En Islande, 6 voitures du constructeur chinois Geely testent un carburant, du méthanol, produit à partir de rejets de CO2 et avec de l’électricité issue de la géothermie (issue de l’activité volcanique).
Vulcanol, c’est le nom du carburant méthanol de synthèse, actuellement testé en Islande par le constructeur chinois Geely. Six Emgrand 7 du constructeur ont été mises à la disposition de la société islandaise CRI (Carbon Recycling International). Celle-ci « fabrique » du méthanol CH3OH à base de CO2 récupéré de l’énergie thermique et en utilisant de l’électricité géothermique pour produire de l’hydrogène par électrolyse. L’activité volcanique de l’île atlantique assurant aux habitants une source d’énergie, la géothermie, très écologique et abondante.
Alcool de synthèse
Geely, actionnaire de CRI, étudie cette solution pour réduire les émissions de CO2 de ses véhicules. Ainsi, les moteurs 4-cylindres 1.8 l des berlines ont un bilan moyen de 46 g CO2/km. Ce sont des véhicules bifuel car elles ont encore besoin d’essence, notamment au démarrage par grand froid. Le méthanol synthétique permet en plus de réduire les émissions de CO2 fossile. De plus, en l’absence de soufre, le méthanol synthétique n’émet moins de particules fines. Enfin, le résultat de la flotte chinoise en Islande serait meilleur encore avec de l’essence synthétique.
Sources : Moniteur Automobile / Le Point /