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La vaccination contre le papillomavirus fait débat

Six ans après son arrivée dans les cabinets médicaux, le vaccin contre le papillomavirus, qui cible certains responsables du du col de l’utérus, a toujours autant de mal à s’imposer. Moins de 30% des jeunes femmes ont finalement accepté cette vaccination, mais trois quarts d’entre elles n’ont pas reçus la totalité des injections recommandées par les autorités sanitaires, soit trois piqûres dans un délai de six mois.

C’est la pertinence d’une en trois doses qui, aujourd’hui, est remise en question. Un essai mené par l’institut américain de recherche sur le et publié en octobre 2013 évoque la possibilité qu’une seule dose puisse suffire pour protéger des infections.

Le vaccin serait-il plus efficace que prévu ?

Pour ce qui est de la réaction immunitaire provoquée par la vaccination, les vaccins semblent donner de meilleurs résultats qu’attendus. D’ici quelques mois, les recommandations pourraient donc passer à deux injections au lieu des trois actuelles.

La firme pharmaceutique Glaxo Smith Kline, qui commercialise l’un des deux vaccins autorisés, vient  de déposer un dossier auprès de l’agence européenne du médicament pour passer de trois à deux doses.

Une critiquée

Des inquiétudes demeurent sur la dangerosité du vaccin, même si, sur ce point précis, le programme de pharmaco-vigilance renforcé ne fait pas remonter de données inquiétantes. Certes, depuis la mise sur le marché des vaccins, des cas de maladies auto-immunes sont bien apparus de manières concomitantes à une vaccination. Ces faits inquiètent légitimement les jeunes filles et leurs parents, mais, avec le recul un lien de causes à effets n’est pas clairement établi.

Le débat sur les effets indésirables

La ne dispense pas d’un suivi gynécologique régulier. Même vaccinée, une femme devra s’astreindre à un dépistage régulier chez son gynécologue. Comme cela est, d’ailleurs, écrit noir sur blanc dans les recommandations du Haut Conseil de la Publique.

La protection vaccinale reste chère, avec un coût d’environ 120 euros par injection- remboursée à 65% par l’assurance maladie, mieux vaut avoir une bonne assurance complémentaire avant de faire vacciner sa fille !

Comment les autorités sanitaires comptent-elles réagir ?

Avec 30% des jeunes filles vaccinées, les experts de publique ont déjà choisi de faire évoluer leurs recommandations en septembre 2012. Désormais la est recommandée dès l’âge de 11 ans et jusqu’à 15 ans. La est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été exposées aux papillomavirus et les autorités sanitaires espèrent ainsi toucher de très jeunes filles, qui n’échappent pas encore aux consultations de routine chez le pédiatre ou chez le médecin de famille.

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Source: France Info / Relayé par

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