On l’accusait d’être le “candidat des complotistes” pour ses positions sur la Syrie: le temps lui a donné raison

Le Secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a reconnu vendredi 2 février 2018 que les États-Unis d’Amérique n’ont jamais eu la moindre preuve démontrant que le gouvernement syrien avait utilisé du gaz toxique contre sa propre population, qu’il s’agisse de la tragédie de la Ghouta survenue en août 2013 ou de la tragédie de Khan Cheikhoun survenue en avril 2017.

 
Traduction du titre : « Et maintenant, Mattis reconnaît qu’il n’existe aucune preuve que Assad a employé des gaz toxiques contre sa propre population ». Source : http://www.newsweek.com/now-mattis-admits-there-was-no-evidence-assad-using-poison-gas-his-people-801542
 
Quatre jours plus tard, le mardi 6 février 2018, c’est l’ancien ambassadeur américain en Syrie, M. Robert Ford, qui a jeté un autre pavé dans la mare, en déclarant devant le comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, que l’administration américaine a dépensé pas moins de 12 milliards de dollars ces quatre dernières années pour déstabiliser le gouvernement de Damas.
Traduction du titre : « L’ambassadeur américain confirme que des milliards ont été dépensés pour renverser le régime syrien, ce qui démasque le mythe selon lequel « Obama n’aurait rien fait » »Source : http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=21110
 
Ces informations, qui n’ont pas été reprises par les médias de grande diffusion français, sont de toute première importance.
  • 1°) Elles démontrent que les gouvernements américains successifs, tant sous l’administration Obama que sous l’administration Trump, ont fabriqué sciemment des « fausses informations » (ou « fake news » en américain), immédiatement reprises comme vérités d’Évangile par les médias de grande diffusion américains et français, en pointant – sans preuve – la responsabilité du gouvernement syrien dans les massacres de la Ghouta et de Khan Cheikhoun.
S’agissant du massacre de la Ghouta, l’Union populaire républicaine (UPR) rappelle qu’une étude du prestigieux MIT avait déjà sérieusement mis à mal la version officielle de M. Obama.
 
  • 2°) Elle démontrent que le gouvernement américain a dépensé des sommes colossales pour soutenir les prétendus « rebelles » syriens, ce qui constitue une ingérence dans les affaires intérieures syriennes, en violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations-unies, en particulier son article 2, alinea 4. Elles révèlent au monde entier l’attitude mensongère et criminelle de Washington qui prétendait ne pas agir directement en Syrie, notamment sous l’administration Obama.
Là encore, le soutien du gouvernement américain à des organisations extrémistes au Moyen Orient était déjà connu : voir par exemple cette information de France24 « le Pentagone aurait dépensé plus d‘un demi-milliard de dollars pour produire de fausses vidéos djihadistes », reprise aussi par Les Échos.
L’UPR rappelle aussi l’étonnante enquête publiée par la BBC le 13 novembre 2017, intitulée « Raqqa’s dirty secret », qui avait révélé que la coalition occidentale, menée par les États-Unis et ses alliés kurdes et arabes, a laissé secrètement et volontairement s’échapper de Raqqa des centaines de combattants de l’État islamique avec leurs armes et leur famille. Le reportage de la BBC avait aussi relaté que les avions et drones de la coalition occidentale ont escorté les camions convoyant les combattants de l’État islamique et guidé leur route.
 
Ces actes et ces aveux formulés par les plus hautes autorités américaines devraient normalement justifier la saisine de la Cour Pénale Internationale. Mais les États-Unis d’Amérique ont refusé de ratifier le Statut de Rome, exemptant ainsi par avance leurs propres dirigeants de toute poursuite devant ce tribunal pénal international !
 
