On mentionne le plus souvent des compagnies militaires des États-Unis Blackwater et Greystone. Elles peuvent recruter sous leurs drapeaux de cinq à dix mille soldats de métier.
Nous sommes toujours en contact étroit avec le Département d’État américain, la CIA et le Pentagone, a déclaré à la chaîne de télévision ABC le fondateur de Blackwater, Erik Prince. Et là le top secret est de mise.
A la fin de l’année dernière M. Prince a publié un ouvrage « Guerres civiles : l’histoire de Blackwater et des héros inconnus de la guerre contre la terreur ». L’initiative d’intervenir dans quelques pays éloignés des États-Unis n’émane jamais de nous, écrit-il. On nous demande toujours « d’accomplir une besogne ».
Et nous la faisons. Dont personne, nulle part, ne dit jamais rien. Sauf des conférences secrètes. Nous accomplissons des missions bien délicates, qu’il serait mieux que personne de sache, remarque Erik Prince.
Comme le dit le colonel lieutenant à al retraite de l’un des services spéciaux russes Andreï Popov, au cours des opérations militaires il est très difficile d’identifier des mercenaires de Greystone ou de Blackwater. Ils sont toujours déguisés en agents de police ou en militaires de l’une des unités spéciales locales.
En ce moment ils équipés ( en Ukraine) conformément au règlement des unités spéciales, pour lesquelles ils se donnent. Ils ont des kalachnikovs, des pistolets Makarov. Nos gilets pare-balles. La seule différence, ce sont les moyens de liaison. Ce sont des canaux de communication cryptés, qui trahissent que ce ne sont pas des combattants d’une unité spéciale ukrainienne « Sokol » (Faucon). Leur formation ressemble à celle de toute autre unité spéciale. A l’exception d’une absence totale de scrupules. Aucuns sentiments humains ne les retiennent. Et c’est pour cette raison qu’on les engage dans la répression dans le sang des mouvements de protestation locaux.
Les assertions sur l’absence de mercenaires américains en Ukraine doivent aussi être triées sur le volet, compte tenu de la façon dont sont formées les unités des armées mercenaires. On peut y enrôler pour des missions concrètes des anciens combattants d’unité spéciale, des ex-policiers ou marines de toutes nationalités. C’est en quelque sorte une « légion étrangère » privée.
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Source(s) : La Voix de la Russie / Par Andreï Fedyachine, le 10.04.2014 / Relayé par Meta TV(meta.tv)