Ces réseaux pédophiles qui attirent les politiques : Depuis quelques jours, il est à nouveau question du millionnaire pédophile Jeffrey Epstein, avec ce détail piquant qu’il trimballait régulièrement Bill Clinton dans ses virées à travers le monde en Boeing privé. On a aussi vu cette histoire de réseau pédophile à la maison blanche… En juin 2013, l’ambassadeur US en Belgique, Howard Gutman, quittait ses fonctions après avoir été accusé par le New York Post d’avoir eu des relations sexuelles tarifées avec des prostituées mineures. Il a nié, pourtant il a dégagé et n’a pas poursuivi le New York Post, mais il n’a pas été poursuivi, ni aux USA, ni en Belgique. Enfin, bref, il semble que les abus d’enfants soient un ticket d’entrée sur la scène politique internationale.
On va revenir sur quelques cas éloquents, qu’il faudrait, à mon avis, considérer non comme l’exception, mais comme la règle dans ce milieu. Pour la simple raison que la cooptation des élites se fait par le vice dans la plupart des cas, d’après ce que l’on peut constater. Si un DSK a pu arriver là où il en est, c’est bien parce qu’on sait comment lui faire plaisir, et qu’il est ensuite facile de demander quelques « services ».
L’affaire de l’ambassadeur pédophile
Gutman était en poste à Bruxelles depuis 2009. Nommé par Obama, ce sioniste avait fait une brillante carrière de conseiller politique des Démocrates, depuis Al Gore. Il avait déjà été assistant du directeur du FBI, spécialiste de la contre-intelligence. Accessoirement, il est un des gros donateurs du parti Républicain. Il a donné 500.000$ à Obama puis a été nommé ambassadeur, ce qui s’appelle acheter une fonction, exactement comme au Moyen-Age.
Et puis en juin 2013, un article accuse ledit Gutman d’avoir eu recours à des prostituées, y compris mineures et donc non consentantes.
Un wistleblower a lâché l’affaire : Aurelia Fedenisn, ex enquêtrice du Département d’État US, a dénoncé l’étouffement de plusieurs affaires à caractère sexuel (recours à des prostituées) par Hillary Clinton[1].
Huit affaires concernant de hauts responsables du Département d’État (les affaires étrangères US) seraient ainsi passées à la trappe. L’enquête concernant Gutman aurait quant à elle été stoppée en 2011 sur ordre du sous secrétaire d’État Patrick Kennedy, si bien que Gutman a pu rester en poste.
Accessoirement, il est intéressant de noter que les US ont envoyé un pédophile comme représentant dans un pays qui est un paradis à pédos, dirigé par un premier ministre pédophile et un roi (qui a abdiqué un mois après ce scandale, d’ailleurs) également pédophile.
En Belgique, il a fallu deux jours pour apprendre qu’aucune enquête n’a été ouverte concernant Gutman. Pourtant, on sait qu’il se séparait régulièrement de ses gardes du corps pour solliciter des prostituées et des enfants. Il semble en effet qu’au sein de l’ambassade US, tout le monde le sait.
Quant à Fedenisn, elle a été victime de harcèlement quand elle a dévoilé l’affaire. Le cabinet de son avocat a été victime d’un cambriolage : trois ordinateurs ont été volés mais aucun objet de valeur.
Apparemment, le recours à des prostitué(e)s est endémique au Département d’État.
Mais, il n’y a pas qu’au département d’État qu’on apprécie de recours aux prostituées, mineures ou majeures.
Récemment, un autre scandale a été étouffé. On connaît le milliardaire et lobbyiste Jack Abramoff, qui a installé un réseau de pédophilie et de trafic d’enfants au large de l’Indonésie, dans l’île de Saïpan qui sont sous contrôle US. Cette île est une zone de non droit total, où tous les trafics sont florissants, et cela grâce à un lobbying acharné d’Abramoff pour que les choses restent ainsi malgré moult scandales.
Abramoff est l’un des membres fondateurs de l’International Freedom Foundation, un groupe anti communiste qui finance des types comme Henry Kissinger pour répandre la « démocratie » made in USA partout dans le monde. On peut considérer qu’il s’agit d’une antenne de la CIA.
