L’enjeu du débat sur la bioéthique : comment fabriquer des juifs par Maria Poumier

Maria Poumier sur le nouveau gisement de pognon

Pourquoi Israël pousse à la légalisation universelle de l’industrie des bébés artificiels ? Y a-t-il un marché des gamètes et embryons juifs ? Sommes-nous tous menacés de stérilité à court terme ? D’où vient le talent pour acheter, négocier ou vendre des petits d’hommes ? La science exige-t-elle la peine de mort pour les petits innocents incapables de se défendre par définition ?
Embryons, fœtus, cellules sexuelles, organes à vendre ou à donner, où est la différence ? Les homosexuels sont-ils manipulés par les sionistes ? Faut-il être un catho fondamentaliste pour mener une résistance cohérente ? Se poser ces questions de fond, c’est déjà y répondre.

https://www.youtube.com/watch?v=R0QWldQbdQY

L’enjeu du débat sur la bioéthique : comment fabriquer des juifs

– Maria, tu as réalisé un premier documentaire sur les réalités de la Grossesse pour Argent, le véritable projet qu’on veut nous vendre sous le sigle GPA, puis tu as publié un livre, Marchandiser la vie humaine, aux éditions Le Retour aux Sources. Deux ans plus tard, qu’est-ce qui a changé, dans ce domaine ?

– Ce qui a changé, c’est que tout le monde a compris que l’on veut nous faire acheter les bébés comme des chiots ou des chats. C’est un marché mondial, le plus fabuleux de tous, jamais envisagé jusqu’à aujourd’hui. Mais pour que ça marche, il faut que nous cessions de faire des enfants naturellement, et cela sans nous apercevoir de la manœuvre en cours. Tout le monde est remonté contre la marchandisation des bébés, désormais, mais ça ne suffit pas, il faut voir les liens avec d’autres piratages de notre volonté en cours, qui supposent la suppression de la reproduction naturelle des êtres humains. C’est cela qu’il faut faire comprendre, maintenant. Nous stériliser complètement, c’est ce qui est à l’ordre du jour, le danger nous menace tous, pour faire le bonheur des trafiquants.

– Tu n’exagères pas un peu ? C’est du complotisme aigu, ou de l’hystérie féminine délirante, ce que tu dis là !

– Aujourd’hui, on est le vendredi 13 avril, et on a bien peur que les US ne déclarent la troisième guerre mondiale. Ce serait déjà une façon de se débarasser d’une bonne partie de l’humanité ; et les survivants ne feront pas des enfants parfaits : irradiés, cancéreux, sans bras ni jambes, ou pleins d’autres malformations horribles, comme les bébés irakiens …

– Bon d’accord, mais le pire n’est pas toujours sûr…

Si, même sans guerre dépassant des limites locales, la logique du marché impose la stérilisation en douceur de notre humanité ; combinée avec la bien pensance du malthusianisme, toute l’oligarchie mondiale est d’accord pour entrer dans ce complot, elle ne s’en cache même pas. Tout le monde a entendu dire que nous sommes trop nombreux sur terre, qu’il faut réduire la population mondiale, « pour notre bien à tous » : les Guidestones de Georgia ont fixé à 500 millions le nombre maximum d’humains souhaitables : et on nous répète que d’ailleurs pour tous les crève-la-faim de la planète, avec une espérance de vie de 30 ans, la vie n’est qu’une longue torture. Et nous nous le répétons tous, ce mantra, de façon automatique sans réfléchir. En fait, pour « sauver la planète », ce que nous voulons surtout, c’est que les pauvres arrêtent de proliférer. Ce que les dites multitudes devraient comprendre, c’est qu’ils sont censés eux, les gens du sud prolifiques, réduire drastiquement leur natalité, pour que nous, les riches avec à peine un ou deux enfants par famille, nous ayons plus de place au soleil. Et nous avons un philosophe qui défend brillamment ce point de vue : “La proportion des enfants à Gaza est totalement délirante, donc on met au monde continument  des enfants qui n’ont aucune place dans le monde, production effrénée d’hommes excédentaires.” Dixit Alain Finkielkraut.

– La « bombe à retardement » de la natalité palestinienne est un vieux poncif purement israélien…

Mais la panique devant la natalité africaine, c’est toute l’Europe qui la partage. Un excellent spécialiste de l’Afrique, Bernard Lugan, parle du « suicide de l’Afrique », parce que les Africains refusent de limiter leurs naissances : mais c’est de la novlangue, il exprime simplement un puissant vœu secret, le souhait que les Africains disparaissent d’eux-mêmes, alors que c’est nous, peuples riches qui ne faisons plus d’enfants, qui nous suicidons objectivement. Et c’est pour limiter le suicide des riches qu’on veut développer le marché des gosses, réservé à ceux qui peuvent payer, cela va sans dire.

