Humiliations, brûlures… La justice confirme les actes de cruauté de l’armée britannique en Irak

A Londres, la Haute cour de Justice a confirmé que l’armée britannique avait infligé des traitements inhumains à des civils irakiens en 2003. Le verdict tombe plus de 14 ans après les faits alors que la Cour pénale internationale commence à bouger.

La Haute cour de Justice britannique a rendu son jugement ce 14 décembre 2017 : lors de l’invasion de l’Irak aux côtés des troupes américaines en 2003, l’armée du Royaume-Uni s’est rendue coupable de traitements inhumains et cruels à l’encontre de civils, d’après des informations rapportées par The Guardian.

Le ministère britannique de la Défense a ainsi, selon la Haute cour de Justice, violé les conventions de Genève, qui ont pour objectif d’encadrer autant que possible les opérations de guerre et de protéger civils et prisonniers. En 2003, selon la haute juridiction, les forces armées britanniques ont en outre détenus des civils dans des conditions contraires au Human Rights Act, une loi votée par le Parlement britannique en 1998.https://twitter.com/RTenfrancais/status/892344671661424642/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Finternational%2F46545-guerre-irak-justice-anglaise-juge-armee-actes-cruaute-2003%3Futm_source%3Dbrowser%26utm_medium%3Daplication_chrome%26utm_campaign%3Dchrome

 

La justice a conclu que les soldats britanniques avaient, notamment, «infligé de la douleur de manière gratuite» à des détenus irakiens et en avaient «humilié pour s’amuser». Deux pécheurs irakiens détenus en mer, par exemple, ont été contraints de se mettre nus, avant de subir des humiliations d’ordre sexuel. L’un d’eux a été brûlé au niveau de la fesse au moyen d’une cigarette.

Lire aussi : Afghanistan : la CPI veut enquêter sur les crimes commis par la CIA, les forces US et les taliban

Tortures et mauvais traitements selon le procureur de la CPI

Le verdict de la Haute cour de Justice tombe alors que la Cour pénale internationale (CPI) enquête de son côté sur les agissements du Royaume-Uni en Irak en 2003. Son procureur général, Fatou Bensouda, avait déclaré le 4 décembre dernier qu’il y avait une «base raisonnable» pour croire que des soldats britanniques avaient commis des crimes de guerre après l’invasion américaine.

Pourtant, en 2006, son prédécesseur, Luis Moreno-Ocampo, avait refusé d’ouvrir une enquête, invoquant l’insuffisance de preuves. En 2014, une enquête avait finalement été ouverte sur la foi d’avocats et de groupes de défense des droits de l’Homme qui affirmaient qu’au moins 1 071 détenus irakiens avaient été torturés et maltraités entre mars 2003 et décembre 2008 et que les soldats britanniques avaient commis quelque 52 meurtres illégaux sur des personnes en détention provisoire, durant la même période.

Le criminel de guerre Tony Blair : « Il est encore possible d’arrêter le Brexit »

 

Décidément rien n’arrête ce criminel de guerre. Après avoir, en bon laquais des USA, massacré le peuple irakien, cet agent de la CIA, assumé, piétine des deux pieds le suffrage british. Ainsi, il insulte la mémoire de ses victimes irakiennes qu’il a bombardées et massacrées pour justement leur importer la démocratie qu’il nie aujourd’hui chez lui, dans son propre pays !

Voici donc une énième preuve que ces gens sont des voyous, des crapules qui n’hésitent devant aucune félonie, aucune trahison puisqu’ils ne font qu’obéir à leurs maîtres, les banksters de la City.


L’ancien premier ministre britannique, de passage à Paris, analyse l’avancée des négociations entre Londres et Bruxelles.

Il plaide pour un maintien du Royaume-Uni dans une Union européenne réformée.

Au printemps dernier, vous avez annoncé que vous alliez « remettre les mains dans le cambouis », à propos du Brexit. Quelle forme prend ce nouvel engagement ?

Tony BLAIR. – Je vais être aussi actif que possible sur cet enjeu que je prends très à cœur. Mon pays a le droit de changer d’avis, je veux me battre pour ça. À mesure que le coût et la difficulté de la sortie de l’Union européenne apparaissent plus clairement, que des nouveaux faits sont rendus publics, il est fort probable que le sentiment des citoyens à l’égard du Brexit change. Lorsque les négociations (avec Bruxelles, NDLR) seront terminées, quel que que soit l’accord obtenu par le gouvernement, nous devons exiger d’avoir notre mot à dire dessus.

Vous évoquez des « nouveaux faits ». À quoi faites-vous allusion ?

Par exemple, l’un des arguments forts de la campagne des pro-Brexit était qu’il y aurait bien plus d’argent pour le système de santé, en quittant l’Europe. Il est clair à présent qu’il y aura une facture salée pour le Brexit et qu’il y aura moins d’argent pour la santé.

Les gens commencent aussi à se rendre compte que sortir du marché unique et de l’union douanière va être extrêmement douloureux. C’est revenir sur quarante ans d’intégration et de libéralisation. Au passage, le marché […]

Blair et Bush seront-ils jugés en tant que criminel de guerre ?

 

Sources : RT / Le Libre Penseur / Le Figaro

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