Nous suivons les bruits de bottes avec attention

– Pas de résolution votée à l'
– L'enquête des Nations-Unions s'est poursuivi aujourd'hui en banlieue de Damas
– Les Etats-Unis écartent une action unilatérale
– L' condamne à son tour l'attaque chimique, sans s'impliquer

Chronologie n°3 du mercredi 28 août :

20h04 – Pour l'ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, l'intervention militaire qui se prépare ne “pas la bonne solution”. “Des frappes militaires nous éloigneraient d'un règlement , d'un règlement diplomatique et n'apporteraient en aucune façon une amélioration du sort des populations, a-t-il déclaré sur BFMTV.
“La internationale ce n'est pas l'aventure”, a-t-il encore affirmé. “Cette frappe introduit un élément d'incertitude, elle nous place au coeur du conflit, nous n'en sortirons pas”, a prévenu Dominique de Villepin.

19h57 – Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité se sont séparés sans conclure à l'issue d'une discussion sur une résolution britannique justifiant une frappe en .
Moscou et Pekin ont continué de rejeter l'option militaire en préparation à Washington, Londres et Paris.
Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d'une heure et quart environ. Les représentants des trois autres pays (Etats-Unis, France, Royaume uni) sont restés un peu plus longtemps mais sont sortis sans faire de déclaration.
Selon des diplomates, les Russes “ont répété les arguments de Serguei Lavrov”, leur ministre des Affaires étrangères, sur les dangers d'une opération militaire et affirmé qu'il n'y avait pas de preuve que le régime syrien ait mené une attaque à l'arme chimique.
La a insisté sur “l'importance de Genève II”, la conférence censée aboutir à une transition politique en mais qui n'a toujours pas pu être convoquée.

19h51 – Le chef de la diplomatie russe répond à son homologue britannique: selon , le Conseil de sécurité ne devrait pas se prononcer sur la résolution proposée par Londres tant que les experts de l' chargés de l'enquête sur l'usage d'armes chimiques n'ont pas rendu leur rapport.

19h35 – Jean-Marc Ayrault a indiqué devant les ambassadeurs qu'il “informerait” lui-même le 4 septembre le Parlement, réuni en session extraordinaire, de la situation en Syrie.
“Le président de la République s'est exprimé hier (mardi) devant vous avec force”, a déclaré le Premier ministre lors de la XXIe Conférence des ambassadeurs.
“La France prendra, le moment venu, les décisions qui s'imposent à la lumières de ses contacts avec ses partenaires internationaux”, a ajouté Ayrault.

19h26 – Ligue arabe : pas de “solution militaire” à la crise syrienne.
: http://bcove.me/2x7lu5io

19h11 – En refusant toute action militaire sans aval de l'ONU, l', soucieuse d'éviter toute escalade alors qu'elle traverse une passe politique délicate, se démarque de façon inhabituelle de ses alliés occidentaux.
“Il n'y a pas de solution militaire au conflit syrien. La seule solution est une solution politique négociée”, a déclaré la ministre des Affaires européennes Emma Bonino devant le Parlement, jugeant que même “une option d'intervention limitée risque de devenir illimitée”.

18h53 – L'ambassadeur de la Syrie auprès de l'ONU, Bashar Jaafari, a demandé aujourd'hui au secrétaire général Ban Ki-moon que l'équipe onusienne d'experts déjà présente à Damas se rende sur les lieux de trois attaques rebelles où les soldats du régime ont, selon lui, inhalé des substances empoisonnées.

18h38 – Sur le terrain, le bain de sang continue. Deux employés du Croissant-Rouge arabe syrien, ainsi qu'un nombre indéterminé de civils dont des enfants, ont été tués hier par un obus de mortier devant les locaux de l'organisation, apprend-on aujourd'hui.

18h32 – Selon l'agence de presse Reuters, les habitants de Damas se préparent à une attaque et se pressent pour faire des réserves de nourriture ou pour trouver refuge dans des endroits éloignés des cibles militaires potentielles.

18h29 – Israël : de longues files d'attente pour retirer des masques à gaz.
: http://bcove.me/6uarmhz0

18h04 – Les Etats-Unis envisagent des frappes en Syrie d'installations gouvernementales étalées sur plusieurs jours dans le cadre d'une riposte militaire aux bombardements à l'arme chimique de la semaine dernière, selon un membre de l'administration.
“Les options ne se limitent pas à un seul jour”, a-t-il déclaré mercredi sous le sceau de l'anonymat.
Bien que le président n'ait encore pris aucune décision définitive quant à la forme que prendrait cette riposte, les services de sécurité américains estiment qu'elle impliquera probablement des tirs de missiles de croisière à partir de bâtiments de l'US Navy en Méditerranée.

