Belgique justice ou politique ? Des SDF délogés au profit des migrants fraîchement débarqués, polémique

Les médias nous mettent en avant des sujets sur les migrants qui au final vont tous dans le même sens: il faut les aider! Oui, pas de souci, il faut les aider, les aider à avoir une vie, un avenir, mais ce n'est pas en les accueillant en que leur avenir sera assuré, par contre, en arrêtant les conflits pseudo-humanitaires (en géopolitique, l'humanitaire n'existe pas) qui n'ont pour but que de piller les ressources naturelles des pays, ou de mettre en place des gouvernements fantoches qui accepteront de courber l'é.

Les informations qui ne sont jamais données, ce sont celles qui justement vont à l'encontre du politiquement correct, qui dénoncent une situation ou qui pointent du doigt certaines réalité, comme l'accueil des migrants, mais à quel prix? Car bien sûr, cet « avenir pour l' », il faut le financer, l'héberger, et au détriment de qui exactement? On peut commencer directement par la base, par les qui l'hiver vivent dans la rue, et qui à l'heure actuelle finissent pour certains par être délogés des structures en place afin d'accueillir plus pauvres qu'eux.

Comment se fait-il que les gouvernement trouvent des solutions pour les migrants alors qu'ils n'ont jamais accepté de mettre en place ces mêmes structures pour leurs propres citoyens n'ayant aucun toit où dormir, et qui parfois même ont un travail et payent des impôts? C'est justement ce qui a été expliqué par un article du journal L'Humanité en Juin 2015:

« Il n'y a aucune avancée sur le terrain», déplore Alain Pojolat, militant du NPA. L'occupation d'une caserne désaffectée, la semaine dernière, a permis de créer un rapport de force tel que l'Etat a finalement débloqué 110 places d'hébergements d'urgence pour les réfugiés. Mais faute d'espace suffisant, ces hébergements se sont faits au détriment d'autres sans-abri. « Une trentaine de , habituellement logés au centre d'accueil et de soins hospitaliers de Nanterre ont été renvoyés pour que les migrants expulsés de Paris puissent y être accueillis »,  a dénoncé dans un communiqué la ville des Hauts-de-Seine.

Il y a même une mesure qui a été proposée par le gouvernement, officiellement,héberger et loger les personnes en grande difficulté, et réduire au passage le nombre de personnes hébergées dans des hôtels, dont 6000 demandeurs d'asile: « Proposer des hébergements alternatifs aux 6 000 demandeurs d'asiles actuellement hébergés à l'hôtel. » (source: Gouvernement.fr, sous la première infographie).

Car pour rappel, rien qu'en France, le nombre de SDF au augmenté de 44% entre 2001 et 2012, que l'on peut dénombrer 31 000 enfants, et que 24% des SDF sur le territoire français ont un travail! Quand à la Belgique, +33% de SDF depuis 2010 dans les rues de Bruxelles. Rappelons autre chose, il y a 4 millions de SDF en Europe, et 11 millions de logements vides.

Puisque cet angle ne nous est pas présenté clairement par les médias lorsqu'ils abordent le sujet des migrants, doit-on les ignorer pour autant? Et à qui doit-on donner la priorité? Aux personnes nouvellement arrivées (ou qui vont arriver) ? Ou aux personnes déjà sur place sans domicile? On peut être généreux, vouloir aider la terre entière, soutenir les migrants, pleurer pour eux, mais est-ce une raison pour oublier qu'en France nous avons également des personnes à la rue, en grande difficulté ou souffrance, et que ceux-ci n'intéressent pratiquement personne? Où est la raison dans tout cela?

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