Comment les Égyptiens sont-ils parvenus à construire des pyramides, transporter des blocs de pierre de plusieurs tonnes et déplacer des statues géantes uniquement à la force de leurs bras et de leurs jambes ? 4.500 ans plus tard, des physiciens néerlandais ont visiblement trouvé la réponse. Et la solution est d'une simplicité enfantine…
Tout le monde sait que le peuple égyptien était doté d'une grande intelligence pour construire les pyramides ou de gigantesques statues. Ils avaient notamment développé des systèmes de traîneaux pour déplacer plusieurs tonnes de blocs de pierre. Mais une question revenait avec insistance: comment faisaient-ils pour les tirer dans le sable ?
Si la réponse semble aujourd'hui enfantine, il a toutefois fallu l'intervention de plusieurs physiciens néerlandais de l'Université d'Amsterdam et de la Fondation pour la recherche fondamentale sur la matière (FOM) pour y voir un peu plus clair dans cette affaire. Et selon le site "Phys.org", le résultat de leurs recherches publié dans les "Physical Review Letters" (datant du 29 avril) permet (enfin) de percer ce mystère.
Goutte d'eau
La solution ? Elle est aussi simple qu'une goutte d'eau. Effectivement, il apparaît que les Égyptiens se sont facilités la tâche en mouillant le sable à l'avant du traîneau. Des tests effectués en laboratoire ont démontré que la force de traction est diminuée de moitié en dosant correctement l'humidité du sable.
Question de dosage
Si on ajoute de l'eau au sable, des "ponts capillaires" se forment entre les grains. Les petites gouttes d'eau les collent entre eux et la compacité du sable augmente. Forcément, un traîneau glisse mieux sur une surface compacte. Sur le sable sec, la progression a plutôt tendance à freiner. Et en versant trop d'eau, le risque de boue est possible et la force de traction deviendra à nouveau très compliquée. Bref, tout est une question de dosage…
Avancée historique
Cette découverte, une avancée importante dans l'Histoire, permettrait aussi de comprendre le comportement d'autres matériaux granuleux, comme le béton, le goudron ou l'asphalte. Et par la même occasion d'améliorer les transports à travers le monde (10% de notre consommation énergétique totale).
Tout était pourtant décrit dans cette fresque découverte au début des années 2000 dans la tombe de Djehutihotep. On voit clairement un homme à l'avant d'un traîneau transportant une immense statue, en train de verser du liquide sur le sable. © (Twitter).
__________________________________________________________
Source(s) : 7sur7 / Par Christophe Da Silva Costa, le 02.05.2014 / Relayé par Meta TV
On apprend rien de nouveau et cela n’aide pas vraiment à la compréhension de la construction des pyramides… Cela rend plus facile de déplacer un traîneau dans le sable c’est tout ce que l’on sait le reste on a toujours pas compris, sacrement fort ces bâtisseurs ! 🙂
On s’évertue à comprendre mais il reste un bon nombre de paramètres inexpliqués et c’est plutôt amusant de voir comment la question des pyramides passionne les gens. On a toujours pas compris c’est ça qui est fort, avec notre civilisation de l’éphémère on semble bien pathétique et ignare face aux civilisations qui nous ont précédés et qui, elles, étaient garante de la préservation du cycle de la vie et de la préservation des ouvrages pour des périodes infiniment plus longues.
NON NON NON !!! La réponse n’est pas celle-ci mais celle de Davidovits !! qui a retrouvé une science perdu de la pierre. les pierres des pyramides n’ont pas été transportées MAIS réagglomérées. Voir ceci pour commencer: https://www.youtube.com/watch?v=WbmPFHV5hJU
Cette fresque ne date pas de cette époque, J. Davidovits un chimiste français explique tout.