– C’est monstrueux, et complètement utopique !

– Dystopique, tu veux dire, c’est un cauchemar, ce projet. Mais du point de vue de l’oligarchie qui se croit toute puissante, c’est en cours, et ça avance de façon tout à fait encourageante. Le Pen dans ses Mémoires dit que c’est dès les années 1970 qu’il a compris que  le grand remplacement de la population française était en marche, dans la mesure où la natalité avait déjà baissé en dessous du taux de remplacement des générations, et où un phénomène de cette ampleur ne recule pas avec des décrets ou de la rhétorique, et cela n’a fait que s’accentuer depuis 50 ans.

– Beaucoup de gens commencent à en prendre conscience, même si le gouvernement ne fait rien pour enrayer cela.

Plus un pays est dit développé, moins les populations autochtones prennent la peine de faire des enfants, car après leur splendeur coloniale, elles ont développé une mentalité de rentiers, et de propriétaires usufruitiers de leur pays ; les enfants sont toujours encombrants, coûtent cher, empêchent de voyager, c’est quelque chose qu’on entend dire maintenant partout, en particulier chez les jeunes. L’individualisme absolu exige qu’on puisse exercer sa liberté sans jamais voir au-delà, ce qui suppose de changer de conjoint comme de chemise, comme ça nous chante, et de se débarrasser de toute contrainte. Ça, c’est l’aspect subjectif de notre stérilité galopante : nous choisissons l’avortement d’un enfant sur quatre pour convenance personnelle, comme un congé de responsabilité auquel on a droit ; nous pratiquons la contraception systématique autant que le libertinage, et l’instinct vital ne refait surface chez les femmes qu’après assouvies toutes les ambitions du côté boulot, voyages et promotion sociale par le choix d’un conjoint adapté ; concrètement, les femmes veulent s’offrir le luxe d’enfanter quand elles commencent à fatiguer, une fois qu’elles ont obtenu tout ce à quoi elles pouvaient aspirer, comme une récompense due, alors que leur corps commence à renâcler. C’est le délire de populations repues, qui estiment avoir tous les droits. Partout ailleurs dans le monde, l’enfant est un don de Dieu dont il faut absolument rendre grâce, un don immérité, et qu’il faut accepter, en accord avec la nature toute entière, pour que la vie ait un sens. Le mariage gay, la pma pour toutes, la gpa, la greffe d’utérus, le clonage, toutes les inventions en cours d’expérimentation, supposent que notre mentalité post moderne soit durable, avec la fascination pour la biotechnologie.

Il faut donc forcer chaque pays à ouvrir son marché par la modification des lois, avec des campagnes d’intoxication mentales sur le thème du « libre choix » de chacun, pour que les gens ne voient surtout pas plus loin…

Je suis étonnée, d’ailleurs, qu’on insiste officiellement sur l’égalité, qui n’est pas vraiment un concept qui fasse rêver, alors que toute publicité bien conçue nous promet le bonheur par l’augmentation de notre liberté et de nos privilèges. Mais c’est qu’on veut aussi nous imposer une religion de substitution, et le combat pour l’égalité tous azimuts serait un devoir. Or une société a besoin d’encadrer les aspirations à l’égalité par la consolidation de la justice, qui combat les abus, d’ordre et de hiérarchie. De toute façon, à moyen terme, cette rhétorique absurde de l’égalité va se casser la figure, au profit des vrais idéaux, ceux que défendent les religions. Il y a une erreur de marketing quelque part, là-dedans.

– Et qu’est-ce qu’on veut donc nous cacher, derrière la propagande en amont pour la libéralisation de toutes les lois sur la bioéthique ?

– On veut nous cacher la progression atroce, exponentielle, de notre stérilité objective. Plus une population est riche, plus elle bouffe de trucs industriels toxiques, d’antibiotiques qui nous rendent plus grands et plus gros, comme les vaches, et d’hormones qui affaiblissent notre puissance génésique. Les mutants, les nouveaux jeunes qui ne sont plus ni hommes ni femmes, ça ne relève pas juste d’une idéologie promue sous l’appellation genre, comme une possibilité excitante de choisir son sexe, c’est surtout une tentative pour rendre indolore la castration rampante, notre incapacité croissante à donner naissance à des enfants costauds, normaux, bien structurés au physique comme au mental. En deux ou trois générations, nous allons disparaître, si les facteurs objectifs et subjectifs ne changent pas. Nos utopistes intéressés misent sur notre impuissance complète, à brève échéance, parce que la qualité du sperme est en chute libre, dans les pays développés, c’est aussi grave que ça. Et de fait, on ne laisse jamais se reproduire librement les animaux d’élevage, sans quoi ils seraient ingérables ; on fabrique des animaux extraordinairement productifs, comme nous autres les peuples du nord, qui travaillons avec un rendement record, alors que l’humanité plus proche de la nature est naturellement portée à l’oisiveté sans stress, qui est bien plus favorable à l’amour et à l’engendrement.

