Chemtrails: Un scientifique américain annonce à la TV que larguer de l’acide sulfurique serait la solution contre le réchauffement climatique

Lundi soir, dans l'émission “The Colbert Report”, Stephen Colbert a abordé un sujet sérieux : le réchauffement climatique, avec un invité sérieux, le scientifique environnemental de Harvard, David Keith.

En tant qu'auteur du livre « A case for Climate Engineering » (« Un plaidoyer pour l'ingénierie climatique »), Keith suggéra à Colbert une tactique très simple pour combattre le réchauffement climatique : qu'une flotte d'avion lâche des tonnes d'acide sulfurique dans l'atmosphère.

« Disséminer de la dans l'atmosphère pour arrêter le réchauffement », a dit Keith.

« Donc à la fin, la nous sauvera tous », répondit Colbert.

“ Ça serait un remède imparfait”, prévient Keith. « ca comporterait des risques. Ça n'enlèverait pas le besoin d'arrêter de polluer. Mais ça pourrait sauver des vies et être utile. »

Mais revenons un peu en arrière. A-t-il bien dit acide sulfurique ? Le truc qui brûle la cornée et provoque la cécité quand ça entre en contact avec les yeux ?

Oui, c'est bien ça. Environs 20 000 tonnes de cette matière dans l'atmosphère, avec un peu plus chaque année, pour réduite le réchauffement d'ici 2020.

“ Les gens sont terrifiés par cette idée parce qu'ils pensent que ça nous empêchera de parler de réduire les émissions, » ajoute Keith.

« Oui, aussi parce que vous parlez d'acide sulfurique », rétorque Colbert. « Je pense que vous noyez le poisson ! »

Imperturbable, Keith répond calmement qu'on lâche déjà 50 millions de tonnes d'acide dans l'air tous les ans par la pollution journalière. Il rajoute que la pollution additionnelle ne représenterait qu'1% de ce qui est déjà déversé dans l'air. Et ça pourrait aider à ralentir le réchauffement.

« Tuer des gens n'est pas l'objectif », rajoute Keith.

Selon Keith, c'est une solution qui est envisagée depuis que le Président Johnson était au pouvoir, mais qui a été étouffée par la communauté scientifique.

Ça sonne comme un plan sans accroc ? Peut-être, peut-être pas. Comme Colbert le dit au début de l'interview : « C'est comme ça qu'on termine avec un Sharknado » (Du film du même nom, réalisé par Anthony C. Ferrante , dans lequel un ouragan s'empare de Los Angeles déversant des milliers de requins la ville et la population. )

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Source: Los Angeles Times / Traduit par XC, collaborateur

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