17h44 – “Le Parti socialiste salue la détermination du président de la République à ne pas laisser impuni un crime aussi abject qui viole la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques en vigueur depuis 1997”, disent le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, le secrétaire national à l' et à l'international, Jean-Christophe Cambadélis, et le secrétaire national à la défense Didier Boulaud dans un communiqué.
Le PS estime que tolérer l'attaque chimique dont est accusé le régime de Bachar el-Assad “jetterait un discrédit durable et lourd de conséquences sur la sécurité internationale et l'interdiction des armes chimiques et biologiques”.

17h33 – Le chef de la diplomatie britannique William Hague appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à essayer d'enrayer le massacre en Syrie en acceptant la résolution proposée par son pays. “Il est temps que le Conseil de sécurité prenne ses responsabilités concernant la Syrie”, déclare-t-il, craignant que la et la opposent une fois de plus leur véto à cette résolution.

17h25 – “Au palais présidentiel, tout est calme mercredi et le travail se déroule normalement. Il n'y a aucune trace de nervosité. Il en va de même à l'état-major. Il se battra jusqu'au bout”, a affirmé à l'AFP un homme d'affaires syrien en contact avec les cercles dirigeants du pays.
“Le président continue normalement ses activités et reçoit ses conseillers. Vous ne verrez pas chez lui de trace de fatigue, de lassitude ni de stress. Il cherche à montrer qu'il maîtrise la situation”, a-t-il ajouté.

17h21 – Dans un communiqué, l'Organisation de la coopération islamique, qui regroupe 57 États, tient “le gouvernement syrien légalement et moralement responsable de ce crime odieux” et estime que l'attaque “requiert une action décisive”.

17h13 – Les forces armées turques sont en alerte contre d'éventuelles menaces syriennes. “Toutes les options sont sur la table”, a indiqué le chef de la diplomatie Ahmet Davutoglu.

17h03 – “Les groupes terroristes ont fait usage de gaz sarin dans plusieurs points du pays (…), avec les encouragements américain, britannique et français”, a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad à plusieurs journalistes.
“Il faut que cessent les encouragements de ces pays occidentaux, car en défendant ces terroristes et en adoptant leurs propos, ces groupes retourneront prochainement les armes chimiques contre les peuples d'”.

16h40 – Le roi Abdallah II de Jordanie et le président palestinien “ont discuté de la crise syrienne, et appellent à une solution globale à la crise, qui mettrait fin aux souffrances du peuple syrien”, a annoncé un communiqué du Palais après la rencontre des deux hommes à Amman.

16h31 – Selon des témoins sur place, le régime syrien a évacué la plupart des bâtiments militaires à Damas.

16h29 – Un rapport de Bloomberg citant un responsable anonyme de l'ONU a affirmé que Maher, le frère du président syrien Bachar al-Assad serait soupçonné d'avoir autorisé l'utilisation d'armes chimiques dans l'incident du 21 Août. Le jeune frère d'Assad qui commande la Garde républicaine syrienne et 4e Division blindée de l'armée est dépeint dans le rapport comme un “personnage obscur». Peut-être aurait-il ordonné l'attaque sans le consentement du président. Si Maher Assad se trouve être le coupable de cette action, un bastion de la Garde républicaine pourrait devenir la cible des frappes occidentales au lieu du palais présidentiel, aurait dit le fonctionnaire.

16h20 – Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le vice-ministre russe Gennady Gatilov se sont réunis à La Haye pour discuter de l'enquête de l'ONU sur les armes chimiques présumées utilisées en Syrie, et des préparatifs à la conférence de paix de Genève-2.

16h10 – Une vidéo diffusée sur YouTube semble montrer les enquêteurs de l'Onu prélevant des échantillons dans les environs de Damas, dans la zone de la Ghouta de l'est:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=H4jx5V2PvnE

16h07 – Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, et Chine) sont en ce moment réunis à New York pour examiner un projet britannique de résolution sur la Syrie, selon des diplomates.

16h03 – Le Conseil national de sécurité britannique a approuvé à l'unanimité une action en Syrie, assure le premier ministre .

15h57 – Le Premier ministre syrien, Waël al-Halqi, estime que les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, “inventent des scénarios” pour justifier une intervention militaire en Syrie.
“Le Premier ministre assure (…) que les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, inventent des scénarios mensongers et préparent des prétextes fictifs pour intervenir militairement en Syrie”, a rapporté la télévision d'Etat syrienne.
“La Syrie (…) va surprendre les agresseurs comme elle les a surpris pendant la guerre (israélo-arabe) d'Octobre (1973) et sera le cimetière des agresseurs”, a indiqué le Premier ministre.

15h55 – L'usage d'armes chimiques est “inacceptable” et “ne peut pas rester sans réponse”, annonce le secrétaire général de l', Anders Fogh Rasmussen, à l'issue d'une réunion à des ambassadeurs de l'Alliance atlantique consacrée à la situation en Syrie.
“Les informations disponibles, issues d'un grand nombre de sources, désignent le régime syrien comme responsable de l'utilisation d'armes chimiques” lors des attaques survenues près de Damas le 21 août, ajoute Rasmussen, en assurant: “Les responsables devront rendre des comptes”.
Toutefois, la discussion des ambassadeurs des 28 Etats membres est restée très générale et n'a pas porté sur une éventuelle implication de l'Otan dans une opération en Syrie, selon un diplomate. “Ce n'est clairement pas à l'ordre du jour”, a assuré cette source ayant requis l'anonymat.

