Europe : je me demande quelle image pourrait bien les réveiller !

Le 25 mai prochain, après les élections municipales, ça va être le tour des européennes. Chic : ils vont nous inonder de leurs spots de propagande officielle congelés dans les frigos de Bruxelles sur leurs thèmes favoris : “l’Europe a empêché les guerres”, ou “l’Europe a arrêté le retour de la bête immonde du fascisme”, ou “l’Europe du progrès qui a interdit le travail des enfants dans les mines!” etc… Rien de bien nouveau en somme : vive Bruxelles et sa belle bureaucratie !

Un constat d’échec dramatique

Ce qui me frappe dans cette affaire, c’est l’incapacité tragique des hommes politiques à voir que l’Europe qu’ils ont construite est en ruine et que ce qu’ils essayent de nous vendre est un échec retentissant. Hier soir, j’écoutais sur France-Inter (donc pas exactement une radio anti-européenne) une émission en direct de Lisbonne intitulée “Tous des européens”. Et ce qui était totalement sidérant c’était que les journalistes dressaient, sans réserve, un tableau apocalyptique et accablant de la situation au Portugal … Très loin de la descritption idylique de la splendide Europe bureaucratique de Bruxelles, en marche vers des lendemains qui chantent et un futur radieux – celle pour laquelle ils nous appellent à voter le 25 mai.

Un Premier ministre qui dit à ses jeunes: “quittez le pays” !

En gros, tous les témoignages des Portugais interrogées convergaient vers le même constat terrible d’un gâchis effrayant. L’europe a apporté la crise, les jeunes n’ont pas d’avenir et doivent partir, le pays s’enfonce dans la précarité, les bas salaires, la pauvreté… Les étudiants n’ont qu’un choix angoissant : se révolter ou émigrer. Pour eux, c’est simple : il n’y a plus de travail en vue, ils n’ont plus d’avenir, ils leur faut quitter le pays.

En 2012 déjà, vous vous en souvenez, la crise frappait à tel point que le Premier ministre Portugais lui même, Pedro Passos Coelho, avait appelé ses compatriotes à quitter le pays et à s’expatrier pour chercher du travail ailleurs. Énorme tout de même, et pas exactement la preuve du succès ! Plus 120.000 Portugais avaient alors choisi le chemin de l’émigration. Dans ce pays de la grande, vieille et belle Europe, plus d’un jeune sur trois est au chômage. Bravo les eurocrates et les experts financiers de Bruxelles. Quand elle aura perdu tous ses “triples A”, la France — par la voix de son Premier ministre — appellera sans doute également ses jeunes à s’en aller, à fuir le pays pour trouver un emploi ailleurs : en centrafrique, au mali ? On ne sait pas encore où ils nous diront d’aller…

Réglementer les ampoules d’abord, les chômeurs on verra après !

Un crise économique et sociale : voilà ce qu’aura apporté l’Europe au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie, à la Grèce, à l’Irlande, à la France. Voilà le magnifique bilan de tous ces bureaucrates de Bruxelles qui, avec une incroyable arrogance, continuent à nous expliquer qu’ils ont raison, que leur Europe est une réussite éblouissante, l’euro une chance inouïe qui aura apporté croissance, emplois, prospérité ! Pour tous ceux qui ont connu la prospérité de la “vieille Europe” d’avant la bureaucratie infernale de Bruxelles, il n’y a pas photo !

Bon, je suis un peu injuste et on ne peut pas vraiment en vouloir à la Commission européenne ni à Manuel Barroso : ils se sont en effet occupés des choses urgentes et essentielles : interdire les fromages au lait cru par exemple et — surtout — nous imposer des ampoules électriques réduisant les émissions de CO2 produites. Je vous dis : les fondations indispensables pour construire un futur radieux sur des bases solides. Les ampoules d’abord, les chômeurs on verra après !

Mais quand ouvriront-ils les yeux ?

Sincèrement, ils ne voient pas ce qui se passe ? Ils n’entendent pas ce que j’entends en écoutant simplement à la radio une émission banale de France-Inter ?

Ils ne voient pas que tous les pays européens étaient prospères et qu’en quelques années seulement, ils les auront plongés dans la crise et la détresse ?

Et ils ne voient pas que c’est la démocratie elle-même qui est désormais en danger dans tous ces pays ruinés ? Ils ne voient pas que c’est la détresse des peuples qui fera monter le facisme ? Quand comprendront-ils ? Quand la misère fera descendre des millions de gens dans les rue de Lisbonne, de Rome, de Paris, de Madrid ?

