Impunité. En dépit d’une plainte pour agression sexuelle à son encontre et du rejet de ses collègues de LCP, Frédéric Haziza continue d’être légitimé par des médias prétendument engagés contre les violences faites aux femmes.
Jeudi 11 janvier, Frédéric Haziza, animateur historique de LCP, informateur du Canard enchaîné et militant judéosioniste empêtré dans un scandale sexuel, est réapparu à l’antenne.
À ses côtés, trois journalistes du sérail parisien (vidéo intégrale) :
– Yaël Goosz (Franceinfo)
– Frédéric Dumoulin (AFP)
– Françoise Fressoz (Le Monde)
Deux jours plus tard, rebelote : dans son autre émission, Haziza est chaleureusement assisté par 4 titulaires de la carte de presse (vidéo intégrale).
– Soazig Quéméner (Marianne)
– Charles Jaigu (Le Figaro)
– Fabien Roland-Lévy (Le Point)
– Carole Barjon (L’Obs)
Point commun de ces 7 médias (représentés par 7 journalistes dont 3 femmes) qui ont accepté de continuer à collaborer avec Haziza : avoir pris position -tacitement ou explicitement- dans les affaires Weinstein et Ramadan en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Détail croustillant : en fin d’émission, Haziza a longuement reçu “l’ami du Crif” Raphaël Enthoven, un filousophe et chroniqueur d’Europe 1 qui avait dénoncé avec une verve digne d’un bateleur de foire les “patrons libidineux” lors de la campagne “#balancetonporc”.
La charge de @Enthoven_R contre les réseaux sociaux, “cet empire du Bien” : “Il suffit de faire tourner une info bidon pour que cette info soit avérée par la multiplicité de ses reprises, c’est le point de départ d’un totalitarisme global, général, populaire…” #ELL pic.twitter.com/Gi8XhL2CmR
La charge de @Enthoven_R contre les réseaux sociaux, “cet empire du Bien” : “Il suffit de faire tourner une info bidon pour que cette info soit avérée par la multiplicité de ses reprises, c’est le point de départ d’un totalitarisme global, général, populaire…” #ELL pic.twitter.com/Gi8XhL2CmR
— LCP (@LCP) 13 janvier 2018
Source : Panamza 17 janvier 2018