Alison Chabloz, chanteuse britannique, a été empêchée de venir en France par la police aux frontières, lundi 12 Août, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer dans l’Eurostar, à la gare de St. Pancras, à Londres.
En effet, dans un message qu’elle a adressé depuis son compte Gab, un réseau social alternatif, on peut lire : « interdite d’entrer en France jusqu’en 2059. Mon passeport a bipé [Meta : passeport biométrique qui déclenche une alerte]. J’ai été interrogée par les gendarmes et ensuite par l’unité anti-terroriste (CTU) à St. Pancras juste pour avoir chanté des chansons ». La décision serait susceptible d’être révisée tous les 5 ans, et notez l’intervention de l’unité anti-terroriste, c’est assez fascinant.
Selon un document du ministère de l’Intérieur de Castaner (voir à la fin de l’article), c’est particulièrement une chanson interprétée par Alison Chabloz lors du bal des quenelles organisé par Dieudonné le 22 juin 2019, qui justifie cette décision. Alison Chabloz est donc accusée (et immédiatement reconnue coupable), « d’adhérer et de propager des thèses complotistes, xénophobes et antisémites, ce qui constituerait une menace réelle, actuelle et particulièrement grave pour un intérêt fondamental de la société ».
Il est ajouté que « l’intéressée nie explicitement la réalité du génocide des populations juives pendant la seconde guerre mondiale » et en même temps « valorise les méthodes utilisées par les nazis pour exterminer les juifs » (Meta : il est possible que ce passage comporte des éléments contradictoires…).
Petite chanson de Alison Chabloz en réaction à cette interdiction de séjour.
Donc si on comprend bien, la République oligarchique pourrait s’effondrer subitement à l’occasion d’une chanson satirique, c’est quand même cocasse.
Selon le document, Alison Chabloz est née en 1964 ou bien en 1965 (ils ne sont pas sûr). Il est daté du 17 juillet 2019 et signé par Pascale Léglise (citée ici, adepte des notes blanches, documents anonymes des renseignements, adjointe au directeur des libertés publiques et des affaires juridiques), qui selon Yvan Benedetti est celle qui a instruit le dossier d’interdiction de l’OEuvre française, voir article de soutien à Alison Chabloz sur Jeune Nation.
Pour d’autres, c’est une excellente décision prise par les autorités politiques françaises. C’est notamment le cas de Louise Raw, historienne anglaise et journaliste à la chaîne britannique BBC, qui a twitté : « Dans ses chansons, Alison Chabloz affirme que l’Holocauste était faux. Elle a été condamnée avec sursis pour avoir diffusé ces chansons. Elle venait d’essayer de visiter la France où ils ne sont pas fans des révisionnistes. Ils l’ont foutue dehors et lui ont interdit l’entrée pendant 40 ans. Très bien ! ».
Alison Chabloz’s songs claim the holocaust was fake.
She was given a suspended sentence for broadcasting them.
She just tried to visit France, where they’re not fans of Holocaust denial.
They’ve kicked her out & banned her for 40 YEARS.
Tres bien 👍🏻(via @MikeStuchbery_ ) pic.twitter.com/rxjJ3bio0w
— Dr Louise Raw (@LouiseRawAuthor) August 12, 2019
The Jewish Chronicle a été le premier média à avoir relayé l’information, suivi de Times of Israel.
Alison Chabloz est particulièrement attaquée par les associations “Hope not Hate” et “Campaign against antisemitism” (équivalent de “SOS Racisme” et la LICRA en France). “Hope not Hate” s’était illustrée en interrompant violemment la dernière conférence en Angleterre du professeur Robert Faurisson à la veille de sa mort le 21 octobre 2018, foudroyé par une nouvelle crise cardiaque.