L’instrumentalisation à des fins politiques, des jeunes Occidentaux, risque de tourner en eau de boudin pour ceux qui les ont façonné en présentant le président syrien Bachar al-Assad comme un diable. Le problème c’est que ces derniers n’ont pas choisi de se rendre en Syrie pour combattre auprès de l’armée syrienne libre (ASL) mais d’Al-Qaïda. Ils viennent de France, de Belgique, de Hollande, d’Angleterre, du Canada ou des Rtats-Unis.
Après un rapport de Kronos (think thank indépendant traitant de sécurité), les errances stratégiques des Etats-Unis sont mises à nue. Le pays de Barack Obama s’inquiètent maintenant du devenir de tous ces djihadistes qui ont le “bon passeport” et qui pourraient engager leur prochain djihad en Occident. Par la voix de Mike Rogers, membre de la Chambre des représentants (Congrès) du Michigan, Président du Comité de renseignement de la Chambre, vétéran de l’armée et ancien agent du FBI, “l’Occident court un grand danger désormais”.
“… Ils ont des passeports, de bons passeports leur permettant de voyager à travers l’Europe et d’arriver aux États-Unis.”
“Ce que nous voyons à ce jour, c’est ce taux très élevé d’insurgés étrangers en Syrie, fait jamais vu en Irak ou en Afghanistan”.
Pour Michael McCaul, membre de la Chambre des représentants du Texas, il faut tirer la sonnette d’alarme. Il critique ce soutien abscons de l’administration américaine à ces djhadistes. Pour lui, les services de renseignement sont très inquiets. Selon es déclarations, en parlant des djihadistes en Syrie:
«Ils sont des acteurs très dangereux, ils tuent les chrétiens, ils sont très nocifs et leur but n’est pas le renversement d’Assad. Ils sont djihadistes qui tuent des chrétiens et une alliance avec notre administration est une traîtrise.”
“Ces djihadistes ont montré une propension à souffler derrière de nous, à nous poignarder dans le dos. Si nous les armons et formons là-bas, ils seront l’une des plus grandes menaces pour notre sécurité.”
Dans la foulée, les services américains de sécurité sont de plus en plus vigilants. Hier, ils ont arrêté un homme, Basit Javed Sheikh (photo), accusé de sympathie avec le Front al-Nusra. Originaire du Pakistan, sur sa page Facebook, il a posté des vidéos et des commentaires en soutien aux djihgadistes en Syrie. Depuis le mois d’août dernier, Basit Javed Sheikh était suivi par un agent du FBI qui avait créé une page Facebook de promotion de l’extrémisme islamique et noué des relations étroites avec Basit Javed Sheikh. S’il est reconnu coupable, l’homme pourrait être condamné à 15 ans de prison maximum et à une amende de 250.000 dollars.
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Source: Allain Jules / Relayé par Meta TV