– En somme, les connaissances et expérimentations vétérinaires, c’est ce qu’on veut mettre en pratique sur nous les humains.

Oui, et ce, afin de nous contrôler, au sein de la sphère pharmaco-médicale qui nous terrifie et nous fait accepter n’importe quelle potion magique. La marchandisation de la vie humaine, c’est une solution envisageable, mais terriblement despotique, et parfaitement horrible, à un problème extrêmement inquiétant, propre aux pays riches, pour le moment, celui de notre disparition en cours, avec ou sans vagues migratoires.

– Revenons au point de départ. Les peuples pauvres, plus vitaux, refusant de toutes leurs forces le mariage gay, qui est la première étape indispensable pour augmenter la clientèle des bébés sur catalogue, et désarmer la résistance des vrais pères et mères, pour commencer, sont-ils aussi menacés d’extinction ?

– C’est ce qu’espéraient les malthusiens ; depuis les années 1980, il y a des campagnes de stérilisation par le biais de vaccins toxiques, des épidémies artificiellement propagées, des génocides (Rwanda) bien favorisés depuis les métropoles, des guerres fratricides encouragées, et des campagnes en direction des femmes pour qu’elles prennent en main leurs « droits reproductifs », ce qui veut dire simplement pour qu’elles arrêtent de faire des gosses. De fait, les prévisions catastrophiques des années 1960 sont dépassées, revues à la baisse, la natalité a beaucoup baissé partout, sauf en Afrique, car les Africains conservent une spiritualité intacte et vigoureuse, ils résistent très bien à la propagande. Obama n’est pas parvenu à imposer aux Kenyans ni aux Ougandais son chantage pour subordonner des aides au développement à la promotion des homosexuels. Encore des choses qu’on nous cache bien !

– Peut-on dire alors qu’il y a des aspects racistes et de classe dans les efforts occidentaux pour faire reculer la morale naturelle ?

– C’est le fond de la question, oui. Dans chaque région du monde, les plus clairs de peau sont en position de force pour s’imposer au niveau des gouvernements et des ressources financières. Face à l’amenuisement de la race européenne, qui se distingue au plan physiologique comme celle où on trouve les yeux et les cheveux clairs, il est logique que les « visages pâles » tentent de redonner du poil de la bête à leurs pairs par la technoscience de pointe. Il y a dans la mentalité de ceux qui promeuvent la stérilisation des pauvres et la reproduction artificielle des riches, un héritage certain du savoir-faire des négriers et des bâtisseurs du système esclavagiste industriel.

– Où l’on retrouve les juifs annoncés au début de cet entretien…

Oui, la prépondérance juive dans l’essor du trafic d’esclaves, en terres d’islam comme dans le monde chrétien, cela est parfaitement établi. La même violence injustifiable, et la même propagande pour endormir la conscience des bénéficiaires de l’esclavage. Ce qu’on glisse maintenant sous le tapis, c’est cette continuité dans le talent commercial. C’est Israël qui a développé la propagande en termes de rentabilité parfaite de la GPA, comme si ce n’était qu’un nouveau business comme les autres : quand les riches font faire leurs gosses par des femmes pauvres du bout du monde, tout le monde est gagnant, nous dit-on ; eux les riches, bien sûr, dans la mesure où ils choisissent, selon leurs moyens, les qualités qu’ils attendent des enfants qu’ils achètent, mais les familles pauvres aussi, puisque le tarif moyen d’une grossesse pour argent, c’est l’acquisition d’une maison, objectif hors d’atteinte pour des familles paysannes affamées ou déracinées dans des bidonvilles. C’est un échange de services gagnant-gagnant, win-win, et c’est d’Israël qu’est parti ce raisonnement, ainsi que des développeurs juifs américains de ce marché.

– Habituellement, on nous dit seulement que la fabrication d’enfants sans père ou avec plusieurs mères chosifie la mère porteuse ou le donateur de sperme anonyme.

En fait, c’est le retour de l’esclavage avec une envergure bien plus large ; d’abord avec la destruction de tout équilibre moral et familial qu’il suppose chez les asservis (ceux et celles qui vendent ou donnent leurs gamètes ou encore prêtent leur utérus et vendent ou donnent leurs enfants), et une destruction de repères moraux aussi chez les maîtres. Nous parlons aussi d’esclavage dans la mesure où le pouvoir médico-commercial dispose du corps de la femme en gestation pour faire du profit et au détriment de sa santé (encore un détail qu’on nous cache, mais il y a des cas mortels de GPA aux USA comme ailleurs, et lors des opérations d’extraction d’ovocytes) ; mais ce n’est pas tout : l’enfant acheté, par définition, est un esclave, à la fois bien meuble et animal de compagnie, qui sera rejeté s’il ne donne pas satisfaction ; sa dignité est foulée aux pieds depuis sa conception.

