- 1°) Elles démontrent que les gouvernements américains successifs, tant sous l’administration Obama que sous l’administration Trump, ont fabriqué sciemment des « fausses informations » (ou « fake news » en américain), immédiatement reprises comme vérités d’Évangile par les médias de grande diffusion américains et français, en pointant – sans preuve – la responsabilité du gouvernement syrien dans les massacres de la Ghouta et de Khan Cheikhoun.
- 2°) Elle démontrent que le gouvernement américain a dépensé des sommes colossales pour soutenir les prétendus « rebelles » syriens, ce qui constitue une ingérence dans les affaires intérieures syriennes, en violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations-unies, en particulier son article 2, alinea 4. Elles révèlent au monde entier l’attitude mensongère et criminelle de Washington qui prétendait ne pas agir directement en Syrie, notamment sous l’administration Obama.
- 3°)Toutes ces informations convergent pour indiquer que le gouvernement américain s’est probablement rendu coupable de « crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité », telle que cette notion a été définie par les Accords de Londres du pour les Tribunaux militaires internationaux de Nuremberg et de Tokyo établis après la Seconde Guerre mondiale, et de « crimes d’agression », telle que cette notion est fixée dans le Statut de Rome depuis 2010.
- 4°) Ces informations ont aussi une vertu pédagogique pour les électeurs français : elles démontrent que, pendant la campagne présidentielle française de 2017, François Asselineau a eu raison de refuser d’attribuer au gouvernement syrien la responsabilité du massacre de Khan Cheikhoun tant que l’on ne disposait pas de preuve convaincante. Le président de l’UPR a maintenu cette position en refusant toute intimidation, alors que certains journalistes, piétinant sans vergogne la déontologie de la Charte de Munich régissant leur profession, s’érigeaient en une sorte de tribunal de la pensée unique euro-atlantiste. Ce fut notamment le cas sur France Info le 12 avril 2017, où François Asselineau a dû subir l’assaut unanime des journalistes, qui l’insultaient en le qualifiant de « candidat des complotistes » et le « sommaient de s’expliquer » parce qu’il refusait d’accuser Bachar Al Assad sans aucune autre preuve que les communiqués du gouvernement américain.
Conclusion : il faut lutter contre les « fake news » pour de bon !
- 1°) De qualifier publiquement de « fausse nouvelle » l’affirmation selon laquelle Damas a gazé sa population en août 2013 à la Ghouta et en avril 2017 à Khan Cheikhoun, puisqu’il a manifesté son intention de lutter contre les « fausses nouvelles »,
- 2°) D’expliquer aux Français que l’action conduite par les États-Unis d’Amérique en Syrie repose sur des mensonges, comme cela avait déjà été le cas en 2003 au moment de l’invasion de l’Irak, et qu’elle est en outre expressément contraire au droit international, puisqu’elle n’a reçu l’aval ni du gouvernement syrien ni du Conseil de sécurité de l’ONU,
- 3°) De retirer immédiatement la France de la coalition internationale emmenée par Washington en Syrie pour, prétendument, lutter contre le terrorisme, et de demander à l’ensemble des composantes de cette coalition de faire de même afin de se conformer au droit international et d’arrêter d’occuper illégalement un État étranger.
- des déclarations du Secrétaire américain à la Défense du 2 février 2018,
- des déclarations de l’ancien ambassadeur américain en Syrie du 6 février 2018.
- que Jean-Michel Apathie invite de nouveau François Asselineau pour rediffuser et débattre, devant les téléspectateurs, du passage de 1m 18 s de l’émission du 12 avril 2017, pendant laquelle France Info a affublé le président de l’UPR du qualificatif « Asselineau, candidat des conspirationnistes ? »
- que France Info rétablisse la vérité dix mois après, en informant ses auditeurs, dans la même émission et pendant la même durée, que les révélations venues de Washington en ce mois de février 2018 prouvent que le président de l’UPR ne faisait que dire la pure vérité aux Français le 12 avril 2017.
- que la chaîne de service public France Info, financée par tous les contribuables, présente officiellement ses excuses aux 332 000 électeurs de François Asselineau pour le parti pris, la propagation de « fake news » et l’atmosphère de maccarthysme qui avaient régné dans cette émission à l’encontre du président de l’UPR.
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Fawkes:
Le clown Ayrault nous annonçait pourtant je cite: “la responsabilité du régime ne fait pas de doute”. Donc les américains n’auraient aucune preuve mais la France oui ?
Ignored by media, France report thereby suggests Khan Sheikhun sarin not from old Syria govt stocks. Same re Ghoutahttps://t.co/XTjxbnAnmU
— Charles Shoebridge (@ShoebridgeC) 26 avril 2017
Nos médias ont pourtant complaisément relayé cette intox pendant des mois…
Un spécialiste balance tout sur les manipulations de l’État concernant les “Fakes News”
Pour Fabrice Epelboin, professeur à Science Po et spécialiste des médias sociaux, le gouvernement est le premier vecteur de Fake News.
Selon lui les médias traditionnels comme BFM véhiculent régulièrement de fausses informations pour tromper et influencer l’opinion publique.
En effet le président de la République a la volonté de recourir à l’arme de la loi pour lutter selon lui plus « efficacement contre les fake news » propagées sur Internet et pourrait donc, ouvrir une boîte de Pandore néfaste pour la liberté d’expression, estiment des professionnels du secteur.
L’État a-t-il vraiment son mot à dire sur la déontologie de l’information ? La puissance publique peut-elle interférer sur les contenus publiés par des sites et sur des plateformes comme Facebook, sans porter atteinte à la liberté d’expression telle que définie par la loi de 1881, qui constitue l’un des piliers de notre démocratie ?
Le dilemme met les experts mal à l’aise.
C’est justement ce que dénonce depuis plusieurs mois le réseau Reporters sans frontières.
« Bien sûr, il est plus que jamais nécessaire pour l’internaute de démêler le vrai du faux dans l’information qui s’offre à lui, écrivait en novembre Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF. Mais la lutte contre les fake news doit passer par la promotion d’un journalisme libre et indépendant, vecteur d’une information fiable, de qualité », ajoutait-il.