Cyril Hanouna, l’animateur audiovisuel qui se plaint d’avoir des “fins de mois difficiles”, a parrainé une levée de fonds communautaires partiellement expédiés à des associations israéliennes.
Depuis 48 heures, il est la risée des réseaux sociaux.
Cyril Hanouna, animateur sur Direct 8 (Touche pas à mon poste) et Europe 1 (Les pieds dans le plat), a fait connaître au Journal du Dimanche ses “fins de mois difficiles” en dépit de son salaire mirobolant.
Je gagne 25.000 euros par mois. Ça peut paraître beaucoup, mais par rapport à d’autres animateurs, c’est très peu. L’émission génère vraiment de la pub. À la fin du mois, il ne me reste pas grand-chose. Pourtant, rien d’extraordinaire : je joue au tennis, je ne pars qu’une fois par an en vacances et j’achète peu de fringues.
Mon seul caprice, c’est les voitures. Le reste part dans les impôts, l’appartement près d’Europe 1 où j’ai une quotidienne et les nounous. Mais je suis heureux, je m’éclate. Mon père se demande encore quand je vais trouver un vrai travail.
Malgré sa tentative de désamorcement de la polémique, l’homme continue, ce lundi après-midi, d’être brocardé dans les commentaires en ligne. La soirée à venir devrait lui donner l’opportunité de se changer les idées et même, pourquoi pas, de pallier à ses difficultés financières : Cyril Hanouna est l’un des 13 parrains de la “Grande Soirée de la Tsédaka” qui aura lieu au Palais des Congrès.
L’objectif affiché: répondre aux besoins de la frange précaire de la communauté juive en levant des fonds destinés aux associations sociales et caritatives. En 2012, 200 000 personnes de confession juive auraient ainsi bénéficié de l’opération. Cette campagne annuelle est organisée par l’Appel unifié juif de France, un organe (relevant du Fonds social juif unifié, reconnu d’utilité publique) désireux de laisser “une empreinte bénéfique et durable sur la société juive en France et en Israël”. Quant au mot “tsédaka”, il a un sens bien spécifique selon l’écrivain David Saada:
Ce terme n’a pas vraiment d’équivalent en français. On le traduit souvent faute de mieux,par charité, mais il s’agit là d’une approximation qui ne permet pas de comprendre la signification profonde de la tsedaka. Charité vient du latin caritas, qui veut dire “tendresse”. La charité est un acte de bonté vis-à-vis du prochain. Celui qui est charitable montre qu’il est un être généreux et vertueux. La tsedaka vient du terme tsedek signifiant justice.
La tsedaka n’exclut pas la tendresse, au contraire, mais le concept ne met pas l’accent sur la plus ou moins grande bonté naturelle des individus.
C’est une obligation indépendante des sentiments que l’on peut avoir vis-à-vis d’autrui.Le geste de donner la tsedaka relève davantage de la justice, ou de la justesse,que de l’amour.C’est pourquoi ce geste s’impose comme une mitsva, un commandement, parfaitement codifié,auquel nul ne peut se dérober.
Cette campagne, à peine démarrée, nous revenons vers vous, car la situation s’est gravement détériorée en Israël et votre aide est, là aussi, indispensable. Dans le contexte actuel, nous n’avons pas le droit d’ignorer la souffrance des Israéliens qui subissent l’assaut des roquettes. C’est pourquoi, nous vous demandons de relever un double défi : celui de répondre aux besoins de la communauté juive de France et celui d’être aux côtés de nos frères israéliens.
Afin de vaincre sur ces deux fronts, nous vous invitons à augmenter exceptionnellement de 30%, votre don à l’Appel national pour la tsédaka. Nous vous proposons de soutenir des milliers d’enfants résidant dans le Sud d’Israël, à Ashdod, Ashkelon, Sdérot, Netivot, Sha’ar HaNeguev, Ofakim, etc. en leur permettant d’échapper à « l’enfer » de leur quotidien. Des éducateurs et des psychologues prennent en charge ces enfants et leur proposent, loin de leur lieu d’habitation, des activités ludiques et thérapeutiques. Près de 155 000 enfants et jeunes sont concernés. La situation sur le terrain évoluant à chaque instant, nous adapterons notre aide en fonction des besoins les plus urgents.
Votre aide précieuse constitue la véritable force du peuple juif, Am E’had …
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Enfant des Lilas et ancien vendeur de marrons à la Bastille, l’homme (qui fut présenté par Éric Besson, ancien ministre chargé de l’Immigration, comme un modèle de réussite parmi les Français originaires de Tunisie) est également un soutien méconnu de l’association (au bord de la faillite) Ni putes ni soumises, une “cause qui [lui] tient à coeur”. Il avait “produit” leur gala en 2011. Reste à savoir si la connaissance d’un tel engagement, outre celui en faveur de la cause sioniste, sera susceptible d’écorner sa popularité auprès des nombreux citoyens-téléspectateurs-auditeurs révoltés par la double stigmatisation (anti-banlieues & islamophobe) de NPNS et par le suprémacisme colonial de l’État d’Israël.
Mise à jour du 07.08.2014: comme l’avait souligné Panamza, Cyril Hanouna avait également dénigré le chroniqueur Aymeric Caron au lendemain -précisément- de la critique formulée par le chroniqueur de Laurent Ruquier à l’encontre de l’armée israélienne.
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Source : Panamza / Par Hicham Hamza, le 07.08.2014
FDP de sioniste ..va te faire enculés avec ton peuple d assassins d’enfants palestiniens … voleur de terre..je pourrais faire une liste de tous les crimes que ton peuple à commi