— Tatiana V. : “Vendredi 28 juin était annoncé en grande pompe la signature d’un nouveau traité de libre échange entre l’Union Européenne et le Mercosur, à savoir le Marché commun incluant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Un accord qui aura un impact sur l’environnement, la santé des consommateurs, mais également sur l’avenir des agriculteurs français.”
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
Le Fil d’Actu, ajoutée le 4 juillet 2019
— Nicolas Hulot : “l’accord avec le Mercosur est complètement antinomique avec nos ambitions climatiques”. “Le libre-échange est à l’origine de toutes les problématiques écologiques”
— Amélie de Montchalin (Secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes) : “Si l’écologie ça veut dire le nationaliste, le protectionnisme, le repli sur soi, je suis pas sûre qu’on soit d’accord…”
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
— Tatiana V. : “Les élevages comptent des millers de têtes de bétail, les salaires sont extrêmement bas, les fermes sont de véritables usines et les animaux sont soumis à des traitement médicamenteux, à base notamment d’hormones de croissance rigoureusement, interdits sur le sol européen. Conséquence : la viande sud-américaine coûte beaucoup moins cher à produire que la viande européenne, au détriment de la qualité… Mettre les éleveurs français en concurrence directe avec les éleveurs du Mercosur, c’est les confronter à une concurrence intenable au regard des normes qu’ils sont censés respecter. Et à terme cela pourrait revenir à signer leur arrêt de mort…”
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
— CNews : “Le Brésil utilise plus de 239 substances interdites en Europe, des pesticides classés toxiques pour la santé et l’environnement… (le président Bolsonaro les a tous réautorisés depuis son élection)”
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
— Tatiana V. : “La logique de ce traité est tout simplement archaïque, totalement déconnectée des enjeux économiques et environnementaux actuels. Et si nos dirigeants ont intégré à leurs discours les préoccupations actuelles, leurs actes eux continuent d’aggraver nos problèmes, à rebours des ambitions qu’ils affichent, mais surtout à rebours des décisions qu’il conviendrait de prendre…”
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
Mercosur : Le traité qui menace l’agriculture française – Vendredi dernier, l’Union Européenne a signé un accord avec les quatre pays composant le Mercosur, le Marché commun sud-américain : le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay. Serge Faubert nous explique.
Le Média, ajoutée le 5 juillet 2019
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
Jugé “inacceptable”, l’accord entre l’UE et le Mercosur indigne les agriculteurs français
FRANCE 24, ajoutée le 29 juin
— Emmanuel Macron : “Cet accord, à ce stade, est bon”
Et le CETA aussi c’est bon, Macron ?
Si c’est pas Macron qui le dit, c’est un sous-fifre…
« Le gouvernement français vient de donner son feu vert à la ratification, par les députés, du Ceta, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, estime, mercredi 3 juillet, que “c’est un bon accord dans la réalité”. Invité politique de franceinfo, il défend cet accord, critiqué par les écologistes qui estiment que le Canada est un mauvais élève en matière d’environnement. »
Sauf que…
Marianne :
« Frédéric Viale revient sur le danger que représente le Ceta, traité de libre-échange établi entre le Canada et l’Union européenne. (…)
Cet accord sera le premier de cet ampleur et de cette nature à être ratifié par le Parlement français. Il correspond parfaitement à la vision férocement néolibérale du président Macron et de ses soutiens. Férocement néolibéral car il s’agit d’abord d’un accord de libéralisation, ou, pour le dire clairement, d’un accord qui renforce cette réalité d’une ouverture de notre économie à la concurrence internationale. Celle-ci n’est pas nouvelle, elle est massive avec l’Union européenne, elle en sera encore renforcée. Le CETA est un accord “vivant”, ou pour le dire autrement, évolutif. En français, cela veut dire que ce qui est consenti maintenant évoluera par la suite et toujours dans le sens d’une plus grande concurrence. En effet, l’accord comporte un mécanisme dit de “coopération réglementaire” qui prévoit que toutes les normes sanitaires, environnementales et pourquoi pas sociales passeront lentement mais sûrement à la moulinette de décisions technocratiques d’un groupe “d’experts” irresponsables.
Ce “Forum”, en toute opacité, aura officiellement pour mission de rendre les réglementations toujours “moins coûteuses” pour les entreprises (art 21-1). Comme il se trouve que les réglementations sont la traduction technique de choix politiques (voulons nous ou pas des OGM dans nos assiettes, du gaz de schistes, ou des services publics), les rendre le moins coûteuses possibles veut dire les rendre inefficaces. Déjà le Canada veut exporter du saumon OGM, des pétroles issus de sables bitumineux, et les transnationales européennes veulent profiter de l’accord. Cela tombe bien, celui-ci leur donne les clefs de la décision politique en réalisant un accord qui leur est fait sur mesure. » (…)
-> la suite ici, notamment la partie Quand la Commission européenne manipule, décodons les décodeurs
Source : Agoravox