En 2006, Abramoff a été envoyé en taule quelques mois pour fraude fiscale et tentative de corruption.
En 1985, on le retrouve derrière Citizens for America, un groupe anti communiste mis en place par Reagan pour financer les Contras au Nicaragua.
Abramoff et un député dénommé Randy Cunningham[2]avaient mis en place un réseau pédophile au plus près de la Maison Blanche, du Congrès et des institutions de Washington. Les partouzes se tenaient souvent au Hilton de Washington, parce que le secteur réservé aux VIP est très bien gardé et très discret. Les enfants arrivaient en voiture sans que personne ne puisse les voir. Mais, selon un ancien agent des renseignements, le Ritz Carlton et le Sheraton étaient aussi utilisés pour des séances pédophiles avec des membres du Congrès ou des journalistes nationaux que l’on cherchait à compromettre, surtout après que des employés du Hilton aient commencé à avoir des doutes sur les activités d’Abramoff dans l’hôtel.
Abramoff fournissait tous types de prostitué(e)s, majeurs ou mineurs, hommes ou femmes, homos ou hétéros, à des membres du Congrès, des Sénateurs, des officiels et des journalistes.
Ces types étaient proches de Mark Foley, député républicain, ancien président du Comité de la Chambre des représentants pour les enfants disparus ou exploités, qui a du démissionner en 2006 quand on a appris qu’il envoyait des mails sexuellement équivoques à de jeunes lycéens qui travaillaient comme messagers au Congrès. A l’époque, on parlé de « scandale homosexuel », alors qu’il s’agissait bien de pédophilie.
Ils étaient aussi en lien avec Kyle Foggo, n°3 de la CIA sous Bush 2, inculpé en 2007 de corruption car il avait accepté un dessous-de-table afin d’orienter un contrat de la CIA vers l’entreprise de son ami de longue date Brent Wilkes.
L’affaire a été étouffée, et la juge qui enquêtait là-dessus, Carol Lam, a été virée.
C’était à l’époque va-t-en-guerre de Bush 2, et on peut se demander si certains représentants du peuple ayant voté l’augmentation des crédits militaires pour envahir l’Irak n’ont pas été compromis au préalable.
Ce réseau était, semble-t-il, très fourni en personnalités. Selon une des victimes du réseau qui était actif à l’époque de Reagan et Bush 1er, le “journaliste gonzo” (comprendre le niveau zéro du journalisme) membre des Hells Angels et sataniste Hunter Thompson, qui s’est rendu au Bohemian Grove[3], lui a proposé 100.000$ pour filmer un snuff movie pédophile, au cours duquel un jeune garçon devait être sacrifié. Cette victime avait témoigné en 1999 lors du procès de Paul Bonacci, une victime de Boys Town, cet orphelinat transformé en réservoir à enfants pour les réseaux pédophiles d’élite.
Cette victime a été arrêtée en 2005, et a déclaré que Ted Gunderson, ancien agent du FBI qui se pose comme un dénonciateur des réseaux pédophiles et sataniques, voulait qu’il reste en taule toute sa vie. Il dit que Gunderson aussi était impliqué dans le réseau pédophile qui avait pour but de corrompre les élus du peuple et hauts fonctionnaires. Gunderson voulait aussi récupérer des photos compromettantes que détenait cette victime.
Apparemment, les réseaux de compromission de ce type existent depuis les années 50 aux USA. Un certain Roy Marcus Cohn tenait un réseau de corruption par le sexe à new York au début des années 50.
Un agent de la CIA, un certain Edwin Wilson, travaillait avec Cohn dans ce réseau à Washington, mais ça ne lui a pas réussi puisqu’il a passé 20 ans en prison pour avoir vendu 20 tonnes d’explosifs C4 à la Libye, et a du faire face à plusieurs procès. Wilson se vantait de posséder une centaine de sociétés aux USA et en Europe, ainsi que diverses propriétés un peu partout dans le monde. Il a commencé à travailler pour la CIA en 1955, et a vite rejoint les réseaux stay-behind puisqu’il a financé la mafia Corse pour casser les grèves de dockers dans les années 60.