  • 4°) Ces informations ont aussi une vertu pédagogique pour les électeurs français : elles démontrent que, pendant la campagne présidentielle française de 2017, François Asselineau a eu raison de refuser d’attribuer au gouvernement syrien la responsabilité du massacre de Khan Cheikhoun tant que l’on ne disposait pas de preuve convaincante. Le président de l’UPR a maintenu cette position en refusant toute intimidation, alors que certains journalistes, piétinant sans vergogne la déontologie de la Charte de Munich régissant leur profession, s’érigeaient en une sorte de tribunal de la pensée unique euro-atlantiste. Ce fut notamment le cas sur France Info le 12 avril 2017, où François Asselineau a dû subir l’assaut unanime des journalistes, qui l’insultaient en le qualifiant de « candidat des  complotistes » et le « sommaient de s’expliquer » parce qu’il refusait d’accuser Bachar Al Assad sans aucune autre preuve que les communiqués du gouvernement américain.
François Asselineau a également eu raison de s’opposer à l’attaque aérienne ordonnée par M. Trump dans la foulée du massacre.
Bien différente avait été l’attitude de M. Macron qui avait adopté une position confuse, attribuant servilement à Bachar Al-Assad la responsabilité de l’attaque, demandant une enquête en même temps, puis déclarant « prendre note », non sans cacher son approbation, de la décision de M. Trump d’aller bombarder le territoire syrien en violation pure et simple du droit international.
Le Temps révèle ainsi quel candidat avait vraiment l’étoffe du chef d’État qu’attendent les Français.
Ci-dessus : invité de « 8h30 Apathie » le 12 avril 2017, François Asselineau passa devant une sorte de tribunal de journalistes qui le « sommèrent de s’expliquer » parce qu’il avait refusé de croire immédiatement et sur paroles la version américaine attribuant aux troupes de Bachar Al-Assad le gazage présumé de 87 civils à Khan Cheikhoun, le 4 avril précédent. Pour contribuer à faire passer auprès des téléspectateurs le président de l’UPR pour un dangereux illuminé, la chaîne de « service public » France Info laissa en surbrillance, pendant toute la durée de l’entretien, la mention « Asselineau, candidat des conspirationnistes ? »... Dix mois après ce tribunal digne de l’Inquisition, les aveux du secrétaire américain à la Défense, James Mattis, reconnaissant que les États-Unis d’Amérique n’ont jamais eu la moindre preuve démontrant que le gouvernement syrien avait utilisé du gaz toxique à Khan Cheikhoun, constitue une éclatante victoire politique et morale pour le candidat Asselineau et devrait inciter France Info à lui présenter ses excuses publiques. Source : https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/video-francois-asselineau-dit-avoir-des-doutes-sur-l-affaire-syrienne_2142176.html
Résumé de l’entretien avec François Asselineau le 12 avril 2017, écrit et publié par la rédaction de France Info sur son site en ligne au sujet  Source : https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/video-francois-asselineau-dit-avoir-des-doutes-sur-l-affaire-syrienne_2142176.html
 

Conclusion : il faut lutter contre les « fake news » pour de bon !

