Après des jours pendant lesquels le Tribunal Suprême Électoral du Honduras a gardé le silence lorsque l’avantage du candidat de l’opposition Salvador Nasralla paraissait irréversible, l’inversion suspecte de la tendance des résultats a provoqué des protestations massives dans les rues le 20 novembre dernier. La réponse des autorités a été la répression, qui a causé des douzaines de blessés et quatorze morts.
Plusieurs médias ainsi que des citoyens ont dénoncé la violence policière
Les forces de l’ordre ont tenté d’utiliser des gaz lacrymogènes et des canons à eau afin de contrôler les manifestants.
Le 30 novembre et le 1er décembre, des confrontations avec la police et des pillages de boutiques ont également été constatés. Le candidat de l’opposition Salvador Nasralla a dénoncé la présence d’éléments infiltrés ayant pour objectif de semer le chaos.
Le 1er décembre, le gouvernement a décrété l’état de siège et la suspension des droits constitutionnels pendant 10 jours. Mais les manifestations se poursuivent ainsi que la répression qui va avec, et on dénombre déjà à l’heure actuelle au moins 14 morts selon certaines sources.
Dossier sur la répression au Honduras actualisé selon l’évolution des événéments sur place.
Pour aller plus loin, lisez aussi cette analyse, ainsi que la récente interview du candidat Salvador Nasralla à France 24.
Source : TeleSur, RT et d’autres sources citoyennes / Investigaction