Apparemment, c’est Wilson qui gérait le réseau de Roy Cohn, qui était lui-même le bras droit du sénateur McCarthy, bien connu pour sa chasse aux sorcières communistes. Il en voyait partout, et pas toujours à tort, mais a surtout contribué à bannir les communistes du débat public.
A cette époque, il suffisait de coincer un type ayant une relation homosexuelle pour le tenir. Mais, Cohn faisait aussi dans la pédophilie, notamment avec des enfants fournis par un réseau satanique qui était connu pour envoyer des jeunes garçons aux domiciles de personnalités à New York. D’autres étaient pris dans les orphelinats catholiques, et étaient envoyés aux quatre coins du pays.
Selon Anthony Summers, Cohn fournissait des garçons au directeur du FBI, Edgar Hoover, en 1958. Pour l’occasion, Hoover s’habillait en femme et se faisait appeler “Mary”. Le détective James Rothestein, attachés aux mœurs à new York, a expliqué que “le boulot de Cohn était d’amener des petits garçons à des militaires ou parlementaires qui ne suivaient pas le programme. Cohn leur amenait des enfants et ils se rangeaient derrière lui. Cohn me l’a dit lui-même”.
Cohn était avocat et défendait quelques mafieux, tout en conseillant des présidents comme Nixon ou Reagan. Alors qu’il n’a cessé de taper sur les gays, il est mort du SIDA en 1986.
Après que Wilson ait été envoyé en taule, c’est un autre agent de la CIA qui a repris le réseau.
L’affaire du pédo proxo ami de Clinton
Jeffrey Epstein était ce qu’on appelle un « nabab », employé de la banque Bear Stearns, qui a fait faillite à force de spéculer sur les crédits hypothécaires pourris, et a été rachetée par JP Morgan en 2008. Epstein passait pour un grand philanthrope car il finançait notamment des recherches scientifiques et la police de Palm Beach (qui recevait de fréquentes donations de 100.000$).
Epstein avait de quoi, puisque son job consistait à spéculer pour divers clients.
Tout allait bien pour Epstein, qui fréquentait les grands de ce monde dans des soirées jet set, jusqu’à ce jour de 2005 où une femme vient voir les flics de Floride en racontant qu’Epstein prostitue sa fille de 14 ans.
La gamine suivait en effet Epstein un peu partout, afin de lui procurer des faveurs sexuelles, ainsi qu’à ses amis. Parmi lesquels le prince Andrew, frère du prince Charles, avec lequel il a atterri sur une base de la Royal Air Force avec son avion privé[4]. Ou encore Ghislaine Maxwell, qui servait de rabatteuse. Mais surtout, elle est la fille du magnat de la presse Robert Maxwell (il possédait notamment le Daily Mirror), agent du Mossad qui a été liquidé en 1991[5].
Une de ses missions a été de récupérer un logiciel espion créé aux USA, intégré dans un logiciel en apparence anodin, appelé Promis et qui servait de mouchard partout dans le monde. Les israéliens ont récupéré et détourné ce logiciel Promis, avant de le revendre à d’autres pays.
Maxwell était aussi un mafieux en chef, pro du blanchiment d’argent via les paradis fiscaux et à la tête d’une nébuleuse de 400 sociétés. Parmi ses revenus, il y avait en effet de l’argent de la drogue.
Epstein avait des amis fidèles : même après qu’il ait admis recourir à des « prostituées mineures », le prince Andrew a continué à lui rendre visite, chez lui à New York.
Epstein possédait la plus grande résidence de Manhattan, un appartement avenue Foch, un énorme ranch au Nouveau Mexique et d’autres propriétés, quant à sa flotte d’avions privés, la plus belle pièce était un Boeing 727 aménagé exprès pour lui.
C’est Ghislaine Maxwell qui a introduit Epstein auprès de ses amis VIP en Angleterre. Elle lui a fait rencontrer le prince Andrew, au cours de vacances un peu partout dans le monde. Tr7s « people », elle a même été invitée au mariage de Chelsea, la fille de Clinton, en juin 2010 (alors qu’elle avait dit à la justice US qu’elle rentrait en Angleterre pour aider sa mère malade).
