Il y a sept ans au Japon, un puissant tremblement de terre suivi d’un tsunami provoquait la catastrophe nucléaire de Fukushima. Tous les 11 mars, le pays se fige pour honorer ses plus de 20 000 morts.
14h46 ce dimanche, comme tous les ans à cette heure, la vie s’arrête au Japon. En mémoire des milliers de personnes disparues au cours d’une des plus grandes catastrophes qu’aie connue le pays. Il y a sept ans, un séisme de 9 sur l’échelle de Richter provoque un puissant tsunami. La côte nord-est du Japon est balayée par des vagues géantes. Plus de 20 000 personnes périssent noyées. La centrale nucléaire de Fukushima, construite en bord de mer, ne résiste pas. Ses réacteurs entrent en fusion.
Les mesures de Tepco contestées
160 000 personnes sont évacuées pour fuir les radiations. Les déplacés peinent à rentrer en dépit de la levée des interdictions. Dans la centrale, les travaux de décontamination continuent. Pour empêcher l’écoulement d’eau irradiée, l’exploitant Tepco a construit un mur de terre gelée. Le dispositif est contesté, tout comme l’édification d’un mur de 12,5 m de haut en bordure de littoral. Un mur à 13 milliards de dollars qui ne permet pas de panser les plaies de cette région meurtrie.
Source : francetvinfo