Avec des aventuriers sans foi ni loi tels que BHL, on pourrait croire que le philosophe des bobos est un opportuniste qui va là où les possibilités semblent plus ouvertes qu’ailleurs. Mais si l’on suit ce monsieur à la trace, on constate que rien n’ est dû au hasard ou à l’opportunisme. Il nous étale, sans le vouloir, tout ce qui se trouve derrière les évènements de ces dernières décennies. On peut dire que tous les coups tordus au niveau international dans lesquels sont impliqués l’Europe, Israël ou les États-Unis ont une constante : la présence, d’une façon ou d’une autre, de BHL.
La Tchétchénie : BHL est là, haranguant les médias, pour diaboliser Vladimir Poutine qui avait fait de la lutte contre le terrorisme tchétchène son cheval de bataille. Comme on le voit, son anti-Poutinisme ne date pas d’aujourd’hui.
Le démembrement de la Yougoslavie : BHL est en première ligne pour entrainer les médias dans la fabrication du narratif qui justifiera l’intervention de l’OTAN pour le démembrement de la Yougoslavie. Ici aussi on retrouve l’aide précieuse des terroristes venus en masse pour semer le chaos nécessaire, préalable à toute intervention de l’OTAN.
L’Afghanistan : On ne sait pas quel rôle réel il joua en Afghanistan, mais il était encore là, pour préparer à la diabolisation des Taliban. Comme dans un navet hollywoodien, il présenta le Commandant Messaoud comme le super héros et les talibans comme les méchants indiens qu’il faudra exterminer. L’attaque américaine en 2001 n’était en rien due au hasard.
L’Irak : Nouvel objectif, nouveau diable. Avec le concours de son « second-lui » André Glucksmann, il mobilisa tous les médias serviles et parvint à substituer Saddam Hussein à Hitler. Après les interventions américaines, l’Irak et l’Afghanistan sont devenus des centres de formation quasi officiels pour les terroristes qui seront ensuite redéployés à travers le monde selon les besoins sous des formes et des noms divers, mais toujours avec le label « fondamentalistes fanatiques ».
Le Darfour : Encore BHL qui cette fois veut venir au secours de pauvres hères que l’abominable gouvernement d’Omar El Bachir veut absolument ‘’génocider’’. Là encore, par médias interposés BHL et sa clique vont tenter de faire vibrer toutes les fibres humanitaires pour aboutir à … la scission du Soudan avec, pour les malheureux ‘’persécutés’’ d’hier, la partie la plus riche du pays.
L’Iran : Ce pays a dû être à la fois une délectation pour lui et sa mission la plus difficile. Il lui fallait lutter sur plusieurs fronts : Hitlériser Ahmadinejad, discréditer le « régime des mollahs », présenter l’Iran comme le pays le plus répressif et le plus barbare qui soit. Après l’échec de la tentative de créer une révolution colorée en 2009, il va tenter d’utiliser une recette qui avait fait ses preuves en Afghanistan et qui consistait à mettre en avant des exécutions de femmes pour adultère, un domaine où beaucoup de gens se sentent plus ou moins concernés. C’était imparable. Montant de toute pièce une affaire de condamnation à mort d’une femme iranienne, il fera le tour des médias, féminins surtout, pour venir au secours de la pauvre future victime de l’obscurantisme iranien. Malheureusement pour lui, ce sont ses amis américains qui vont tout faire capoter en exécutant, au beau milieu de son opération, une jeune débile mentale.
L’Iran était trop gros pour son petit gabarit. Il fallait le laisser à d’autres professionnels qui agiront sur la menace nucléaire.
La Géorgie : Titiller l’ours russe, son rêve. Le voilà reparti pour une campagne médiatique avec, en prime, des récits de voyage hallucinants qui sont sensés nous mener au cœur de l’action, mais qui sortent tout droit de son imagination. Devant la détermination russe, la campagne fait flop. Il y aura bien un Sarkozy qui gesticulera un peu, mais on lui fera vite comprendre qu’il ferait peut-être mieux de mettre une sourdine… en attendant.
L’Égypte : Le printemps arabe, surtout l’épisode égyptien, va le préparer pour ce qui allait suivre en Libye. Lui qui n’avait de cesse de taper sur les affreux frères musulmans, secondé par Fourest et toute une construction depuis le 11/9, se met soudain à leur trouver des vertus. La gymnastique était difficile car comment distinguer un fanatique musulman d’un autre fanatique musulman, un terroriste d’un autre, et faire comprendre qu’il y a charia et charia ? Et, Ô miracle, les médias ont tout de suite vu la différence et les subtilités auxquelles, la veille encore, ils n’y comprenaient rien. Puisque BHL le dit…
La Libye : L’apothéose pour super BHL. Il est à la fois le Ministre des affaires étrangères, de la Défense, le co-président, un général, le soldat sur le terrain et le journaliste qui va filmer les évènements. La Libye, c’est lui. Avec son armée de terroristes formés dans les Grandes Écoles afghane et irakienne, l’OTAN transforma la Libye en un nouveau terrain d’entraînement pour d’autres terroristes destinés à d’autres théâtres d’opération.
L’Algérie : Après la Libye, euphorique, il crut naïvement qu’il pourrait s’attaquer à l’Algérie. Malgré un début de campagne médiatique, il ne trouva aucune prise qui puisse lui permettre de continuer. Il revient régulièrement à la charge, mais sans succès. L’Algérie, comme l’Iran, est un trop gros morceau pour lui.
La Syrie : Pour la Syrie, il a été de toutes les étapes dans la mise en place de la destruction du pays. Il a participé à toutes les manipulations, et a été le chef de file dans la désinformation médiatique. Tout ce qu’il avait fait antérieurement dans divers endroits et à une échelle moindre, il le réalisa pleinement en Syrie. Et comme toujours, accompagné de son armée de terroristes.
L’Ukraine : Et maintenant c’est l’Ukraine. Après les ingrédients classiques de sensibilisation médiatique, le voilà sur la place Euromaidan haranguant la foule pour l’empêcher de mollir. Et, là encore, tapie dans l’ombre, une armée de nazis qui attendent leur heure.
Nous ne parlerons même pas de la Palestine dans son long palmarès.
La présence de BHL, quelque part a toujours soit précédé une action militaire ou géopolitique des puissances occidentales, soit est en rapport direct avec une opération hégémonique en cours. Nous savons qui est BHL. Il a toujours clamé haut et fort que tout ce qu’il fait, il le fait pour Israël. C’est un sioniste pur et dur. Les intérêts israéliens et les intérêts américains étant exactement les mêmes, en travaillant pour Israël, au nom de son sionisme, BHL travaille aussi pour les États-Unis et vice versa.
La présence de BHL comme une constante dans tous ces grands évènements géopolitiques qui ont secoué la planète ces dernières décennies démontre, s’il en était besoin,
1- Que les donneurs d’ordres dans tous ces évènements sont les mêmes
2- Que les terroristes, toujours présents, sont une vraie armée bien maîtrisée, formée et déployée selon les besoins des donneurs d’ordres.
De ce point de vue, on peut dire merci à BHL d’avoir dissipé les malentendus encore entretenus par beaucoup d’experts qui, à coup d’analyses s’attachant aux détails (c’est ça être un expert), perturbent et obscurcissent, souvent sans le vouloir, une vision pourtant limpide.
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Source(s) : Александр Марикитан / YouTube / Réseau International / Par Avic, le 11.02.2014 / Relayé par (meta.tv)