15h48 – Le cabinet de sécurité israélien a autorisé un rappel limité de réservistes alors que l'Etat hébreu se prépare aux répercussions d'une éventuelle intervention militaire étrangère en Syrie.
Les soldats rappelés, en nombre limité, sont rattachés à “quelques unités stationnées dans le nord du pays”, a précisé une correspondante de la radio.

15h45 – Damas a remis la preuve aux inspecteurs de l'ONU que le régime Assad n'a pas déployé des armes chimiques, a déclaré aux journalistes le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Al-Mikdad. “Les forces gouvernementales syriennes n'ont jamais utilisé des armes chimiques – de telles affirmations ne sont qu'un prétexte. Nous en avons la preuve et nous l'avons transmises aux inspecteurs de la Commission des Nations unies “, a déclaré Al-Mikdad.

15h39 – Les experts en armes chimiques des Nations unies ont regagné leur hôtel du centre de Damas après une deuxième journée d'inspection du site d'une attaque chimique présumée dans la banlieue de la capitale syrienne.

15h18 – Les experts de l'ONU ont besoin de quatre jours pour terminer leur enquête sur l'attaque chimique présumée en Syrie, affirme le secrétaire général des Nations unies. “Ils travaillent très dur, dans des circonstances très périlleuses”, a expliqué Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à La Hague. “Laissez les terminer leur travail en quatre jours, ajoute-t-il. Ensuite, les experts devront effectuer des analyses scientifiques, puis nous devrons faire un rapport au Conseil de sécurité afin qu'il prenne les actions qu'il juge nécessaires”.

14h58 – “Ne rien faire est aussi risqué qu'agir”
Vidéo : http://bcove.me/3zvtxp6l

14h33 – Le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, annonce avoir placé l'armée en état d'alerte renforcée en cas d'intervention militaire étrangère en Syrie. “L'ensemble des pouvoirs politiques et de sécurité, les provinces et l' dans son ensemble annoncent être en état d'alerte le plus élevé”, affirme-t-il dans une allocution hebdomadaire télévisée consacrée pour l'essentiel à la Syrie.

14h13 – “Il y a beaucoup de contacts internationaux qui sont pris et le président de la République prendra, le moment venu, les décisions qui s'imposent”, a déclaré à l'issue d'un Conseil de défense sur la crise syrienne réuni à l'Elysée. Dans l'entourage du président, on précise qu'un nouveau contact téléphonique est prévu prochainement avec son homologue américain .
“Nous avons fait l'analyse de la situation, des différentes hypothèses, sur le plan diplomatique, bien sûr, et sur le plan de la défense”, a ajouté le chef de la diplomatie française, rappelant la convocation du Parlement français en session extraordinaire mercredi prochain. “Nous allons continuer à suivre la situation de très près, heure par heure”, a-t-il poursuivi, réaffirmant que le “massacre chimique” perpétré dans la banlieue de Damas le 21 août l'avait été “à l'initiative du régime” de Damas.

14h08 – “Les frappes de missiles contre la Syrie pourrait conduire à ce que des armes chimiques tombent entre de mauvaises mains”, a déclaré Alexandre Iakovenko, l'ambassadeur de Russie au Royaume-Uni.

13h40 – La Russie estime qu'il est “inopportun” de discuter d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies. “Discuter de toute réaction du Conseil de sécurité avant que les inspecteurs de l'ONU en Syrie n'aient présenté leur rapport est pour le moins inopportun”, a déclaré Vladimir Titov, un vice-ministre russe des Affaires étrangères cité par l'agence Interfax.

13h34 – Les États-Unis écartent une action militaire unilatérale contre la Syrie et ont discuté avec leurs alliés d'éventuelles frappes qui pourraient durer plus d'un jour, confirme un haut responsable américain, s'exprimant auprès de journalistes de l'AFP sous couvert de l'anonymat. “Il est possible que le gouvernement syrien fasse à nouveau usage d'armes chimiques. On ne peut pas écarter cette hypothèse”, ajoute-t-il.
Si les États-Unis n'interviennent pas militairement, cela enverra un dangereux signal aux autres régimes disposant de stocks d'armes chimiques, justifie ce haut responsable américain. “Il y a une dimension humanitaire à cela”, insiste-t-il. “Quel message cela envoie-t-il au monde si un gouvernement peut user impunément des armes les plus abominables, les armes chimiques, sur son propre peuple?”

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Sources: Libération, Le Figaro, RT et les agences de presse internationales / - – FM

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