En conséquence des révélations stupéfiantes faites en personne par le Secrétaire américain à la Défense et par l’ancien ambassadeur américain en Syrie, l’UPR demande solennellement à M. Macron :
  • 1°) De qualifier publiquement de « fausse nouvelle » l’affirmation selon laquelle Damas a gazé sa population en août 2013 à la Ghouta et en avril 2017 à Khan Cheikhoun, puisqu’il a manifesté son intention de lutter contre les « fausses nouvelles »,
  • 2°) D’expliquer aux Français que l’action conduite par les États-Unis d’Amérique en Syrie repose sur des mensonges, comme cela avait déjà été le cas en 2003 au moment de l’invasion de l’Irak, et qu’elle est en outre expressément contraire au droit international, puisqu’elle n’a reçu l’aval ni du gouvernement syrien ni du Conseil de sécurité de l’ONU,
  • 3°) De retirer immédiatement la France de la coalition internationale emmenée par Washington en Syrie pour, prétendument, lutter contre le terrorisme, et de demander à l’ensemble des composantes de cette coalition de faire de même afin de se conformer au droit international et d’arrêter d’occuper illégalement un État étranger.
L’UPR demande par ailleurs aux médias français de grande diffusion de se faire largement l’écho :
  • des déclarations du Secrétaire américain à la Défense du 2 février 2018,
  • des déclarations de l’ancien ambassadeur américain en Syrie du 6 février 2018.
L’UPR exige enfin un droit de réponse à France Info et des excuses de cette chaîne de service public.
Nous demandons :
  • que Jean-Michel Apathie invite de nouveau François Asselineau pour rediffuser et débattre, devant les téléspectateurs, du passage de 1m 18 s de l’émission du 12 avril  2017, pendant laquelle France Info a affublé le président de l’UPR du qualificatif « Asselineau, candidat des conspirationnistes ? »
  • que France Info rétablisse la vérité dix mois après, en informant ses auditeurs, dans la même émission et pendant la même durée, que les révélations venues de Washington en ce mois de février 2018 prouvent que le président de l’UPR ne faisait que dire la pure vérité aux Français le 12 avril 2017.
  • que la chaîne de service public France Info, financée par tous les contribuables, présente officiellement ses excuses aux 332 000 électeurs de François Asselineau pour le parti pris, la propagation de « fake news » et l’atmosphère de maccarthysme qui avaient régné dans cette émission à l’encontre du président de l’UPR.
 
Source: UPR

——-

Fawkes: 

Le clown Ayrault nous annonçait pourtant je cite: “la responsabilité du régime ne fait pas de doute”. Donc les américains n’auraient aucune preuve mais la France oui ?

 
Eh non, même pas. Cette supposée preuve a été démentie par Åke Sellström, expert en charge de la commission d’enquête sur le potentiel recours aux armes chimiques dans le conflit en Syrie.

“La rapport de la France blâmant Assad s’appuie également sur la «signature» de la présence d’hexamine. Sauf que le responsable des investigations de l’ONU concernant les armes chimiques en Syrie indique que ce c’est pas une signature.”

Nos médias ont pourtant complaisément relayé cette intox pendant des mois…

 
 
Puis, ils ont le toupet de nous sortir ça…
 

 
 
Le gouvernement pense que les fausses nouvelles des autres sont un risque pour la démocratie. Eh bien les leurs sont un risque pour le monde entier. Pourtant, on va devoir les supporter encore longtemps.
 
2017
 
 
2018
 
 

Un spécialiste balance tout sur les manipulations de l’État concernant les “Fakes News”

Pour Fabrice Epelboin, professeur à Science Po et spécialiste des médias sociaux, le gouvernement est le premier vecteur de Fake News.

Selon lui les médias traditionnels comme BFM véhiculent régulièrement de fausses informations pour tromper et influencer l’opinion publique.

En effet le président de la République a la volonté de recourir à l’arme de la loi pour lutter selon lui plus « efficacement contre les fake news » propagées sur Internet et pourrait donc, ouvrir une boîte de Pandore néfaste pour la liberté d’expression, estiment des professionnels du secteur.

L’État a-t-il vraiment son mot à dire sur la déontologie de l’information ? La puissance publique peut-elle interférer sur les contenus publiés par des sites et sur des plateformes comme Facebook, sans porter atteinte à la liberté d’expression telle que définie par la loi de 1881, qui constitue l’un des piliers de notre démocratie ?

Le dilemme met les experts mal à l’aise.

C’est justement ce que dénonce depuis plusieurs mois le réseau Reporters sans frontières.

« Bien sûr, il est plus que jamais nécessaire pour l’internaute de démêler le vrai du faux dans l’information qui s’offre à lui, écrivait en novembre Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF. Mais la lutte contre les fake news doit passer par la promotion d’un journalisme libre et indépendant, vecteur d’une information fiable, de qualité », ajoutait-il.

 
Liens connexes :
 
 
Source : Fawkes News

Laisser un commentaire

Retour en haut