– C’est donc Israël qui a inventé la GPA?

Israël a un problème démographique aigu, et les savants juifs de par le monde savent parfaitement que les juifs sont menacés de disparition par absorption dans les pays où ils habitent, par conversion aux mœurs et aux religions locales, et génétiquement, parce que l’endogamie fait d’eux un groupe fragile, sujet à des maladies spécifiques. Dès l’histoire d’Abraham, surgit la hantise de la stérilité, et elle revient plusieurs fois dans la Bible ; depuis Sarah, on nous vante le cas d’une servante se prêtant à être inséminée par le mari en remplacement de l’épouse défaillante. Avec la création de l’Etat d’Israël , les Israéliens se sont donnés pour tâche de compenser les générations non nées des juifs qui avaient péri en camp de concentration, et de désamorcer la « bombe démographique » constituée par la population palestinienne, qui s’accroche à sa natalité avec un instinct sûr, pour ne pas être éradiquée ; mais et ils ont un autre problème vital : 1 couple sur 4 a des problèmes pour se reproduire, c’est énorme, alors que dans l’Occident riche, globalement, ce taux est de 1 sur 7. Il ne fait aucun doute qu’Israël fabrique des bébés plus que tout autre pays au monde, puisque malgré ses problèmes de fécondité graves, c’est un pays qui a une natalité élevée, bien plus dynamique que celle des pays occidentaux dont il estime faire partie. On n’a pas de statistiques sur la procréation artificielle en Israël, parce qu’un parent faisant inscrire un nourrisson à l’état civil n’a pas à justifier d’un accouchement avec filiation maternelle physique précise, il suffit qu’il revendique une intention de l’élever et qu’éventuellement un parent 2 fasse de même. En outre, les Israéliens n’ont pas d’état d’âme face à l’avortement ; ils pratiquent systématiquement le DPI, diagnostic prénatal et pré-implantatoire de l’embryon, et font passer à la trappe tous les enfants déclarés défectueux avant la naissance. Ils ont été les premiers à légaliser la PMA pour toutes, la GPA dès 1994, le mariage gay bien entendu, etc. Partout dans le monde, ce sont les médecins juifs qui se passionnent pour élargir le marché des enfants artificiels, et qui développent l’eugénisme, c’est-à-dire l’offre d’enfants triés selon leurs performances intellectuelles et physiques. Israël se vante d’offrir des services au niveau de ceux des US, avec des tarifs bien plus bas, parce qu’ils font faire les enfants dans des pays pauvres, alors qu’aux US, on maintient la phraséologie de la grossesse « pour autrui » négociée avec des gens qui font cela en échange d’un simple dédommagement leur permettant par exemple de prendre des vacances à Disneyland, des gens qui ont donc largement de quoi vivre, qui veulent juste un peu plus de fun dans les épinards. Il va de soi qu’il y a une clientèle juive mondiale qui se précipite en Israël, avec cet argument du rapport qualité-prix.

– Mais, même si c’est la biotechnologie israélienne et judéo-américaine qui est à la pointe de ces « progrès », ce dont les intéressés se vantent ouvertement, ils ne réservent pas aux juifs leurs prouesses…

– Attendez, il existe un marché de gamètes et mères porteuses juives ; le génie des recherches généalogiques Gilad Japhet, créateur de la société My Heritage, qui était au départ un rêveur, a appris à rentabiliser ses recherches, et met en relation des personnes d’ascendance juive du monde entier, pour une sorte de bourse aux prochaines générations génétiquement juives. A côté de ce marché réservé au peuple élu, il y en a un pour le tout-venant, à condition qu’ils en aient les moyens. De fait, s’acheter un gosse, c’est réservé aux riches, à ceux qui peuvent payer, dans le monde entier. Mais il faut bien voir qu’accepter d’acheter un bébé, c’est une étape mentale vers la judéité. Accepter d’en fabriquer (il y a beaucoup de praticiens en Chine et Inde, et dans tout l’Extrême Orient), c’est être aussi dans la même démarche, accepter d’en vendre de même. Contrairement à la théologie chrétienne, la théologie juive considère que l’homme a le droit de perfectionner la nature par des expérimentations en tout genre, de se faire co-créateur, sans mettre de limite à ses ambitions. Ceci a été développé par la sociologue israélienne Yael Ashiloni Dolev, je n’y suis pour rien.

– Les médecins qui continuent à faire des expériences, maintenant avec l’enfant à trois parents, par exemple, légalisé en Grande Bretagne, ont donc un pouvoir absolu ?

