Code du travail, impôts : Pierre Gattaz trouve encore que Macron ne va « pas assez loin »

Alors qu'il est établi que le premier budget d' favorise surtout les riches, et qu'il répond à plusieurs vieilles exigences du Medef, le président du syndicat patronal Pierre Gattaz s'est encore montré plus gourmand ce mardi 23 janvier sur 1.

Jamais content, le Gattaz. Invité ce mardi 23 janvier de la matinale d' 1 au lendemain de l'opération séduction de grands patrons étrangers par au château de Versailles, le président du Medef a salué avec son sens particulier de l'enthousiasme la menée par l'exécutif depuis huit mois…

Pourtant, comme l'admet d'emblée Pierre Gattaz, la sociale et économique d'Emmanuel Macron est taillée sur mesure pour le Medef. “Il y a des réformes importantes qui sont en train de se mettre en place, sur le code du travail – important ce qui a été fait en automne -, sur la , énumère le patron des patrons, en référence aux ordonnances qui ont réformé le code du travail ainsi qu'aux mesures fiscales favorisant les ultra-riches, notamment la suppression d'une majeure partie de l'impôt sur la fortune (ISF). “La confiance est revenue, et la confiance c'est 50% du business”, se réjouit le patron.

“Ces réformes ne vont pas assez loin d'une façon générale”

Ce lundi encore, Emmanuel Macron a annoncé rien de moins qu'une exonération de cotisations retraites pendants trois ans pour les cadres revenant en France, dans le but d'attirer les hautes salaires. Des “bonnes mesures”, a encore salué Pierre Gattaz sur Europe 1, estimant que “c ‘est très important (…), il faut qu'il y ait plus d'entrepreneurs du monde entier qui viennent en France”.

Las, le patron du Medef, en bon capitaliste, n'en a jamais assez. Et de tempérer le satisfecit adressé à Emmanuel Macron : “Même si ces réformes ne vont pas assez loin d'une façon générale, mais au moins elles vont dans le bons sens”. Inénarrable Pierre Gattaz, qui, six mois après l'annonce par en 2014 de dizaines de milliards d'euros de cadeaux aux entreprises via son “pacte de responsabilité” , déclarait déjà… “on attend toujours des mesures concrètes” pour créer le million d'emplois qu'il promettait à l'époque sur son fameux pin's. Confirmant, sans cesse, qu'accéder aux exigences du Medef, c'est remplir le tonneau des Danaïdes.

Par Thomas Vampouille

 

Sources : Europe1Marianne /

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