Le marathon de Chicago, dimanche dernier, a connu deux vainqueurs. L’un officiel, l’autre moral. Cette course, la première sur le sol américain depuis les attentats de Boston en avril dernier, a souri, chez les hommes, au Kenyan Dennis Kimetto qui a battu le record de l’épreuve, en bouclant les 42,195 km en 02h03min45sec. Une performance exceptionnelle, à relativiser face à celle de Maickel Melamed.
Ce Vénézuélien de 38 ans déjouent depuis plusieurs années tous les diagnostiques médicaux qui, alarmistes, lui prédisaient à la naissance qu’il ne pourrait jamais marcher. En cause, une dystrophie musculaire, une maladie neuromusculaire qui atrophie les muscles de l’organisme suite à un défaut de protéines qui conduit à la mort des cellules et du tissu musculaire. Au final, Melamed a accompli son exploit en… 17 heures.
Arrivé aux alentours de 1h30 du matin, il a été accueilli par des équipes de télévision. Modèle de pugnacité, il a déjà terminé les marathons de New York et de Berlin. D’après son CV disponible sur Wikipédia, il a également escaladé le Pico Bolivar, qui culmine à 4.978 mètres. Il est par ailleurs agrégé de philosophie et physiothérapeute. Il est surtout un modèle de courage.
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Source(s): noticierovenevision / YouTube / 7sur7, le 15.10.2013