Oui, accepter d’avoir un enfant artificiel, c’est accepter de lui donner un autre parent invisible et tout puissant, le corps des médecins qui prélèvent vos cellules sexuelles, qui fabriquent un embryon avec, et qui l’implantent de force dans un corps objet ; c’est entrer dans cette logique : on peut techniquement le faire, donc on a le droit de le faire. Toutes les innovations en matière de bioéthique contribuent à judaïser la société. Ou bien parce qu’on se perçoit du côté du manche, ou bien parce qu’on manifeste dans les faits une parfaite docilité aux schémas juifs.

– Il faudrait donc s’en tenir à la morale catholique la plus sévère, refusant la contraception chimique et l’avortement, qui sont les autres conditions actuellement favorisées pour obtenir la raréfaction des naissances naturelles, et donc l’essor de la procréation industrielle ?

Ce que dit l’Eglise, c’est que les médecins doivent respecter le serment d’Hippocrate, selon lequel le médecin jure de ne pas donner la mort. C’est donc une tradition grecque, que de choisir la médecine pour guérir, non pour supplanter la nature, et la morale naturelle, universelle, traditionnelle souscrit à ce principe.

– Nous en étions à ce que défend l’Eglise, en se référant au serment d’Hippocrate selon lequel les médecins jurent de ne pas utiliser leurs connaissances pour tuer. Selon cette logique, on devrait revenir à l’interdiction de l’avortement, qui est maintenant pratiquement passé dans les mœurs, et considéré par les femmes comme un droit, désormais.

Jadis, les avortements étaient marginaux ; la GPA artisanale, en famille, ou l’insémination pour les femmes répugnant à copuler avec un homme, sont des choses qui ont toujours existé, à la fois dans une relative clandestinité, et une certaine tolérance dans la mesure où cela se passait discrètement, entre proches, ou personnes consentantes. La situation a complètement changé en matière d’avortement. Depuis 1975, contrairement à tous les pronostics, le nombre d’avortements annuels est stable (environ 250 000), alors que tout le monde a accès à la contraception. Cela ne peut que poser problème. Et à propos d’avortement, il y a autre chose qu’on nous cache bien, et à quoi il faut réfléchir : c’est qu’il faut sacrifier énormément d’embryons, pour aboutir à un enfant artificiel viable, entre l’expérimentation, la fécondation in vitro, les transports, la congélation et la décongélation, et la satisfaction des demandes des clients, très exigeants sur la qualité du produit sur lequel ils investissent. Entre 10 et 100, selon la complexité des opérations. Il n’y a pas de FIV sans tri, et donc sans sacrifice d’embryons. Estimer qu’on a droit de vie ou de mort sur l’embryon, ce n’est pas normal, pas plus que l’avortement pour convenance personnelle, c’est déjà sortir des limites de la morale naturelle, ça ne peut pas être innocent et inoffensif. La nature se venge toujours, dit la sagesse populaire.

– Alors on n’aurait le choix qu’entre la tournure de pensée judaïsante et catho ? Ca rejoint la division entre modernes confiants dans le progrès et la capacité humaine à se réguler tout en inventant, et réacs, ne voulant que le retour vers le passé idéalisé ?

Ce n’est pas un hasard si la résistance la plus cohérente à toutes ces inventions vient du monde chrétien, qui insiste sur l’idée que le péché originel, c’est de prétendre rivaliser avec Dieu, de « manger le fruit de l’arbre de la connaissance » dit aussi arbre du bien et du mal, de se croire tout permis. Dit en termes psychanalytiques, le pauvre enfant qui vient au monde entre une mère qui l’a vendu, une autre qui l’a acheté, ou une femme qui a refusé à l’avance de lui offrir un père et la famille paternelle qui va avec, est soumis à des maltraitances profondes ; d’abord une violation du tabou de l’inceste, puisque ceux qui le font venir au monde en font leur chose, lui refusent toute autonomie originelle, s’autorisent à consommer le fruit défendu. Dit autrement, cet enfant a subi une sorte de circoncision in utero, un geste qui le coupe de la nature, une opération qu’il intègrera un jour dans son psychisme comme le passage par une menace de mort terrible, tout à fait réelle, puisqu’il a été sélectionné parmi ses frères potentiels, embryons et fœtus mis à la poubelle, physiquement anéantis, niés et reniés comme frères en humanité. Il y a chaque fois plus d’autistes, et en particulier chez les enfants de ces manipulations dites biomédicales: comment pourraient-ils communiquer et s’épanouir, alors qu’ils ont été traités comme des fragments en sursis, des pièces numérotées dans un énorme mécano, s’ils ne voient pas le moyen d’échapper à ce statut dégradant ?

– Les opposants à la PMA ouverte à toutes les femmes disent que la fameuse révision des lois de bioéthique voulue par les décideurs occultes de nos choix démographiques débouchera, progressivement, de fil en aiguille, sur la légalisation de toutes ces expérimentations, malgré nos protestations. Que pouvons-nous faire pour limiter les dégâts, freiner sur cette pente fatale ?

