Interrogations sur le financement et le statut des FEMEN

Les interrogations s’élèvent sur l’origine financière du mouvement FEMEN et sur le statut de réfugié d’Inna Shevchenko, chef des FEMEN, tout comme sur la remise d’une pièce d’identité française à son nom. Valérie Boyer, députée UMP a demandé au Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, par une lettre-question publiée au Journal officiel du 31 décembre 2013, d’indiquer aux Français les modes de financement de l’association FEMEN, la nature des revenus de leurs membres, comme des prestations sociales ou d’autres aides. Inna Shevchenko a publié le 7 janvier sur Twitter la photo, comme elle l’écrit, de son passeport français avec ce commentaire en anglais « After a long struggle I got my passport! Very proud it’s written République française. Have a nice day, fascists:) (Après une longue lutte j’ai obtenu mon passeport ! Je suis très fière. C’est écrit République française. Une bonne journée à vous les fascistes !».

Le 4 décembre 2013 une pièce d’identité française semblable par le format et à la couleur au passeport français a été émise 16 mois après son arrivée en France avec un visa touristique et seulement 9 mois après l’obtention du statut de réfugié pour un an.

OFPRA silence. L’Office français de protection des réfugiés et des apatrides « accorde une protection à un étranger qui est ou qui risque d’être persécuté dans son pays que ce soit par les autorités de son pays ou par des agents étatiques ». Inna Shevchenko a obtenu le 9 avril 2013 le statut de réfugié, valable un an, comme l’atteste le site Wikipédia et un document circulant sur le Net où Inna Shevchenko est domiciliée chez la journaliste Caroline Fourest. A notre demande, l’OFPRA ne veut pas confirmer la véracité du document, ni discuter sur le statut de réfugié concernant la chef des FEMEN qui faisait l’objet d’une enquête criminelle par la police de son pays après avoir tronçonné une croix catholique à Kiev.

« Nous ne disons rien sur le cas d’Inna Shevchenko pour des raisons de confidentialité. Nous entendons la personne dans nos services. Elle répond à des questions. Nous vérifions sa position en fonction du cadre juridique de la convention de Genève et de la protection subsidiaire. Nous regardons si ça correspond à la définition de réfugié. »

Bureau de Valérie Boyer indigné. « Nous n’avons toujours pas eu de réponse à notre demande à Manuel Valls. L’histoire du passeport est venu se rajouter et fait partie des interrogations qu’on peut se poser à l’égard de ce mouvement ». L’omerta qu’il y a sur ce mouvement interroge tout comme les vœux de bonne année : « Le terrorisme version FEMEN va bientôt commencer… Tic, tac, tic, tac », écrit FEMEN France sur son Twitter. Le bureau de Valérie Boyer, députée UMP, est inquiet pour l’ordre public. C’est que Valérie Boyer est la seule députée à poser une question au gouvernement sur les FEMEN. Manuel Valls, qui est le premier à dire qu’il faut la paix religieuse en France, reste silencieux. D’autres élus ne se sont pas emparés du sujet. Les aides directes ou indirectes dont les FEMEN peuvent bénéficier ne sont pas clarifiées. Leur local serait prêté par la mairie de Paris comme à une association. Se revendiquant du terrorisme, Inna Shevchenko a obtenu la protection de la France. Uriner sur un portrait d’un dirigeant ukrainien, c’est une atteinte diplomatique envers un pays quand la France ne dit rien.

«C’est étonnant de ne voir que des femmes nues avec une absence de slogans. Comment peut-on les considérer comme féministes activistes ? »

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Source(s): La Voix de la Russe / Par Olivier Renault , le 10.01.2014

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