“Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien le projet d'aéroport de notre-dame-des-landes”, a déclaré le Premier ministre Édouard philippe, mercredi 17 janvier. “Le projet d'aéroport de notre-dame-des-landes sera donc abandonné”, a confirmé le chef du gouvernement. Édouard philippe a également annoncé l'évacuation de la Zad, la “zone à défendre”, occupé par des opposants au chantier.
Fuite. Avant l'annonce officielle du Premier ministre, le président du syndicat mixte aéroportuaire, Philippe Grosvalet, avait annoncé l'abandon du projet, après avoir eu au téléphone un conseiller d'Édouard Philippe.
Réaménagement. Édouard Philippe a assuré que l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique serait réaménagé et “modernisé”.
Évacuation. Édouard Philippe a également annoncé l'évacuation de la Zad, la “zone à défendre”, occupé par des opposants au chantier de Notre-Dame-des-Landes.
C'était une décision aussi attendue que difficile : le gouvernement a finalement décidé d'abandonner le projet de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. L'évacuation de la ZAD aura néanmoins lieu très prochainement.
Ce 17 janvier, le gouvernement, après un conseil des ministres où des «échanges sur Notre-Dame-des-Landes» ont eu lieu, selon l'ordre du jour dévoilé la veille au soir, a finalement décidé d'abandonner le projet très controversé de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique selon plusieurs sources concordantes.
La «zone à défendre» (ZAD), est toujours occupée et les zadistes se préparent d'ores et déjà à l'évacuation que la gouvernement est bien déterminé à conduire. Mais celui-ci redoute que la zone n'ait été piégée, ou que les militants installés sur le site ne résistent et ne recourent à la force. Lors d'une réunion avec les élus de Loire-Atlantique, le 5 janvier, le Premier ministre avait ainsi répondu à ceux qui lui demandaient une évacuation ferme de la ZAD : «Imaginez qu'il y ait un mort et que ce soit un étudiant de Rennes ou de Nantes. Imaginez que ce soit un gosse. On fait quoi ?»
Selon les informations du Monde, 30 à 40 escadrons de gendarmerie mobile, soit 2 500 militaires, interviendraient pour une durée de deux à trois semaines. Des hommes à pied procéderaient à l'évacuation, le recours au génie militaire serait même envisagé, notamment pour détruire des barricades ou déloger des opposants réfugiés dans des cabanes en hauteur dans les arbres.
Source : Wikistrike 17 janvier 2018 / Russia Today