Vraiment, je l’avoue : je n’arrive pas à comprendre l’aveuglement insensé de nos dirigeants et des [ir]responsables européens. Leur autisme est pour moi totalement incompréhensible. En Europe, en France, partout, les mêmes dirigeants — totalement coupés des réalités — appliquent les mêmes politiques keynésiennes insensées, les mêmes recettes bureaucratiques et Étatiques, la même mauvaise allocation des ressources, bref les mêmes recettes qui ruinent les économies et les peuples. Évidemment ça ne marche pas. Et c’est même eux qui le disent : la semaine dernière, la Commission européenne a publié son analyse de la situation économique dans l’eurozone : sur 17 pays européens, 14 souffrent de déséquilibres graves. C’est donc un splendide succès pour cette Zone euro magnifique et cette Europe florissante dont ils nous promettaient tous qu’elle allait nous assurer la croissance, le bonheur et la félicité…

Heureusement il y a de l’espoir !

Il y a en effet, dans les centres-villes de toutes les grandes les capitales européennes, plein de places, genre Maïdan, où les gens plongés dans la misère et la détresse iront bientôt se réunir en masse. Quand on a, rien qu’en France, 6 millions de gens qui pointent à Pôle emploi, les rassemblements ne seront pas difficiles à organiser. Les journalistes appelleront ça les “printemps de la révolte” ou les “automnes des émeutes” ou “hivers insurrectionnels” — peu importe le nom, mais ça viendra — forcément puisque les eurocrates refusent de voir, d’entendre et de comprendre. Il suffit d’attendre…
 

– Ça n’empêche pas Manuel Barroso de dormir !

– Régis Debray : “il n’échappe plus à personne que c’est lamentable !”

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Source(s) : Switchie5 / Par Confettis, le 08.03.2014

1 réflexion sur “Europe : je me demande quelle image pourrait bien les réveiller !”

  1. Ne comprennent pas ceux qui ne veulent pas admettre la réalité… 
    Il est aisé de s’apercevoir que la construction Européenne n’est que l’établissement du 4ème Reich qu’impose, de nouveau, l’oligarchie financière dont la religion est le satanisme, la culture, la destruction des peuples, des citoyens, des nations.
    Ce que je ne comprends pas, personnellement, c’est comment certains peuvent être à ce point aveugle alors que tous les faits sont présents pour établir un constat, simple, clair et précis. Ce que je ne comprends pas également, c’est comment la majorité des personnes, s’impliquant pour ouvrir les yeux de leurs concitoyens, continue d’user – et d’abuser, même – du discours politiquement correct alors que nous avons affaire à des meurtriers en puissance. Oblabla n’est pas un président mais un dictateur. Hollande n’est pas un président mais une serpillière, Fourest n’est pas une journaliste mais une collabo, BHL n’est pas un philosophe mais une pourriture d’agent sioniste au service de la Bête, Barroso n’est pas un “Monsieur” mais une ordure, etc. 
    Peut-être qu’à force de rester “poli” avec des “personnes” qui nous insultes perpétuellement, avec de grands sourires, cela va de soi, est-il naturel que le réveil soit lent, si ce n’est très lent. Utiliser des mots crus afin de dénoncer les véritables ennemis de l’humanité servirait davantage celle-ci, aujourd’hui, plutôt que nous en venions, un jour – et nous y allons tous droit (à écouter, surtout la fin, http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/74538918/269089992/ sachant que sarkonazi à fait voter une loi permettant à des snipers d’être juchés sur les toits pendants les manifestations…) – à devoir utiliser le langage des armes afin de nous débarrasser de ces nazis en puissance, dont hitler, s’il en fut le précurseur – non l’inventeur -, n’était, en comparaison de ceux d’aujourd’hui, qu’un enfant polisson.
    Le langage ne nous à pas été donné pour être seulement poli ( policer, polissage etc.) mais bien pour être, également, malpoli lorsqu’il s’agit de défendre les valeurs de l’humanité, avec elles, l’ensemble de la Vie. Si la S.S défilait aujourd’hui dans Paris, comme elle défile aujourd’hui à Kiev, nous ne dirions plus, “ce sont des enfants de putain” mais ” ce sont des soldats fort peu convenables…” Le respect que nous devons à chacun ne doit pas être un don pour tous, mais un acte de reconnaissance envers ceux qui le mérite, par leurs actes et leurs vocations à défendre les valeurs de la Vie, de toutes vies. Pour les autres, il existe un vocabulaire fort riche ou, éventuellement, des cartouches puisque ceux-ci, n’hésiterons pas à s’en servir lorsque leur 4ème Reich s’éffondrera…  

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