En 2005, donc, une mère débarque chez les flics de Palm Beach pour leur dire que sa fille de 14 ans a été emmenée dans la villa d’Epstein pour y avoir des rapports sexuels contre 300$. Quand les flics se sont pointés chez Epstein, ils ont trouvé plein de caméras cachées, plein de sex toys et plein de photos de gamines nues sur les murs. Ils ont estimé qu’au moins 40 filles âgées de 13 à 17 ans ont vécu la même histoire : venues pour des « massages », elles ont été agressées sexuellement. Certaines ont commencé lesdits « massages » à 13 ans, pour avoir ensuite des dizaines de rapports sexuels, voir des centaines, avec Epstein.
Mais, grâce à ses amis bien placés, Epstein a été laissé libre après avoir avoué deux petits délits et passé 13 mois en taule, et ses complices ont obtenu l’impunité totale. Alors qu’en principe, il aurait du être poursuivi pour exploitation sexuelle de mineurs[6]. Apparemment, il abusait d’une adolescente par jour lorsqu’il séjournait à Palm Beach. En tout cas, Virginia Richards dit qu’elle s’est mise à parler publiquement suite à cette sanction dérisoire.
Virginia Richards, l’une de ces « prostituées mineures », a tout balancé dans la presse il y a trois ans, en 2011. Elle a expliqué qu’Epstein l’avait formée à être une esclave sexuelle pour lui et ses amis, y compris dans la famille royale.
Richards dit que c’est Ghislaine Maxwell qui l’approchée en lui proposant de travailler pour un homme très riche qui cherchait une masseuse. En guise d’entretien d’embauche, elle a du faire un strip tease dans la villa d’Epstein. Elle touchait 200$ par « massage érotique ».
Pour elle, cela a duré quatre ans, de ses 15 à ses 19 ans, et les abus sexuels n’auraient commencé qu’au bout de deux ans, quand Epstein lui a demandé de venir sur son île aux Caraïbes. A partir de là, elle dit qu’elle a été donnée à des hommes entre 40 et 60 ans, sur cette île ou dans le ranch du Nouveau Mexique.
Lors de sa troisième rencontre avec le prince Andrew, Virginia Richards avait 18 ans. Epstein lui aurait dit qu’elle «était « trop vieille » pour lui.
Une fois, Maxwell et Epstein ont parlé à Virginia de faire un enfant de et pour Epstein, en cédant tous ses droits sur lui et en autorisant Epstein à avoir autant de relations qu’il le voulait.
On a aussi appris que Bill Clinton était également l’un des invités d’Epstein. Du moins, jusqu’à son arrestation en 2008. Clinton s’est rendu plusieurs fois sur l’île des Caraïbes, ainsi que Al Gore, son vice-président. Celui qui nous a vendu l’histoire du CO2 et du réchauffement climatique tout en créant des fonds spéculatifs sur les droits d’émission de ce même CO2. Ça a d’ailleurs commencé à la même époque, au début des années 2000.
Lors de ces retraites sur l’île d’Epstein, Richards dit avoir vu d’autres ados, qui n’étaient pas là pour Epstein, puisque c’était elle qui s’en chargeait. D’après une autre, des orgies sexuelles s’y déroulaient régulièrement.
Autres visiteurs d’Epstein, mais plutôt à New York : le sénateur George Mitchell, membre du Bilderberg qui a été l’envoyé d’Obama au Moyen-Orient durant quelques années. Accessoirement, il est membre depuis 1995 du comité de direction de Disney, et a été élu président du comité de direction en 2004. Et aussi Ehud Barak, ancien premier ministre israélien.
Il serait intéressant de savoir s’il y avait aussi des caméras cachées dans les propriétés d’Epstein à New York et aux Caraïbes. Il serait aussi intéressant de mettre la main sur le carnet dans lequel Epstein compilait ses relations avec des adolescentes[7].
