Les services de renseignement français tenteraient-ils de pirater Facebook ?

On sait que la situation sociale en France se dégrade nettement. Crise économique, autisme du gouvernement, forte contestation sociale et démocratique contre les grands projets inutiles et le mariage pour tous, forte méfiance des français en général à l’encontre d’un gouvernement qui se dirige à l’aveuglette et rampe devant les lobbys – qu’ils soient du Marais, de la magouille ou du béton. On sait que le gouvernement commence à avoir, grossièrement parlant, « les boules » : après Valérie Fourneyon ministre des Sports qui a différé son déplacement orléanais le 11 pour éviter les manifestants contre le mariage et l’adoption pour tous, c’est maintenant Najat Vallaud Belkacem qui refuse de venir à Nantes. Ce matin, un militant contre le mariage pour tous, Samuel Lafont, a été poignardé (4 coups de couteau) par plusieurs individus au métro Odéon. Il est hospitalisé, mais il est peu probable que cet acte violent contribue à calmer le jeu, bien au contraire. Nous apprenons cependant à l’instant que ses agresseurs seraient des Roms. En revanche une personne a bien été agressée physiquement hier par un militant LGBT vers 21h30 près du Sénat.

Mais depuis hier la peur a gagné les services secrets. Nos informations nous permettent de savoir que des milliers de comptes Facebook ont été visités plusieurs fois depuis des adresses parisiennes qui correspondent entre autres aux sièges de casernes de CRS ou d’antennes de la DCRI. Les services d’investigation et de renseignement se sont en effet rendus compte depuis le 24 mars de l’importance des réseaux sociaux et de la lutte 2.0 dans l’action des manifestants – qu’ils soient suiveurs de Mélenchon ou contre le mariage gay puisque d’après nos sources c’est bien la convergence de ces deux ras-le-bol le 5 mai à Paris qui fait craindre au gouvernement le risque de gros débordements, voire même d’une Révolution.

Seulement, les services secrets n’ont pas prévu deux choses : que Facebook permette de tracer ces connexions et surtout que les usagers français de Facebook sachent s’en servir. Les visites suspectes ont eu lieu à partir de Levallois (siège de la DCRI), Argenteuil, Arcueil (bien vérifier qu’il ne s’agit pas de l’IP du centre de France Telecom à la Vache Noire; cette IP peut apparaître si l’on se connecte à Facebook via une connexion 3G itinérante), Vélizy-Villacoublay (direction zonale des CRS Paris), Neuilly-PlaisanceRosny-sous-Bois (les deux renvoient au Centre national de formation aux systèmes d’information et de communication basé au Fort de Rosny). D’après nos informations, une multitude de compte a été visitée : notamment des gens de plusieurs paroisses parisiennes, les auteurs de quelques blogs influents et gazettes en ligne catholiques, de royalistes, de militants Bretons, de membres de l’UNI et de l’UMP, mais aussi les comptes de militants d’extrême-gauche, et même de responsables du Parti de Gauche (parti de Mélenchon)… bref un vrai fourre-tout de la France contestataire.

Comment faire alors pour savoir si vous avez été espionné ?

1 – Ouvrez Facebook

2 – en haut à droite sur la barre bleue, cliquez sur le petit cadenas

3 – Dans le menu déroulant, cliquez sur « afficher plus de paramètres »

4 – A gauche, cliquez sur le petit bouclier à coté de Sécurité

5 – Dans le choix de menus, cliquez sur [Modifier] à côté de sécurité

Facebook affiche alors les lieux des dernières connexions – en fait l’antenne la plus proche du lieu où vous vous connectez – ainsi que les périphériques avec lesquels vous vous connectez. Si le lieu de la connexion ou l’appareil utilisé vous paraît incongru ou que vous ne vous souvenez pas de vous être connecté ce jour là, arrêtez la connexion et changez de mot de passe.

Protégez vos amis, votre famille et vos contacts : diffusez cet article et prévenez-les.

EDIT du 31/5 : de nouvelles nombreuses connexions suspectes ont été enregistrées (cette fois à raison d’une par semaine à peu près) vers le 11 et le 16, puis le 22 mai, à partir de Nanterre, Vitry, Levallois et Vélizy. Ce regain d’intérêt des services secrets avait probablement pour objet de préparer la manif du 26 mai et d’en connaitre les mots d’ordres.

Un exemple de connexions suspectes. La personne en question n'a pas bougé de Pordic depuis deux semaines.

Un exemple de connexions suspectes. La personne en question n’a pas bougé de Pordic depuis deux semaines.

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Source(s) : breizhjournal / Relayé par Meta TV

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