– On peut résister de mille façons complémentaires. Les psychanalystes s’insurgent contre l’inceste que constitue la manipulation de notre descendance. Il y a la réflexion juridique et l’action judiciaire ensuite : il y a des procès en cours, mais les agences qui promeuvent des activités illégales en France s’appuient sur l’extra territorialité que permet internet. Les juristes françaises font un travail formidable, certaines à partir d’une structure mentale chrétienne, d’autre pas ; le droit, c’est le respect de l’harmonie naturelle et la mise en œuvre de la raison, c’est suffisant pour démolir toute la sophistique cynique qui nous encercle. Mais les procès s’enlisent souvent, même s’ils suscitent des controverses fécondes. Il faudrait aller plus loin, traquer les grands trafiquants, et non les clients. Quelqu’un comme Doron Mamet, l’Israélien qui a inventé le commerce triangulaire des gamètes (nordiques, blancs), embryons (fabriqués en Israël et dans les « cliniques de fertilité » les plus pointues, mères porteuses (du tiers monde global), clients (solvables du monde entier), le tout en bafouant frontières et législations nationales, à l’échelle globale, devrait être recherché par interpol pour crime contre l’humanité, puisqu’il tire profit de la stérilisation de l’humanité, et qu’il fait son beurre à partir du massacre d’embryons, au détriment de la santé de femmes contraintes de se priver de leurs ovocytes ou de louer leur utérus, accélérant l’appauvrissement génétique de l’humanité, la dévastation de notre espèce. Il faut voir son documentaire apologétique « Bébés en kit » pour bien saisir le caractère impitoyable du personnage, qui est coté comme un génie de l’uberisation de la planète, au même niveau que Marc Zuckerberg, le patron de facebook. Ses agences et autres émules ont été chassées de plusieurs pays, Inde, Népal, Thaïlande, Cambodge, pour commencer. C’est celui qui a développé la propagande en direction des gays, et à ce titre aussi, en tant que destructeur de l’autorité maternelle et paternelle, il mérite d’être traité en criminel, mais il n’est pas le seul. Les religieux israéliens sont à la pointe du combat, contre le totalitarisme lgbtqx, ils prennent vraiment au sérieux le mythe de Sodome et Gomorrhe, ils abhorrent l’idéologie sodomiste.

– D’ailleurs, la résistance se renforce, au Parlement européen, dans chaque pays, et surtout en France et en Allemagne…

France et Allemagne se distinguent par une résistance populaire et intellectuelle, oui. Cette résistance est très forte, parce qu’elle repose sur des valeurs spirituelles extrêmement solides, qui dépassent l’affiliation officielle au christianisme. On peut remarquer que les forces obscures qui sous-tendent le gouvernement, voyant que le forum sur la bioéthique qui vient de se tenir, lui a échappé complètement, veut maintenant que nous tombions dans un autre piège, celui des mirages du transhumanisme, pour que nos passions se détournent des questions de procréation artificielle. Or l’humanité « augmentée », ça commence justement par la manipulation génétique des embryons, possible seulement dans le cadre de la marchandisation de ceux-ci. La pma pour toutes, c’est le déverrouillage de tout le reste.

– La presse est quand même assez prudente, elle freine aussi l’extension du délire et l’implantation de la dictature mercantile sur les esprits.

Oui, des journaux comme Le Figaro ou Le Parisien font un bon travail, contrairement à d’autres. Mais on peut craindre que le gouvernement impose au final la libéralisation de ce marché qui existe pour le moment avec le statut de marché noir, ou bien déguisé dans la nébuleuse étatique de la « recherche ». Il y a un autre point qui n’est pas encore arrivé à la conscience générale : tout cela est dans la logique du trafic d’organes. La loi voulue par Sarkozy nous impose maintenant de donner nos organes ou ceux de nos proches en cas d’accident mortel, ou de mort bien encadrée à l’hôpital. Cela, combiné avec l’encouragement à l’euthanasie, fait qu’il va y avoir une énorme incitation à mettre nos organes à disposition du pouvoir médical. Et on voudrait que nos gamètes, nos utérus et nos enfants à naître aient le même statut d’organes qu’on peut extraire et transférer de ci-delà, morts ou vifs, selon les besoins d’un marché mondial. Nul n’ignore plus que les enfants avortés sont récoltés dans certains hôpitaux pour être revendus en pièces détachées par des organismes « de pointe » comme le Planning familial aux USA. Avec la libéralisation galopante, bientôt on essaiera de nous habituer à une nouvelle idée : pour les bébés qui naissent vivants malgré des tentatives d’avortement, mais affectés d’un handicap, et qu’on laisse souvent mourir dans les hôpitaux parce que ça arrange tout le monde, que ces pauvres enfants « anormaux » servent aussi de banques d’organes. La peine de mort a été abolie, sauf pour les innocents sans défense par définition, nos rejetons, dès lors que nous estimons qu’ils ne sont pas « dignes » de vivre, ou qu’ils nous entrent dans la catégorie des encombrants, méritant un destin de déchets à trier! Tout est lié, et il faut bloquer cette pente fatale sur tous les fronts.

