Malgré le shutdown Israël attend son gros chèque

Le seul problème c'est que l'alliance entre les USA et Israël se terminera en même temps que la chute du dollar. De ce point de vue, on comprend mieux pourquoi les sionistes désirent la destruction les nations par le biais d'une troisième guère mondiale.

D'un montant de 3 milliards de dollars, ce pactole représente l'aide militaire fournie annuellement par l'État américain à l'État hébreu. C'est-à-dire, tout de même, un quart du budget israélien de la défense.

Mais le blocage budgétaire qui a lieu actuellement aux États-Unis pourrait, en apparence, retarder la distribution du grisbi yankee à l'État sioniste. Par la voix d'un obscure porte-parole, le département d'État américain a discrètement prévenu que l'octroi de cette aide serait conditionné à la durée de la crise. Ce qui signifie entre les lignes que tant que subsistera le blocage au congrès, Israël pourra s'asseoir sur son pognon.
L'argent des Américains permettait jusqu'ici aux Israéliens d'entretenir le très coûteux système de défense anti-missile Iron Dome, essentiellement utilisé pour intercepter les roquettes tirées depuis le sud du par le . Le développement de l'autre système israélien de défense anti-missile, Arrow 3, conçu pour intercepter les missiles iraniens, risque en revanche d'être ralenti.
Officiellement, Israël n'a pas réagi à l'annonce d'un report du sponsoring US. C'est en fait dans la dernière sortie médiatique de Benyamin Netanyahu, que se niche un message subliminal adressé aux parlementaires américains. En déclarant, il y a peu, être prêt à entrer seul en guerre contre l', Netanyahu a signifié aux Américains qu'une fois la 3e Guerre mondiale déclenchée, ils signeront leur chèque à la vitesse des missiles Jericho lancés sur Téhéran. Sans plus se soucier de leurs petits problèmes de trésorerie…
La grande particularité de l'aide que les États-Unis apportent à Israël est qu'elle échappe systématiquement à toute proposition de réduction budgétaire au congrès. Chaque année, des centaines de programmes peuvent connaître d'importantes révisions à la baisse dans leur financement, comme par exemple les fonds affectés à la recherche contre le . En revanche, l'assistance à Israël échappe toujours aux coupes sombres. Aucun législateur américain n'oserait exiger au détriment d'Israël plus d'argent pour la de ses compatriotes…
Car la plus incroyable bizarrerie de l'aide américaine à Israël est d'avoir été gravée dans le marbre de la loi. Un texte adopté aux États-Unis en 2008, le Naval Vessel Transfer Act, oblige ainsi le gouvernement américain à toujours maintenir la supériorité militaire de l'État juif sur ses voisins – en langage militaire, le Qualitative Military Edge (QME).
Si Washington envisageait seulement de réduire son aide, il serait donc dans l'illégalité, au regard de la loi américaine. C'est pourquoi le cirque du « shutdown » et de l'impasse budgétaire doivent bien faire rigoler les dirigeants israéliens !
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Source(s): diktacratie / Par NICO RAMIREZ le 08.10.2013 / Rorschach 

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