Au nombre des invités d’Epstein, on pouvait encore compter avec Matt Groening, le créateur des Simpson, sur le magicien David Copperfield (qui a été marié au mannequin Claudia Schiffer) sur Woody Allen, sur le gouverneur du nouveau Mexique Bill Richardson (qui a bénéficié des largesses d’Epstein pour sa campagne électoral), ou encore sur le milliardaire Donald Trump, habitué de la villa de Palm Beach. Et personne dans tout ce petit monde ne semblait s’étonner de la présence d’adolescente dans leurs soirées mondaines.
Virginia Richards dit qu’elle a aussi rencontré Naomi Campbell sur son yacht dans le sud de la France, et que c’est une amie de Ghislaine Marshall et, selon elle, une prostituée.
Dans l’orbite d’Epstein, on trouvait encore une certaine Nadia Marcinkova, qu’il serait allé chercher à l’âge de 14 ans dans sa famille en Yougoslavie afin d’en faire son esclave sexuelle[8]. Officiellement, elle était l’ « assistante » d’Epstein et l’a visité plus de 70 fois lors de ses quelques mois de prison. En réalité, elle aussi était plutôt une rabatteuse de gamines pour Epstein. D’après une victime, elle participait allègrement aux partouzes et avait des penchants lesbiens. Une fois, un « ami français » d’Epstein aurait fait venir trois filles françaises de 12 ans comme « cadeaux d’anniversaire » pour lui.
Une troisième femme, une certaine Sarah Kellen, a aussi joué ce rôle de rabatteuse, et a aussi rendu visite à Epstein en prison. Apparemment, elle gérait le harem d’adolescentes d’Epstein à Palm Beach. Depuis l’affaire, elle s’est teint les cheveux, a changé de nom, et a continué de gravir les échelons vers la haute société. Et elle est sortie avec un des assistants personnels d’Epstein, puis avec un pilote automobile.
Une certaine Adriana Ross jouait encore le même rôle de rabatteuse. Elle a été interrogée dans le cadre de l’enquête, notamment pour savoir si le prince Andrew avait consommé des mineures. A l’époque, ce mannequin âgé de 27 ans a refusé de répondre à toutes les questions.
Mais beaucoup de monde servait à approvisionner Epstein en chair fraiche, puisque l’une de ses victimes a expliqué qu’il lui donnait 200$ pour chaque adolescente qu’elle ramenait dans es filets.
Dans le dossier, on cite aussi un certain Jean-Luc Brunel, qui était le co propriétaire d’une agence de mannequins à Miami, MC2. Pratique pour cibler des jeunes un peu paumées. D’ailleurs, cette agence a aujourd’hui des succursales à New-York et Tel-Aviv. L’agence de mannequins servait, d’après certains témoignages, à recruter des victimes pour les « massages » d’Epstein et de ses amis. Certains de ses appels téléphoniques pour proposer des gamines à Epstein ne laissent aucun doute sur les activités de Brunel.
Des gamines venues d’Amérique latine, d’Europe et d’ex URSS, qui étaient loin de parler toutes anglais, étaient recrutées pour Epstein, et une grande partie d’entre elles travaillaient pour MC2.
Apparemment, Brunel, qui a aussi rendu visite à Epstein en prison, a reçu un million de dollars de sa part quand il a ouvert MC2 en 2005. Depuis, l’agence a lancé quelques mannequins qui ont leur petit succès.
Brunel passait pour accro à la coke, qui sautait sur les gamines qu’il avait sous sa responsabilité dans son agence de mannequins. A la fin des années 70, Brunel avait déjà une agence de mannequins à Paris, Karins, devenue Karin. Il a été décrit comme « un danger », qui « savait parfaitement ce que recherchaient les filles perturbées ». Même le fondateur de l’agence Elite[9], John Casablancas, disait que Brunel aurait du finir en prison. D’après lui, Brunel et deux autres types trainaient dans les boites et mettaient de la drogue dans le verre de filles.