– Des raisons d’espérer ?

Toutes les résistances s’additionnent, et elles viennent de tous les horizons. Mentionnons l’écologie humaine, concept dynamisé par le pape lui-même. Celles qui viennent du monde catholique produisent des publications et des argumentations remarquables ; et le clergé a maintenant bien compris les enjeux. Mgr Aupetit, archevêque de Paris, est à l’offensive. Le meilleur spécialiste, Tugdual Derville, parfaitement intégré au catholicisme de l’Eglise, celui qui refuse le fondamentalisme, publie avec un énorme succès des livres qui s’adressent à l’intimité de chacun et chassent les faux-semblants jusque chez les décideurs, et sa structure Alliance Vita, rayonne dans plusieurs pays. Le cardinal Sarah, Guinéen, au Vatican, fait un travail de titan pour réhabiliter la spiritualité originelle, de fait africaine, la foi en la morale naturelle et ses exigences. Pour simplifier, nous évitons tous de dire l’industrie de la procréation, « c’est un truc juif », mais on dit sans hésiter dans les instances catho : « c’est les francs-maçons qui veulent prendre le contrôle des âmes ». Les féministes ont d’ores et déjà basculé du bon côté, pour ce qui est de la gpa, parce que c’est un outil pour les hommes qui ne veulent pas rendre de comptes aux femmes. Et là encore, on a des israéliennes remarquables à la pointe du combat : l’ex rabbine Einat Ramon, ou la doyenne du mouvement féministe Ish I Isha. Il reste des femmes qui veulent la pma pour toutes, qui est la négation du père. Aux hommes de se défendre, sur ce coup-là, il est temps qu’ils se réveillent, et reprennent le contrôle de leur descendance, comme ils commencent à le faire en ce qui concerne l’avortement. D’ailleurs le mouvement des enfants adoptés qui réclament le droit à connaître leurs géniteurs est un puissant levier pour la résistance, et le président Macron en est bien conscient, il a annoncé qu’il voulait en tenir compte. Au Portugal, d’ailleurs, une loi autorisant la GPA en l’encadrant étroitement, votée en 2017, vient d’être rectifiée par le Sénat, qui exige l’interdiction du don anonyme de gamètes, masculins ou féminins. Avec la facilité d’accès aux tests ADN pour la recherche en paternité, le don de sperme anonyme est condamné, à terme, et c’est très bien. Espérons que le « don » d’ovocytes anonymes le sera aussi. Autrefois on vendait ses cheveux et ses dents. Un « progrès », c’est qu’on favorise aussi l’inceste entre parents proches qui ignorent leur parenté du fait de l’anonymat dans le marché des gamètes, c’est une nouvelle plaie, inédite.

– Pas besoin, finalement, d’utiliser l’argument qui fâche…

Pas besoin de souligner toute une tradition juive qui est derrière ce commerce, et la continuité des arguments d’origine théologique utilisés pour la propagande ? C’est souvent superflu et contre-productif, d’accord, de paraître choquant et de se retrouver ensuite stigmatisé par certains. Mais Il est cependant indispensable pour aller plus loin dans la réflexion d’en prendre conscience, oui, que la légalisation de toute expérience hasardeuse sur l’humanité, c’est un truc juif, indissociable du projet de libéralisme sans frontières, dit mondialisme, c’est-à-dire de marchandisation forcenée, ce n’est pas seulement un truc d’un cynisme épouvantable, déguisé en miracle caritatif. Heureusement il y a aussi de la résistance en Israël, comme dans les milieux homosexuels, pourtant tellement encouragés par l’Israël global : la conscience n’est pas facile à éradiquer, elle est présente au fond de chaque être humain ; et nombreux sont les pionniers dans la recherche en procréatique, couverts de gloire pour cela, qui maintenant se repentent, comme les Dr Frydman (hésitant, de fait tiraillé en profondeur) et surtout le Dr Testard, véhément contre la tyrannie médicale ; des voix féministes, écologistes et des voix religieuses s’élèvent, elles convergent à partir d’horizons différents, partout, exactement comme en France. Pour les uns, c’est l’apologie des sodomites, qui fait problème, pour les autres le massacre des innocents, pour d’autres encore l’avilissement du statut de la mère. Mais il y a partout un réveil de la conscience, sans parler de la résistance populaire d’origine spirituelle traditionnelle, qui découle de l’instinct de survie de tous ceux qui se savent menacés d’éradication, parce que des riches veulent leur peau, leurs tripes, leur voler leurs enfants et leur âme, de gré ou de force.

