Les frères Obama : protecteurs du terrorisme islamique saoudien

La vice-présidente de la Haute cour constitutionnelle égyptienne, Tahani al-Gebali, a affirmé lors d'une entrevue à la chaîne Bitna al-Kibir en août dernier que « le frère d'Obama [Malik] est l'un des architectes de la stratégie d'investissements pour le compte de l'organisation internationale des Frères musulmans ». 

Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA) : Selon une traduction faite par Walid Shoebat (un ancien membre des Frères musulmans aujourd'hui activiste pour la paix), al-Gebali a déclaré :

Nous allons faire respecter le droit, et les Américains ne pourront pas nous en empêcher. Nous devons ouvrir les dossiers et initier les procédures judiciaires. L'administration Obama ne peut nous arrêter ; ils savent qu'ils ont soutenu le terrorisme. Nous allons ouvrir les dossiers pour que les nations concernées soient exposées, afin de montrer comment elles ont collaboré avec les terroristes.

Shoebat a indiqué le 5 septembre que plusieurs personnalités médiatiques égyptiennes ont rapporté que Malik Obama, le demi-frère du président américain , fait actuellement l'objet d'une enquête en concernant son rôle au sein de l'Organisation islamique Dawa (IDO), domiciliée au Soudan, ainsi qu'au sein des Frères musulmans plus généralement.

Des plaintes ont été déposées auprès du procureur général Hisham Barakat, afin que Malik Obama soit placé sur la liste de surveillance des autorités égyptiennes et interrogé sur son rôle dans le financement du terrorisme islamique international.

Malik Obama est le secrétaire exécutif de l'IDO, dont l'objectif est de promouvoir la version Wahhabite saoudienne de l'islam à travers tout le continent africain. Il est probable que l'IDO soit associée l'International Islamic Council for Dawa and Relief (IICDR), qui fédère 86 organisations islamiques, et qui est domiciliée au Caire. Son secrétaire général est Abdullah Omar Nasseef, également président du Congrès islamique mondial, une des principales organisations des Frères musulmans. Nasseef a été également secrétaire-général de la Ligue islamique mondiale (une organisation sponsorisée par l') et a co-fondé en 1988, avec l'ancien président pakistanais Zia-ul-Haq, le Rabita Trust, le bras financier de la Ligue. Celui-ci a été placé sous enquête par le sénat américain (et plus tard désigné par le Comité Al-Quaïda du Conseil de sécurité des Nation unies comme organisation proche d'Al Quaïda.

La relation qu'entretient le président Obama avec son demi-frère Malik n'est pas distante, puisque les deux ont été le témoin de l'autre au cours de leurs mariages respectifs, et que Malik Obama s'est rendu à la Maison Blanche à plusieurs occasions.

Malik Obama dirige également la Fondation Barack H. Obama, qui a été dénoncée pour avoir collecté des fonds déductibles d'impôt sur internet entre 2008 et 2011 alors qu'elle ne bénéficiait pas du statut requis pour le faire. Cette situation a été régularisée en juin 2011, suite à des interventions appropriées, avec en prime un effet rétroactif couvrant les irrégularités jusqu'en 2008.

La famille Obama dispose également d'une deuxième fondation, la Mama Sarah Obama Foundation. Celle-ci accorde des bourses pour l'étude de la charia auprès de trois écoles spécialisées en ce domaine en : l'École Umm al-Qura, l'Université islamique de Médine et l'Université islamique Imam Muhammad bin Saud de Riyad.

Rappelons pour terminer que Saad al-Shater, le fils du dirigeant des Frères musulmans emprisonné Khairat al-Shater, avait déclaré en août dernier détenir des preuves susceptibles d'« envoyer Obama en prison ». Il avait affirmé par la suite que le président avait envoyé une délégation au Caire pour faire libérer son père et d'autres personnalités dirigeantes des Frères musulmans, afin d'empêcher la publication de documents explosifs pouvant incriminer tant Obama que les États-Unis. Saad al-Shater fut arrêté par les autorités égyptiennes les 28 août.

Ces nouveaux événements nous permettent de mieux comprendre pourquoi l'administration Obama s'est évertuée, malgré la promesse formelle faite par Barack en 2009 aux famille des victimes des 2001, à obstruer les efforts de ces familles pour obtenir la publication du chapitre de 28 pages du rapport de la Commission d'enquête conjointe du Congrès documentant, selon les informations disponibles, le rôle de l'Arabie Saoudite dans ces attentats.

Une campagne de plus en plus médiatisée est en train d'émerger pour obtenir la publication de ces 28 pages, avec la formation récente d'une association baptisée « Les familles du 11 septembre unies pour mettre le terrorisme en faillite » (9/11 Families United to Bankrupt Terrorism). Ce groupe appelle le président Obama à respecter sa promesse et bénéficie du soutien de deux quotidiens de Floride, le Miami Herald et le Sarasota Herald-Tribune.

Une requête auprès d'une tribunal fédéral a été déposée, afin d'obliger le à obtempérer aux requêtes de déclassification faites par diverses personnalités et associations sous l'égide de la Loi d'accès à l'information.

On comprend mieux maintenant pourquoi les intérêts saoudiens associés à la famille Bush ont trouvé en 2008 en Barack Obama un allié fiable dans la défense de leurs intérêts ; et pourquoi ils se sont mobilisés, à l'échelle internationale, pour que celui-ci devienne le digne successeur de Bush à la Maison-Blanche.

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Source(s): abna.ir le 08.10.2013 / IRIB / Avic

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