Brunel était assez sulfureux pour être l’objet d’une enquête journalistique en 1988. Une douzaine de mannequins étaient interviewées, et racontaient qu’elles avaient été droguées et agressées sexuellement par Brunel et/ou son bras droit Claude Haddad, le découvreur de Grace Jones ou Jerry Hall, devenue ensuite la femme de Mick Jagger (un amateur de mannequins on dirait, puisqu’il a aussi fréquenté Carla Bruni…). De fait, Haddad testait la marchandise, et ça se savait. En 1999, un reportage de la BBC le met à nouveau en cause, mais finalement on le retrouve vite aux USA.
A l’époque de l’affaire Epstein, Brunel possédait plusieurs appartements à new York, dans lesquels il hébergeait et « louait » les gamines aux clients. Tous les frais de justice de Brunel ont été payés par Epstein. De même que ceux de Sarah Kellen, de ses pilotes Larry Visoski et Larry Harrison, de Nadia Marcinkova, de Ghislaine Maxwell et de tous ses collaborateurs. Et tout ce petit monde a religieusement gardé le silence durant l’enquête et le procès.
[1] Il a aussi été évoqué le cas des agents de sécurité de Hillary Clinton qui se tapaient des prostituées dans l’hôtel où dormait Mme Clinton. On se souvient des accusations, nombreuses, disant qu’Hillary Clinton est pédophile et apprécie de se taper des petites filles.
[2] Député Républicain condamné en 2006 pour avoir touché plus de 2,4 millions de dollars de dessous de table afin de favoriser certaines entreprises lors des appels d’offres du Département d’État.
[3] D’après Paul Bonacci, Thompson s’est rendu au Bohemian Grove, où il a filmé des snuffs movies. Comme par hasard, Thompson s’est suicidé quand Bonacci a parlé de cette affaire.
[4] Ce qui a créé un mini scandale quand l’affaire a été éventée, car manifestement, il s’agissait d’un passe-droit. Ghislaine Maxwell était aussi dans l’avion, semble-t-il. Après cet atterrissage, ils ont été dans une des propriétés de la famille royale, à Sandringham.
[5] Il serait tombé de son yacht au large des Canaries. D’après certains, ce serait le Mossad qui serait derrière sa mort. Le Mossad lui aurait filé 400 millions de livres pour qu’il sauve son empire médiatique, car Maxwell avait accès à Thatcher, à Reagan, au Kremlin et ailleurs…
[6] Toutefois, les 40 victimes l’ont poursuivi au civil et il a du négocier des arrangements à chaque fois.
[7] Ledit carnet a été subtilisé par un domestique d’Epstein qui a cherché à le revendre 50.000$ aux avocats de l’accusation, ce qui lui a valu 18 mois de prison pour obstruction à la justice (c’est plus que ce qu’a fait Epstein !). Le type avait même pris une police d’assurance pour le cas où Epstein tenterait de faire disparaître le carnet. Et il dit avoir très peur de Ghislaine Maxwell. D’après le carnet, des mineures ont été violées un peu partout dans le monde, y compris à Paris. Dans ce carnet, Bill Clinton est cité comme étant un certain “Doug Bands”.
[8] Epstein possédait toute une collection de livres destinés à apprendre comment dresser des esclaves sexuels, tels que « Training with Miss Abernathy: A Workbook for Erotic Slaves and Their Owners”, ou encore “SlaveCraft : Roadmaps for Erotic Servitude – Principles, Skills, and Tools”…
[9] Elite n’est d’ailleurs pas étrangère à ses pratiques, si l’on en croit Karen Mulder qui a déclaré sur un plateau télé en 2001 que des politiciens paient pour être accompagnés de mannequins de l’agence, et qu’elle avait elle-même été violées par les dirigeants de l’agence. Suite à cela, elle a été envoyée en hôpital psychiatrique et ce passage a été coupé au montage. En réalité, Karen Mulder est probablement une victime de contrôle mental par traumatisme depuis son enfance. Derrière le scandale Franklin aux USA, on retrouve aussi une agence de mannequins, toujours active. Et ça rappelle aussi l’affaire Jean-Michel Baroche en Tunisie.
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Source(s) : Donde Vamos / Par Ceri, le 31.03.2014
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