– Comme le dit Israël Shamir, il y a donc un basculement, quelque chose de souterrain, mais qui a la profondeur d’un changement de paradigme dans la conscience occidentale ?

On peut certainement dire que ce « changement de civilisation » qu’on veut nous imposer a un effet boomerang, ramène les gens vers le réel, et donc vers une spiritualité saine. J’ai malheureusement peur des gens qu’on appelle ici les identitaires : puisqu’ils veulent défendre les blancs par-dessus tout, ils vont soutenir la fabrication d’enfants blancs par tous les moyens : ils sont triplement dangereux, par leur cynisme, leur mépris des autres, et leurs projets. Pour résister ensemble, non plus dans une posture défensive, mais en étant à l’offensive il nous faut des bannières et une image sacrée. Elle existe, il faut faire redécouvrir la puissance de l’image la plus belle de nos musées, de nos églises, de notre histoire de l’art : celle de la sainte Vierge mère de Dieu, image que refusent les protestants et les juifs au nom du rationalisme, mais qui est infiniment nécessaire à notre équilibre, à notre fécondité physique, mentale et morale. La sainte Vierge, c’est la mère totale, qui ne vit que par son enfant, et qui ne perd jamais rien de sa pureté originelle, qui est la pureté de la nature et qui nous protège, éventuellement contre nous-mêmes, comme notre mère à tous. Et les musulmans, qui mettent judicieusement en avant la soumission à Dieu, bien nécessaire elle aussi, adorent comme nous la mère de Jésus, dans nos sanctuaires, et ils font des pèlerinages à Fatima au Portugal et à Ephèse, à la maison de la Vierge, et à Rocamadour pour prier la Vierge noire, Notre-Dame l’originelle ; tout cela est très puissant, parce que et la langue arabe sacralise et rend indissociables les notions d’entrailles féminines et de miséricorde divine, comme cela est prononcé, dans la langue du Coran, dans l’invocation rituelle d’introduction à toute prise de parole « Bismillah al Rahim… ». Chez les chiites, la mère du Christ a encore un autre statut, celui de révolutionnaire ; pour eux, elle est celle qui a formé Jésus, qui lui a donné sa force pour abolir le règne de la vanité et du mensonge, et à ce titre aussi, elle mérite adoration. Et pour les Africains, le monde entier repose sur la Trinité que constitue la famille Père Mère Enfant, trois personnes en Une, c’est le modèle des pyramides, c’est inébranlable, pour les siècles des siècles.

– Mais comment soulager les couples qui souffrent vraiment de problèmes médicaux pour avoir des enfants, et qui sont de plus en plus nombreux ?

– Apprenons d’abord à nos enfants qu’il faut avoir des enfants quand on est jeune, au lieu de tout faire pour les en dissuader ; je signale qu’Alliance Vita a publié une brochure réclamée par les services sociaux, pour faire connaître aux jeunes mamans les aides auxquelles elles ont droit. Personne dans nos gouvernements successifs n’avait eu l’idée de faire ça ! Développons des politiques familiales et natalistes en ce sens, et déjà au niveau de l’entraide familiale entre générations. Le taux de réussite d’une pma est ridiculement bas, de l’ordre de 15%, et suppose de longues tortures pour la femme, avec anesthésie générale pour l’extirpation de ses ovocytes. Il y a d’autres thérapies, qui ont un taux de 50% de réussite, mais qui, évidemment, n’engraissent pas les labos et les as du viol à froid sous prétexte de progrès. Pour en savoir plus, allez sur le site d’Alliance Vita, ou de la fondation Jérôme Lejeune. Et sur le court terme, il faut agir tout de suite, pour démanteler les sophismes. Le Forum sur la révision des lois de bioéthique a permis de constater que les pro PMA-GPA pour tous n’ont aucun argument à opposer à la loi naturelle, Libération l’a avoué, dépitée. Dès le début, tout le monde avait compris que le débat serait biaisé, car les questions posées au public l’étaient ; et maintenant qu’on connaît la méthode Macron, on sait ce que ça veut dire, « le débat citoyen ». C’est la récré, vous avez le droit de vous égosiller en chœur, et puis la sonnerie clôt le débat : maintenant c’est moi qui fais ce que je veux, comme annoncé depuis le début, c’est-à-dire juste le contraire de ce que vous voulez. Pourtant les honnêtes gens ont joué le jeu, se sont beaucoup exprimé lors de ce Forum, sur internet et lors des réunions publiques. S’exprimer, c’est déjà trouver de la force en soi, et la montrer, et montrer qu’on va continuer à s’en servir, de cette puissance libre de la « vox populi » que les anciens appelaient « vox dei »

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