonner comme ceci relève du racisme envers ces peuples du sud et qu’il est la marque d’un sentiment de supériorité, tapi dans le cœur de cette fausse gauche française, complice depuis toujours de l’impérialisme.

Français, n’écoutez pas ces mondialistes, diabolisateurs de patriotes : parce qu’on ne se bat bien que pour les choses qu’on aime, il est de notre devoir de reprendre à notre compte le nationalisme pacifique d’Hugo Chavez, de relever le drapeau français contre nos élites anti-patries, qui sont les mêmes ennemis que dû affronter Chavez toute sa vie. Car bien sûr, comme au Venezuela, nos maîtres ne veulent pas que nous aimions notre patrie, de peur qu’on veuille se battre pour la sauver et lui rendre sa dignité ! Il est donc de notre devoir de français d’entonner après Chavez ce chant de victoire et de libération, hautement universel et révolutionnaire :

Patrie ! Patrie ! Ma chère patrie ! Mon Ciel t’appartient, mon soleil est tien.
Ma patrie ! Tienne est ma vie, tienne est mon âme, mon amour t’appartient ! ».

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Sources: Vincent Lapierre, de la page Facebook “Hugo Chavez, la page de réinformation” / Relayé par le site Diktacratie

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